11 janvier 2008
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Le 11 Janvier 1980, une délégation du PCF est allé à Moscou afin de rencontrer les dirigeants soviétiques (Brejnev de 1964 à 1982), afin de discuter des grands problèmes de notre monde, de stratégie politique (alliances, prise du pouvoir, diplomatie,..). Conduite par Georges Marchais, les français ont passé quelques jours chez le "Grand Frère". C'est notamment au cours de ce voyage que Marchais va approuver la politque d'intervention de l'URSS en Afghanistan ( comme disait Coluche,"Les russes sont parti préparer les J.O. de Moscou de 1980 en s'entrainant en Afghanistan!").
L'effet sera très mauvais pour le PCF dans l'opinion publique française. Volià une bonne occasiond'effectuer un petit retour sur le pacours politique de Marchais à la tête du PC, avec un documentaire réalisé par France 5 à l'occasion des 1O ans de la mort de Marchais.
Né le 16 janvier 1920 dans le Calvados, il a un parcours "atypique" durant la seconde guerre mondiale (STO en Allemagne dès 1942).Après guerre, il adhère au PC puis gravit peu à peu les échelons du parti et devient secrétaire général du PC en 1972 ( il garde ce poste jusqu'en 1994). Il va accompagner le déclin du parti qui passe de 20-25% aux élections dans les années 1960 à environ 6-8% dans les années 1990.
En 1974, Marchais qualifie le bilan des pays socialistes comme étant "globalement positif".
Le titre de ce post comme on dit, fait référence au titre de Libération au lendemain du décés de Georges Marchais, le 16 Novembre 1997, à Paris.
Homme politique phare, il se démarquera de ses collègues par ses envolées sur les plateaux de télévision, et notamment au cours de l'émission "Cartes sur table", de 1977 à 1981, avec le duo Elkabach-Duhamel.
De plus, Marchais dans les années 1970 a été la cible des caricaturistes, que ce soit dans le dessin ou dans l'imitation, avec notamment Pierre Douglas mais aussi Thierry Le Luron; d'ailleurs c'est Douglas qui a prononcé la fameuse phrase "Taisez-vous Elkabach" et non Marchais, qui se démarquer par sa syntaxe originale comme "je m'estonne",...
Bon documentaire, bon voyage dans le temps.
L'effet sera très mauvais pour le PCF dans l'opinion publique française. Volià une bonne occasiond'effectuer un petit retour sur le pacours politique de Marchais à la tête du PC, avec un documentaire réalisé par France 5 à l'occasion des 1O ans de la mort de Marchais.
Né le 16 janvier 1920 dans le Calvados, il a un parcours "atypique" durant la seconde guerre mondiale (STO en Allemagne dès 1942).Après guerre, il adhère au PC puis gravit peu à peu les échelons du parti et devient secrétaire général du PC en 1972 ( il garde ce poste jusqu'en 1994). Il va accompagner le déclin du parti qui passe de 20-25% aux élections dans les années 1960 à environ 6-8% dans les années 1990.
En 1974, Marchais qualifie le bilan des pays socialistes comme étant "globalement positif".
Le titre de ce post comme on dit, fait référence au titre de Libération au lendemain du décés de Georges Marchais, le 16 Novembre 1997, à Paris.
Homme politique phare, il se démarquera de ses collègues par ses envolées sur les plateaux de télévision, et notamment au cours de l'émission "Cartes sur table", de 1977 à 1981, avec le duo Elkabach-Duhamel.
De plus, Marchais dans les années 1970 a été la cible des caricaturistes, que ce soit dans le dessin ou dans l'imitation, avec notamment Pierre Douglas mais aussi Thierry Le Luron; d'ailleurs c'est Douglas qui a prononcé la fameuse phrase "Taisez-vous Elkabach" et non Marchais, qui se démarquer par sa syntaxe originale comme "je m'estonne",...
Bon documentaire, bon voyage dans le temps.
Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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