30 septembre 2016
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C'est terrible à dire, mais tout le monde, enfin les mobilisé(e)s de 2006 savait que Sarkozy avait été notre "allié de circonstance" en tolérant une marge de désordre inhabituelle pour celui qui se voulait être de héraut de l'ordre et du respect de l'autorité.
Le naufrage de Villepin dans l'affaire du CPE était une aubaine quasi-divine pour lui et sans établir le moindre document officiel, il suffisait de passer, de manière orale, (un truc maintes fois répétées dans l'Histoire) des consignes de retenue, voire de clémence (ensuite répercutées sur le terrain) pour que l'affaire se retourne contre le locataire désormais isolé de Matignon, alorsqu'au début, le gouvernement et la majorité parlementaire UMP faisait bloc derrière lui. Pour Sarlozy, alors au poste idéal du Ministère de l'Intérieur, le rôle était simple: faire en sorte d'acc^roître discrètement la tention, tout en faisant croire à une hypocrite solidarité gouvernementale et que bien entendu, lui-même était dans l'action.
Oui, Buisson enfonce des portes ouvertes et beaucoup de Français sont amnésiques.
Sinon, concernant les "confidences" volées de Buisson, (le sagoin a osé appelé son brulôt "La Cause du Peuple", pauvre Sartre...), disons que ce n'est ni plus ni moins qu'une sorte de Voici rédigées par un maurrassien. Toutefois, entre les succès en librairie de De Villiers, de Zemmour, celui annoncé de Bussion, cela confirme une droitisation dangereuse du lectorat moyen français.
PS: Archive de France 3, décembre 2008.