Orange, c'est évidemment son somptueux théâtre antique. Mais aussi, sa municipalité d'extrême-droite, dirigée par Jacques Bompard (ex FN, désormais Ligue du Sud) depuis 1995.
Quand on arrive dans cette ville, triste, le touriste est surpris en sortant du parking du centre-ville, par ce panneau en 4x3.
Explication: la mairie d'Orange s'est vue refusée en 2013 le droit de construire une piscine en 2013 par l'Etat, alors qu'en 1993, le même Etat avait autorisé la construction du Palais des Princes, équipement artistique toutefois très utilisé par cette même municipalité.
Cible de la polémique: "l'Etat socialiste" accusé à de vouloir à tout prix mettre des bâtons dans les roues à la mairie d'extrême-droite, tout en faisant valoir un pseudo-copinage à l'époque entre la mairie alors socialiste et l'Etat.
L'art de la querelle, sur les deniers de la municipalité, au service de mairie Ligue du Sud. En accusant l'Etat, le maire Bompard contribue à faire monter l'opposition entre l'Etat et sa population dans un discours ambiant...anti-tout. Pour son bénéfice personnel. La démagogie est aussi un art. Art certes, mais à vocation desctructrice de lien social.
Qu'il ne fait pas bon de vivre à Orange...
Pour aller plus loin: un point de vue de militants locaux opposés à la mairie Bompard.