Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : PourquoiPasPoitiers
  • : PPP, le blog intégral: tout sur tout et un peu plus que tout, d'avant-hier, d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain!
  • Contact

Spirit of the 1970's

Sunglasses-Cigare-cravate-et-gilet.JPG
Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
1930961_30625904006_410_n.jpg

Le Pourquoipaspédia

Sachez que...

http://img40.xooimage.com/files/6/e/8/logopb86-1176646.png

En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:14

Juin 1945

Les Actualités Françaises, 15 Juin 1945.

 

1ère visite présidentielle: Vincent Auriol

 

Les Actualités Françaises, 12 Juin 1947

 

2nde visite présidentielle: François Mitterrand

 

France 2, 10 Juin 1994.

 

3ème visite présidentielle: Jacques Chirac 

 

France 2, 16 Juillet 1999

 

4ème visite présidentielle:

François Hollande avec le Président allemand Joachim Gauck

 

Reuters, 4 Septembre 2013

 

Vers le dialogue avec les Alsaciens

Petit point historique: dans la division SS Das Reich, qui a commis ce massacre, figuraient des Alsaciens, incorporés de force, les "malgré-nous".

Robert Hebras, survivant du carnage a été condamné en 2012 par la cour de Colmar pour avoir mis en doute le "caractère forcé" de l'incorporation des Alscaciens dans la division Das Reich. Le 10 Juin 1944, 14 Alsaciens ont participé au massacre.

 

France 3 Alsace, 9 Juin 2004.

 

La délégation alsacienne à Oradour en 2004

 

France 3 Alsace, 10 Juin 2004.

Partager cet article
Repost0
9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 08:13

Logo Courrier International

 

ESPAGNE Les dix choses qui vont changer avec le nouveau roi
Les pièces de monnaie avec le visage de Juan Carlos, les noms des lycées et des mairies et même le nom de certains prix… des évolutions liées à l'arrivée du nouveau monarque, Felipe VI.

timbre-espagne-juan-carlos.jpg

 

Outre son importance dans la vie institutionnelle, le changement de souverain va se traduire par des différences dans le quotidien, depuis les pièces de monnaie jusqu'à la loge pour la finale de la Coupe d'Espagne de football. Le visage de Juan Carlos Ier, qui occupait nos porte-monnaie depuis 1975, va devoir être remplacé par celui de son fils. De même pour les timbres et les documents officiels. Ils seront établis au nom du nouveau souverain, Felipe VI. Don Felipe succèdera également à son père dans les écoles et les mairies. Il va devoir se faire tirer le portrait en tant que roi avec au moins cinq tenues différentes : en civil, en uniforme de chaque armée et en habit d'apparat.

Mais les nouveautés ne s'arrêteront pas là. Les prix “Prince des Asturies” (qui récompensent des travaux d'envergure internationale dans huit catégories) pourraient devenir “Princesse des Asturies”. On pourrait également voir changer le nom des hôpitaux, des universités et des rues. C'est certainement Don Felipe qui remettra la Coupe du roi. En parlant de football, il y aura une autre différence puisque le Real Madrid ne sera plus le club du souverain. L'Atlético est aujourd'hui plus “royal”, étant donné que Felipe VI en est supporter. Et à Noël, ce sera son tour de prendre place devant les caméras pour prononcer le discours traditionnel.

Quand y aura-t-il des pièces à l'effigie de Felipe VI ?

Les pièces de un euro sont frappées au portrait du chef de l'Etat espagnol. Juan Carlos Ier y a figuré depuis 1975, d'abord sur la peseta puis sur l'euro. Lorsque la fin de sa fonction de chef d'Etat sera confirmée, les euros à son effigie cesseront d'être émis. Si les choses vont au même rythme que dans les autres pays de la zone euro, comme en Belgique et aux Pays-Bas, les euros “philippins” pourraient être en circulation dans moins d'un an.

Ces euros seront-ils les premiers à l'effigie de Felipe ?

Ce ne sera pas la première fois que le visage de l'actuel prince des Asturies figurera sur une monnaie. Cela a déjà été fait en 2004 avec une édition de pièces commémorant ses noces avec Letizia Ortiz. Elles portent la date du 22-V-2004 et ont une valeur de 12 euros.

Quand présidera-t-il sa première Coupe du roi ?

Don Felipe essaiera de profiter de la bonne passe de l'Atlético [qui a remporté le championnat national cette année] et de voir son équipe jouer en finale de la Coupe du roi, le 30 juin 2015. Le lieu n'a pas encore été décidé, tout dépend des clubs qui seront finalistes.

Qu'adviendra-t-il des infrastructures portant le nom du prince des Asturies ?

Qui ne connaît un centre de soins, un parc public, un centre omnisports ou un lycée “Prince des Asturies” ? Plusieurs mairies se sont empressées d'annoncer qu'elles n'en changeront pas le nom. Du moins pas dans l'immédiat. L'expérience avec Juan Carlos laisse à penser que la plupart seront rebaptisées au fil du temps.

Un roi moins amateur de corrida ?

Tout le monde sait que la famille royale se divise en deux camps bien distincts : les taurins, représentés par Juan Carlos Ier et l'infante Elena, et les antitaurins, incarnés par la reine Sofia et l'infante Cristina. Felipe de Bourbon (peut-être sur la retenue en raison de son rôle de prétendant au trône) s'est généralement situé entre les deux. La présence du roi à la Corrida de la Beneficencia à Madrid est une tradition. Habituellement, le souverain reçoit les brindis des toreros et s'entretient avec eux après les festivités. Felipe VI le fera-t-il l'année prochaine ? Il est peu probable que ce soit avec son épouse : Letizia Ortiz est réfractaire à la fête taurine. Certes, on l'a vue en mantille, mais seulement dans les cérémonies militaires et/ou religieuses, pas dans les arènes.

Présidera-t-il le défilé de l'armée pour la première fois ?

Non. Le prince l'a déjà fait en 2013. Son père venait de se faire opérer de la hanche et ne pouvait pas être présent.

@Felipevi ou @Felipesexto ?

Ni l'un ni l'autre. Les réseaux sociaux devront attendre. Ces deux noms existent déjà sur Twitter mais aucun n'est celui du futur roi. On trouve également quelques imitations plus ou moins drôles ou revendicatives. La doctrine de la @CasaReal [@MaisonRoyale] veut qu'aucun membre de la royauté espagnole n'ait, présentement ou même dans le futur, de profil officiel sur les réseaux sociaux.

Du suspense à Noël ?

Du décor à la réalisation, de la mise en scène aux costumes et du ton au contenu, il y a déjà belle lurette que les discours de Juan Carlos Ier à Noël sont passés de classique à rétro. Sa première allocution sera, pour son fils, l'occasion d'opérer un virage radical par l'une des rares fenêtres par lesquelles la Maison royale s'adresse directement aux Espagnols. Et d'abandonner au passage les sempiternels “sentiments de fierté et de satisfaction”.

Que deviendra le tableau d'Antonio López ?

En 1994, la Maison royale a commandé au peintre Antonio López un portrait de la famille royale, qui se composait alors des souverains et de leurs trois enfants. Vingt ans ont passé et le tableau est toujours en cours de réalisation. López a affirmé qu'après de nombreux retards, il sera terminé à la fin de cet été. Juan Carlos Ier y apparaît comme un roi qui aura cessé de l'être lorsque l'œuvre sera livrée. “Je peins presque tous les jours et je n'arrêterai que lorsque je remettrai la toile, ce qui est prévu pour la fin de l'été, j'ai renoncé à tous les ateliers et je vais passer les prochains mois à travailler à ce tableau”, a assuré l'artiste.

L'adjectif “campechano” tombera-t-il en désuétude ?

“Campechano”. Dans la sixième acception du terme donnée par le dictionnaire de l'Académie royale espagnole (RAE) : adj. fam., sympathique, simple, peu enclin aux cérémonies et aux formalités. Lorsqu'on tape “rey juan carlos campechano” sur Google, on obtient environ 46 600 résultats. La recherche “principe felipe campechano” donne dans les 85 700 résultats. Cela signifie-t-il que Felipe VI perpétuera, voire consolidera l'étiquette la plus utilisée par les médias pour parler du roi ? Attention, même Google n'est pas infaillible. Une analyse très superficielle de la première page de résultats, à laquelle s'arrête la majeure partie des utilisateurs, montre que l'utilisation de “campechano” pour qualifier Felipe est davantage le fruit d'un trait d'humour, d'un effet de style ou d'animosité, que d'un point de vue sincère.
Partager cet article
Repost0
7 juin 2014 6 07 /06 /juin /2014 09:40

Mais que font le représentant(e)s de la Vienne?

Quid d'un XI des sénateurs?

Coupe du monde - Équipe de France de l'Assemblée

Mercredi 4 Juin 2014

On était à la présentation de l'équipe de France des députés

Il y a quelques semaines, les représentants de l'Assemblée nationale ont annoncé la création, Coupe du monde oblige, d'une équipe de France de football des députés. Ce mercredi, rendez-vous était donné dans l'un des salons de l'hémicycle pour dévoiler les membres de ce nouveau groupe Bleu. Entre franche rigolade et petits tacles placés.

 


  BFM TV, 5 Juin 2014

 

Le ciel est gris et il pleut dru ce mercredi sur la rue de l'Université. Aux portes du 128, une petite poignée d'observateurs se sèche et attend de passer les contrôles de sécurité. Les pièces d'identité dégainées et les caméras déposées sous l'objectif du tapis roulant, le temps est venu de pénétrer dans les lieux. À côté des voitures de fonction, les costards-cravates bavardent, téléphonent, se fendent de rires gras. Jeunes ou bedonnants, parfois les deux, tous ne se rendent pas à l'événement qui se tient au bout de l'allée. Vêtue selon les standards de la République, une femme indique alors le chemin : « À votre droite, s'il vous plaît ». Le salon est majestueux. Paré de dorures, boisé à souhait, verdure en arrière-plan, l'endroit sent bon les réunions politiques et les réceptions de circonstance. Au milieu du fatras de perches déjà présentes, un petit homme à la stature populaire est encerclé. Guy Roux, la voix molle et le verbe lent, répond aux premières sollicitations des journalistes. Il évoque l'équipe de France, le Variété Club de France et finalement son rôle dans cette équipe fraîchement formée. Pas le temps de développer que la foule se déplace. Successivement, Jacques Vendroux, puis Claude Bartolone aimantent les objectifs. Les principaux acteurs sont là, que le match commence.

Un groupe (presque) transpartisan

Du bas des petites chaises de fortune, le pupitre paraît bien garni. On stage, Jacques Vendroux, Régis Juanico, Eduardo Rihan-Cypel ou encore Guy Roux se partagent micros et Badoit. Aux premiers rangs, quelques députés et futurs membres de l'équipe s'échangent des regards complices. Pour ouvrir le bal, Claude Bartolone prend la parole en prenant soin de citer Paix et guerre entre les nations de Raymond Aron et de tracer un lien entre l'action des députés et le ballon rond. L'argumentaire est quelque peu bancal, mais qu'importe. Seule une anecdote sur la rencontre difficile du XV parlementaire français contre celui des All-Blacks arrache un sourire à l'assistance. Paraît-il qu'un homme à la tête de la Cour des comptes serait sorti du terrain au bout de 10 minutes dans un état de décomposition avancé… Juste avant de céder sa place, il présente le Graal : un maillot de l'équipe de France, floqué numéro 10 au nom d « Assemblée nationale ». Un nom très long pour une équipe de poids lourds.

 

 

View image on Twitter

 

  Pris sur le compte Twitter du député UMP Lionel Tardy.

Passés les discours de remerciements de la Fédé, Guy Roux présente sa liste : « Après des années, me voici enfin sélectionneur de l'équipe de France (…). J'ai toujours une grande peur qu'il arrive un accident de santé. Il est arrivé une fois un claquage, mais jamais plus. J'espère que ça va continuer ! » Hauts les cœurs, les femmes sont les premières citées. Elles sont 6, dont Marie-Arlette Carlotti et Barbara Pompili, à qui le short devrait aller à ravir. Chez les hommes, il y a du monde. Tellement que l'ami Guy oublie de tourner la page et les quelques noms restants. Parmi les têtes d'affiche, on retrouve Eric Woerth, Bruno Le Roux, Luc Châtel ou encore François Barouin. Une équipe médicale, ou plutôt « coupeuse de citrons » portera, entre autres, en ses rangs la bruyante Cécile Duflot. De l'UMP au PS en passant par l'UDI, les Verts et même l'extrême gauche, cette équipe se veut ainsi transpartisane. Ou presque. Marion Maréchal Le Pen et Gilbert Collard ne font en effet pas partie du groupe.

Des paroles et des actes

Avant même sa première rencontre, cette EDF des députés compte déjà deux capitaines : Eduardo Rihan-Cypel et Régis Juanico. Quand le discours du premier reste mesuré, celui du second dérive. Tancé par Jacques Vendroux sur son auto-nomination au poste de gardien titulaire, le socialiste patine. Il faut dire qu'un autre joueur prétend à la place de numéro 1. Au fond de la salle, Lionel Tardy et son envergure d'albatros trépigne. Lui qui se verrait bien garder les bois fait déjà face à la mainmise de certains sur la compo. Juanico s'en sort avec une pirouette locale : « Ruffier n'étant que remplaçant, un Stéphanois se devait d'être titulaire en équipe de France. » Lloris-Ruffier, Juanico-Tardy : même combat. Les gants déposés, Juanico reprend en vantant le diversité de l'effectif, mais s'enlise de nouveau : « Légère surreprésentation des députés des Français de l'étranger, mais bon, on va pas s'en plaindre, après tout, ils existent, comme nous. » Merde, Régis… La première affiche au profit du service de cardiologie pédiatrique de l'hôpital Necker annoncée (le 10 septembre contre le Variété Club de France qui comptera plusieurs pointures en son sein selon Jacques Vendroux, Yannick Noah étant la seule confirmation connue), les députés s'installent dans la pièce adjacente pour la traditionnelle séance photo.

 

Au milieu des crépitements, il est en un qui tente de se faire remarquer : Ramzy Hammadi, député à la litanie aisée, ose la blague : « Nous, on descendra du bus ! » Rire solitaire, regard gêné… Le trait d'esprit fait toutefois place aux interviews en petit comité. Pendant que Guy Roux parle d'Eduardo Rihan-Cypel, ce député « qui aurait pu jouer en National ou en CFA », l'intéressé s'adonne à une séance de jongles en mocassins. La technique est habile, le discours plus policé, notamment lorsqu'on l'interroge sur le schéma tactique : « On va faire des passes, jouer en bloc et mettre le collectif au service de nos individualités. » Ass.Nat, c'est le Barça ! Des individualités pourtant, cette équipe semble en compter. Au détour des discours, tous louent la patte gauche d'un certain Philippe Martin. Ce dernier assume, entre deux blagues sur l'état des croisés de Lionel Tardy : « J'ai une très bonne pointe de vitesse et une certaine qualité de centre. » Ailier solide, il ne tarde d'ailleurs pas à faire trébucher un Cyril Eldin en pleine tentative de dribble. La star de l'équipe est dure sur l'homme. Pour Claude Bartolone, l'heure du déj' approche. Après avoir refusé quelques échanges de la tête (on le comprend, les lunettes, c'est pas pratique), le chef de l'hémicycle regagne ses appartements. Pendant ce temps, Régis Juanico continue son marathon médiatique : « Vous savez, j'ai participé à plusieurs compétitions dans la Loire, en lancer du disque notamment. » Il est d'ailleurs l'un des derniers à demeurer dans la pièce, en compagnie de son co-capitaine Rihan Cypel, du loquace Razzy Hammadi et de coach Roux. Il est déjà 13h, soit le moment de rejoindre les tables de la cafet' pour s'y gaver des féculents. Le mot de la fin est toutefois réservé à l'ami Juanico, incité à s'exprimer en brésilien : « Tutto bene ». Gracias Régis.

La liste des 36 (sous réserve de modifications d'ici le 9 septembre) :

Eduardo RIHAN CYPEL Régis JUANICO Pouria AMIRSHAHI Christian ASSAF Alexis BACHELAY François BAROIN (UMP) Nicolas BAYS, Christophe BORGEL Marie-Arlette CARLOTTI Christophe CAVARD (Écolo) Luc CHATEL (UMP) Virginie DUBY-MULLER (UMP) Hervé FERON Hugues FOURAGE 
Jean-Marc GERMAIN 
Razzy HAMMADI 
Marietta KARAMANLI François-Michel LAMBERT (Écolo) Pierre-Yves LE BORGN Isabelle LE CALLENNEC (UMP) Bruno LE ROUX Arnaud LEROY Sandrine MAZETIER Édouard PHILIPPE (UMP) Barbara POMPILI (Écolo) François PUPPONI Gwendal ROUILLARD Nicolas SANSU (GDR) Lionel TARDY (UMP) Thomas THEVENOUD Olivier VÉRAN Fabrice VERDIER Patrick VIGNAL 
Eric WOERTH (UMP)

Coupeurs de citrons :

Patricia ADAM Cécile DUFLOT (Écolo) Joëlle Huillier Kléber MESQUIDA


Par Raphael Gaftarnik, au Palais Bourbon

Partager cet article
Repost0
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 13:29

 


Lui :
Je suis américain et je vis en Pennsylvanie
En 1944 j'étais sergent dans l'infanterie
Jeannette et moi on s'est mariés
C'était le mois de mai
Et l'on m'a parachuté sur un village Français
La guerre, Jeannette, je te l'ai racontée
Et dans mon cœur j'ai toujours gardé

{Refrain :}
Ensemble :
Les vaches rousses, blanches et noires
Sur lesquelles tombe la pluie
Et les cerisiers blancs made in Normandie
Une mare avec des canards
Des pommiers dans la prairie
Et le bon cidre doux made in Normandie
Les œufs made in Normandie
Les bœufs made in Normandie
Un p'tit village plein d'amis
Et puis les filles aux joues rouges
Qui donnent aux hommes de là-bas
Qui donnent aux hommes de l'amour
L'amour made in Normandie
Oh ! oui les filles aux joues rouges
Qui donnent aux hommes de là-bas
Qui donnent aux hommes de l'amour
L'amour made in Normandie

Elle :
Je suis américaine et je suis née à Philadelphie
En 1944 tu es parti loin de ma vie
J'ai mis dans ton blouson un peu de terre de notre pays
J'ai tremblé en écoutant la radio toutes les nuits
La guerre tu sais tu me l'as racontée
Mais dis encore, qu'as-tu rapporté ?

Lui :
La guerre, Jeannette, je te l'ai racontée
Et dans mon cœur j'ai toujours gardé
{x2}

Ensemble :
{Refrain x2} 

 

Partager cet article
Repost0
6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 07:02

Fusion-Limousin-Aquitaine.JPG

Pris sur Twitter, 3 Juin 2014.

Partager cet article
Repost0
5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 07:14

Logo-Centre-Presse-1965--2-.jpg

Si l'autoroute A-10 ne passe pas à Angoulême

LA CHARENTE MENACE DE FAIRE SECESSION!

 

Le 12 janvier 1971 les élus charentais envahissent la préfecture de Région à Poitiers, pour protester contre le choix du tracé de l'autoroute A10.

Cliché pris sur le site gastronomeruffec.wifeo.com

 

Une centaine de voitures, occupées par trois cents parlementaires, conseillers généraux et maires de la Charente, ont pris, après-midi, le départ de la "marche sur Poitiers", organisée par le Conseil général de ce département, pour protester contre les modifications apportées au tracé de la future autoroute A-10, entre Poitiers et Bordeaux.

 

Le 24 novembre dernier, au cours d'une conférence de presse à Poitiers, M. Albin Chalandon, ministre de l'Equipement, avait laissé entendre que cette autoroute, prévue initialement, pour suivre le tracé de la R.N. 10, ne passerait pas nécessairement par Angoulême et avait déclaré qu'il appartenait à la C.O.D.E.R.* de se prononcer sur ce tracé. Le 12 novembre, la C.O.D.E.R. Poitou-Charentes se montraità une large majorité favorable à un tracé passant par Niort, Saint-Jean-d'Angély et Saintes, évitant ainsi le département de la Charente. C'est pour montrer son mécontentement contre cette décision que le Conseil général de ce département, appuyé par les édiles municipaux, décidait, dimanche, à l'unanimité, d'organiser une marche de protestation sur la capitale régionale.

 

Deux points de ralliement

 

Deux points de ralliement avaient été prévus. Une quarantaine de voitures sont parties, peu après 14 heures du Pontouvre, à la sortie nord d'Angoulême. Rejointe à Ruffec, à la limite des départements de la Charente et de la Vienne, par les maires du Nord du département, le cortège, s'étirant sur plusieurs kilomètres, a continué en direction de Poitiers, où les protestataires devaient être reçus, à 16 heures par M. Vochel, préfet de région. A leur tête, M. le Docteur Peyraud, conseiller général de Confolens-Sud et maire de Briac, avait accroché, à l'antenne de son véhicule, son écharpe de maire.

Les conseillers généraux et les maires de la Charente devaient remettre, au préfet de région, une motion dans laquelle ils déclarent notamment:

"Considérant que le tracé naturel de l'A-10, le plus court et le plus économique au plan des achats de terrains à partir de Poitiers, la conduit à passer par Angoulême et Bordeaux, qu'associe étroitement une longue tradition de liaison directe ferroviaire et routière, que ce tracé revêt une importance primordiale pour la satisfaction des intérêts légitimes de l'Aquitaine et du Limousin en même temps que pour ceux de la région Poitou-Charentes, que rien, au contraire, ne peut justifier, sous prétexte d'assurer la désserte d'un secteur touristique atlantique à clientèle saisonnière, un tracé arbitrairement dévié à partir de Poitiers, par Niort, Saint-Jean-d'Angély, Saintes, Pons et Jonzac..."

 

La position d'Angoulême

 

"Considérant enfin qu'Angoulême est dans la région Poitou-Charentes, l'agglomération à la fois la plus peuplée et la plus industrialisée et qu'elle ne saurait accepter de voir son expansion économique menacée par la transformation en décision gouvernementale d'un avis donné par la C.O.D.E.R. Poitou-Charentes dans les conditions ci-dessus décrites, le Conseil général, conscient de la gravité de la situation et décidé à obtenir l'adoption du tracé passant par Angoulême, donne mandat à son président de constituer, au plus tôt, une délégation représentative des élus du département et des organisations socio-porfessionnelles et socio-économiques, en vue d'une intervention énergique et rapide auprès des autorités régionales et nationales, plus précisément auprès du Prmier ministre".

A propos d'Angoulême, Me Chiron, maire de cette ville, devait déclarer, en arrivant à la préfecture de région: "Pour nous, c'est une explosion. Nous ne pouvons admettre être les victimes de cette décision. En réalité, nous sommes un département à part entière. L'avenir de la région tient à cette union. En tout état de cause, je ferais tout pour qu'Angoulême ne soit pas oubliée."

 

Circulation ralentie sur la R.N. 10

 

Long de plusieurs kilomètres, le cortège empruntait le R.N. 10, pour atteindre, vers 16h30, la préfecture de région. C'est dans un concert de klaxons que les véhicules envahissaient rapidement la place de la Préfecture de Poitiers, où un service d'ordre canalisait les voitures sur près de la moitié de la place. Rapidement, il fut nécessaire de neutraliser le sens giratoire, pour éviter l'engorgement de la circulation.

 

Echarpes en bandoulières

 

Se regroupant dans la cour de la préfecture de région, les Charentais élus mettaient leurs écharpes et sous la conduite de MM. Guy Pascaud, président du Conseil général, Marcilhacy, sénateur, Rethoret, Alloncle et Lafond (remplaçant de M. Felix Gaillard), députés, pénétraient dans les salons de la préfecture, où chaises et micros avaient été mis à leur disposition. M. Inizan, directeur de cabinet, qui les recevait, alertait alors le préfet de région, M. Vochel.

 

Des hauts-parleurs dans les salons

 

D'emblée, M. Guy Pascaud, au nom du Conseil général de la Charente, expliquait au préfet les motifs de cette montée sur Poitiers. "Il faut que vous sachiez que la population charentaise est ulcérée par cette décision qui touche le tracé de l'A-10. Il s'agit d'une voie internationale. C'est donc au gouvernement de décider et voilà que l'on interroge une instance régionale". En lisant la motion, le président du Conseil général appuya, en termes fermes les propos contenus dans ce texte.

(A suivre :les Charentais menacent!)

Centre Presse, Mercredi 13 Janvier 1971

*Note de PPP: COmmision de Développement Economique Régional.

Partager cet article
Repost0
4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 07:35

Un sujet totalement censuré dans la Chine de ce début de XXIème siècle

Les affrontements du week-end des 3 et 4 Juin 1989

 

Antenne 2, Lundi 5 Juin 1989

 

L'homme de la place Tian'anmen

 

Antenne 2, 20h, Lundi 5 Juin 1989.

 

Le début de la reprise du contrôle de Pekin

 

Antenne 2, 20H, Mercredi 7 Juin 1989

 

Un documentaire sur l'ensemble du mouvement étudiant du Printemps 1989

 

Arte, Mystères d'Archives (de Serge Viallet), Juillet 2011.

Partager cet article
Repost0
2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 23:10
"Réformer les territoires pour réformer la France"

CARTE-REGIONS-FRANCE--2017.png

Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.

Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.

Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français.

Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.

Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.

La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.

Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays c’est de compter 36700 communes.

L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.

Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.

L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.

Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.

Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.

Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.

Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en œuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.

L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.

Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.

Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.

François Hollande

Tribune publiée dans la presse quotidienne régionale datée du 3 juin 2014

 

Comparaison de la France des régions telle qu'elle existe aujourd'hui et celle qui est pour le moment prévue pour 2017

carte-france-regions-2014-et-2017.png

Partager cet article
Repost0

POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
500095 visites.062.JPG

Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
http://www.forum-auto.com/uploads/200511/vignet_1133117787_1979.jpg

http://www.forum-auto.com/uploads/200504/vignet_1114629809_78fa.jpg
http://www.forum-auto.com/uploads/200512/vignet_1133556357_77.jpg