8 juillet 2008
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22:07
Séville, Jeudi 8 Juillet...1982.
La sortie de Battiston après l'attentat non sanctionné de Schumacher.

Le Mundial se déroule cette année là en Espagne. La France retrouve les haut niveau après avoir brillée par son absence durant deux décénnies.
Après avoir éliminé l'Autriche et l'Irlande du Nord en phases finales, la bande à Platini rencontre la RFA, qui a vécu sa décennie de gloire au cours de la décennie précédente (Euro 1972 et 1980, Finale Euro 1976, Coupe du Monde 1974). L'autre demie oppose la Pologne et l'Italie.
Ce match, de par son déroulement, va prendre une allure exceptionnelle, une tragédie à l'état pur. Une opposition de style de culture et de mentalités entre deux puissances politiques.
La douleur de Battiston est en net contraste avec l'image teutonnique de l'assassin Harald Schumacher. Deux pays, ennemis héréditaires vibrent et vacillent pour leurs équipes.
A peine le temps de rever un peu que l'Allemagne revient à 3-3 dans les prolongations.
Gary Linecker disait que "le football se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne". Une fois de plus, la RFA applique cette règle implacable, malgré la fin de la génération dorée des Gerd Muller et des Beckenbauer.
Après avoir éliminé l'Autriche et l'Irlande du Nord en phases finales, la bande à Platini rencontre la RFA, qui a vécu sa décennie de gloire au cours de la décennie précédente (Euro 1972 et 1980, Finale Euro 1976, Coupe du Monde 1974). L'autre demie oppose la Pologne et l'Italie.
Ce match, de par son déroulement, va prendre une allure exceptionnelle, une tragédie à l'état pur. Une opposition de style de culture et de mentalités entre deux puissances politiques.
La douleur de Battiston est en net contraste avec l'image teutonnique de l'assassin Harald Schumacher. Deux pays, ennemis héréditaires vibrent et vacillent pour leurs équipes.
A peine le temps de rever un peu que l'Allemagne revient à 3-3 dans les prolongations.
Gary Linecker disait que "le football se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne". Une fois de plus, la RFA applique cette règle implacable, malgré la fin de la génération dorée des Gerd Muller et des Beckenbauer.

Une nuit espagnole inoubliable, surtout coté français. Une tragédie à l'état pur qui fait entrer ce match dans la légende.
Au terme de ce match, la pilule passe mal en France: l'allemand retrouve pour les plus radicaux suuporters l'image de l'envahisseur nazi. L'Allemand est alors redevenu pour quelques temps le bosch. Si bien qu'Hidalgo, selectionneur bleu de 1976 à 1984, racontait que lors de son retour en France, des paysans étaient prets à aller sur le Tour de France pour se venger en...crevant les roues des Allemands avec leurs fourches!
L'une de nos plus belles équipes nationales se retrouvaient donc écartaient de la course au titre. Une certaine justice en finale fera que que la RFA perdra le Mundial face à l'Italie en finale.
Bien mal acquis ne profite jamais, mais ne s'oublie pas.
Au terme de ce match, la pilule passe mal en France: l'allemand retrouve pour les plus radicaux suuporters l'image de l'envahisseur nazi. L'Allemand est alors redevenu pour quelques temps le bosch. Si bien qu'Hidalgo, selectionneur bleu de 1976 à 1984, racontait que lors de son retour en France, des paysans étaient prets à aller sur le Tour de France pour se venger en...crevant les roues des Allemands avec leurs fourches!
L'une de nos plus belles équipes nationales se retrouvaient donc écartaient de la course au titre. Une certaine justice en finale fera que que la RFA perdra le Mundial face à l'Italie en finale.
Bien mal acquis ne profite jamais, mais ne s'oublie pas.

Concernant la vidéo de cette folle nuit sévillanne les images de TF1 avec aux commentaires les inusables Thierry Roland et Jean Michel Larqué, qui avait déjà l'habitude d'annoncer un but avant qu'il n'arrive (Tir de Manu Amoros à la 89 eme).
Une autre revient plus de 20 ans après sur ce match.
On a beau revoir les images on espère une fin autre a cette rencontre. Et pourtant, le scénario conserve toujours la même fin.
Un sentiment d'achevé et d'injustice dominera éternellement cette profonde blessure espagnole de l'été 82.
Une autre revient plus de 20 ans après sur ce match.
On a beau revoir les images on espère une fin autre a cette rencontre. Et pourtant, le scénario conserve toujours la même fin.
Un sentiment d'achevé et d'injustice dominera éternellement cette profonde blessure espagnole de l'été 82.
Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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