Les manifestants se sont disséminés quand la police anti-émeute a tiré sur eux avec des balles en plastique, mais des heurts ont opposé partisans et opposants de Chavez sur un campus voisin plus tard dans la soirée.
Les forces de l'ordre ont dissipé la manifestation devant le siège du Conseil électoral vénézuélien. Les autorités ont annoncé que six policiers et un étudiant avaient été blessés alors que les étudiants ont de leur côté assuré que plusieurs dizaines d'entre eux avaient été blessés.
Les manifestants, qui estiment que les 69 amendements introduits par le parti d'Hugo Chavez, majoritaire à l'Assemblée nationale, étaient anti-démocratiques et violaient les libertés individuelles, ont scandé "Liberté!", dans un cortège mené par les étudiants.
Ils protestent notamment contre des amendements qui donneraient au gouvernement le contrôle de la Banque centrale du pays, créeraient de nouveaux types de propriété collective, autoriseraient les autorités à arrêter des citoyens sans les inculper en cas d'instauration de l'état d'urgence, et aboliraient la limite des mandats présidentiels afin que Hugo Chavez puisse se représenter en 2012.




Afin de faire entrer le Venezuela dans l’ère socialiste, Hugo Chavez veut créer un nouvel ordre économique et social. Pour un pays, qui est le cinquième exportateur mondial de pétrole, ceci s’appelle du « socialisme pétrolier », selon le vocabulaire chaviste.
M. Chavez veut en finir avec l’autonomie de la Banque centrale : si la réforme constitutionnelle était approuvée, il deviendrait ainsi le seul et unique maître des réserves de devises étrangères.
Hugo Chavez n’a jamais caché son intention de mener sa « révolution » au moins jusqu’en 2021 et il a depuis tout mis en œuvre pour arriver à cette fin : la création du Parti socialiste unifié, auquel tous ses partisans sont plus au moins obligés d’adhérer, relève autant de ce registre
info tirées de rfi.fr