Ah le mois de juillet, ça sent bon les vacances, le pastis (pour les amateurs d'anisette), le rosé-pamplemousse pour les autres, la mer et le sable chaud, tout ça...Mais aussi et surtout Juillet, c'est le mois du Tour de France. Cette épreuve qui s'étire sur plus de 3500km chaque année et réunit plusieurs millions de personnes sur le bord des routes. Un appel d'air idéal pour une amicale de Jean-Michel en manque de sensation.
Et ils sont là, dispersés dans la foule mais prêts à surgir du diable vauvert...pour faire chier! Ils se préparent sur le bord de la route où avec Bobonne dans le camping-car garé depuis une semaine sur une petite départementale à 1000m d'altitude, à 15km du premier 8 à 8 ou autre supérette Spar, et imbibés de pastis le jour de l'étape, ils passent à l'assaut. Armé de son drapeau et de sa bouteille d'eau, il court comme jamais il n'a galopé de toute sa vie à côté des Forçats de la Route qui en plus d'être concentrés dans leur effort, ont soit envie d'accélérer pour le dégager, en prenant le risque de se mettre dans le rouge, soit de lui mettre une patate. Car Jean-Michel, il court, il hurle, arrose les coureurs avec sa bouteille d'eau sur 10, 20, 100m, alors que les commentateurs TV répètent encore et toujours "qu'il ne faut pas courir à côté des coureurs". Mais Jean-Michel a réussi son coup, et en plus il est passé à la télé. Le quart d'heure de gloire est arrivé. Mais un peu plus loin, le reste du bataillon de Jean-Michel prépare ses gammes...histoire de faire chier, car le cyclisme, comme le Jean-Michelisme, c'est une affaire de valeurs avant tout!
En bonus, une archive du Tour de France 2013 (le coureur poursuivi c'est Tejay Van Garderen), dans l'étape de l'Alpe d'Huez. Je bénis le génie du "croche-patteur" sur ses 10 prochaines générations pour ce geste plein d'audace. Cet article est pour toi, héraut de l'anti-Jean-Michel!