12 mars 2009
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18:05
Le débat a du mal à prendre la hauteur!
Khmers rouges prennant la pause devant les restes de leurs victimes, Cambodge, entre 1975 et 1979.
Belote et re!
Belote et re!
Le président Gesson reste droit dans ses bottes et ce malgré le taulé suscité par ses déclarations de la veille. Je ne connais pas son parcours mais je pense pas qu'il est fait histoire.
Disons que quitte à comparer des étudiants à des Khmers Rouges, autant les qualifier de nazisme, l'antisémitisme en moins. Il y a de quoi crier au scandale. Imaginons un instant ces propos sortant de la bouche de Bruno Gollnisch, les mêmes ni plus ni moins. Je vous laisse imaginer la suite.
C'est grave d'en arriver à ce niveau là.
A force de creuser Jean-Pierre Gesson finira sans doute par trouver du pétrole en dessous de son bureau, après avoir croisé quelques ossements des victimes des pseudo tyrans du Campus Démocratique!
Logo de la Nouvelle République, 7 mars 1983.
Les Khmers rouges passent mal
« Marre des Khmers rouges. » Les propos du président de l'université Jean-Pierre Gesson dans nos colonnes mercredi n'ont pas été du goût de tout le monde. Yves Jean, le doyen de l'UFR de sciences humaines, a fait part de sa réprobation. « Cet amalgame est inadmissible de la part d'un président. » Thomas Monpioux, de la coordination étudiante estime, lui, que « cela pousse à la haine ». Stéphane Vauclin, enseignant-chercheur (Snesup) s'est dit « très étonné ».
Quant à J.-P. Gesson, il ne regrette rien.
« Je n'ai pas dit cela par hasard. Cette analogie vise la minorité qui bloque l'université par la force. »
Disons que quitte à comparer des étudiants à des Khmers Rouges, autant les qualifier de nazisme, l'antisémitisme en moins. Il y a de quoi crier au scandale. Imaginons un instant ces propos sortant de la bouche de Bruno Gollnisch, les mêmes ni plus ni moins. Je vous laisse imaginer la suite.
C'est grave d'en arriver à ce niveau là.
A force de creuser Jean-Pierre Gesson finira sans doute par trouver du pétrole en dessous de son bureau, après avoir croisé quelques ossements des victimes des pseudo tyrans du Campus Démocratique!
Logo de la Nouvelle République, 7 mars 1983.
Les Khmers rouges passent mal
« Marre des Khmers rouges. » Les propos du président de l'université Jean-Pierre Gesson dans nos colonnes mercredi n'ont pas été du goût de tout le monde. Yves Jean, le doyen de l'UFR de sciences humaines, a fait part de sa réprobation. « Cet amalgame est inadmissible de la part d'un président. » Thomas Monpioux, de la coordination étudiante estime, lui, que « cela pousse à la haine ». Stéphane Vauclin, enseignant-chercheur (Snesup) s'est dit « très étonné ».
Quant à J.-P. Gesson, il ne regrette rien.
« Je n'ai pas dit cela par hasard. Cette analogie vise la minorité qui bloque l'université par la force. »
Jean-Jacques Allevi
PS: retrouvez ici un article du Monde sur le mouvement LRU et les concessions du gouvernement.