France Inter, Lundi 21 Novembre 2016.
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France Inter, Lundi 21 Novembre 2016.
Trois questions à...
Par François Beaudonnet
Le 4 décembre 2016, le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, organise un référendum sur le projet de réforme institutionnelle le plus importante depuis 1945. Problème: le texte a déjà été adopté par le Parlement. Pourquoi alors avoir choisi de faire voter les électeurs? La réponse de François Beaudonnet, correspondant de France 2 à Rome.
En quoi consiste cette réforme?
Il s’agit d’une réforme essentielle du fonctionnement du système démocratique italien. Son objectif est de mettre fin au bicaméralisme parfait, coupable d’avoir rendu le pays ingouvernable : Rome a en effet eu pas moins de 63 gouvernements en 60 ans!
Pour ce faire, elle vise à réduire les pouvoirs du Sénat, qui ne pourra plus renverser le gouvernement. Elle modifie du même coup cette institution en réduisant le nombre de sénateurs (100 élus contre 315 actuellement). Ils ne seront plus élus au suffrage universel direct mais par les conseils régionaux.
Par ailleurs, cette réforme institutionnelle redessine également le partage de compétences entre l’Etat et les régions, désormais comptables de leurs propres dépenses.
C’est donc la réforme institutionnelle la plus profonde depuis la Seconde guerre mondiale. Si le «oui» l’emporte, le pays en sortira profondément modifié. Si c’est le «non», plus personne n’osera remettre l’ouvrage sur le métier pendant plusieurs décennies.
Pourquoi Matteo Renzi entend-il passer par un référendum pour faire adopter ce texte?
C’est d’autant plus étonnant que le texte de la réforme a été adopté par le Parlement au printemps dernier.
Cette décision est sûrement le fruit d’un «jeu psychologique», proche de celui qui animait Jacques Chirac en 1997 lorsqu’il a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale.
Arrivé au pouvoir en 2013 après un «putsch» interne au Parti Démocratique (PD, centre gauche), Matteo Renzi a tout d’abord bénéficié d'un large soutien populaire durant les premiers mois. Il symbolisait la jeunesse et l’envie de changement. Aux élections européennes de mai 2014, son parti a d’ailleurs remporté le scrutin avec 42% des voix.
Cette popularité personnelle a progressivement baissé, avec la réforme du marché du travail, le «Job Acts», et surtout avec une croissance qui est restée très faible. Depuis trois ans, les Italiens vivent de plus en plus mal le décalage entre le discours de leur Premier ministre, en permanence axé sur la thématique du «ça va mieux», et la réalité de la crise économique qu’ils perçoivent dans leur quotidien.
Par le biais de ce référendum, Matteo Renzi espérait donc se donner une légitimité populaire. Mais c’est un choix extrêmement risqué: le président du Conseil italien n’a, semble-t-il, pas senti «le vent tourner». Il a surestimé ses forces et celles de son parti, dont une frange minoritaire ne le soutient même pas.
Les sondages sont très contradictoires sur le scrutin. Matteo Renzi risque-t-il vraiment de le perdre? Pourquoi a-t-il, dans un premier temps, personnalisé le vote en le présentant comme un scrutin sur son sort, avant de revenir sur ses propos?
La probabilité que Matteo Renzi perde son pari est élevée. J’avais été très surpris de constater qu’il mettait sa démission dans la balance. On sait en effet qu’en cas de référendum, les électeurs ne répondent jamais à la question qui leur est posée, mais qu’ils disent «oui» ou «non» à un gouvernement et surtout à son chef. Quand Matteo Renzi a senti que le piège du plébiscite personnel – piège qu’il a lui-même tendu – était en train de se refermer sur lui, il a fait machine arrière. Il a d’ailleurs repoussé la date du scrutin, qui devait dans un premier temps se tenir en octobre.
Mais le mal était fait : une «coalition du non», regroupant – entre autres – les partis populistes du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue du Nord, s’était constituée. Aujourd’hui, Matteo Renzi est entré en campagne électorale pour sauver «sa» réforme mais surtout son poste de Premier ministre. Si le «non» gagne, l’Italie entrera dans une période d’instabilité politique, mais aussi économique, qui inquiète l’Europe entière.
François Beaudonnet, geopolitis.francetvinfo.fr, 13 Octobre 2016.
J'ai trouvé ce document par hasard durant mon mémoire de recherche aux Archives Départementales de la Vienne en 2008/2009.
L'enveloppe était vide. Les petits diablotins de mon esprit m'ont suggéré de la prendre. Mais la sagesse a prévalu, comme à chaque fois: l'enveloppe se trouve toujours rue des Champs-Balais. Toutefois je ne sais plus dans quelle liasse on peut la retrouver...
En janvier 1978, Jacques Chirac est maire de Paris depuis Mars 1977, et député...de Corrèze depuis Novembre 1976, et Président du Conseil Général de...la Corrèze depuis 1970. #Multifonctions
Le grand leader révolutionnaire s'était transformé en objet publicitaire pour Adidas avec ses fréquentes apparitions en survêtement
En bonus, le "scandale" de sa première visite officielle en France (une seconde aura lieu en 1996 pour le décès de François Mitterrand) où Fidel Castro se trouvait à quelques mètres de Bill Clinton
Arte, Septembre 2016.
Le cheval de Troyes aurait plutôt tendance à être un tocard: c'est pour cela qu'il se sent bien représenté par François Baroin
Non mais sérieux quoi! L'article était instructif sur le sport-business qui est un pilier de ce secteur, hélas, mais c'est ainsi (et puis si un petit bifton peut nous éviter de salir notre maillot avec de la pub, j'approuve). Quand soudain, comme si mon tibia avait percuté une table basse, je suis tombé sur ce passage: "un bon "cheval de Troyes pour entrer...".
Vous n'avez plus les moyens de vous payer un correcteur l'Equipe? Je veux bien, que vous soyez le journal "du sport et de l'automobile" (et aussi à une époque du hippisme, bien que le tiercé ne soit guère traité dans vos désormais petites colonnes), mais quand même, lorsque vous faites le choix d'une métaphore, vérifiez la plutôt deux fois qu'une.
Alors, voilà, il ne faut pas confondre:
- le Cheval de Troie de la mythologie grecque, construit par Epéios pour envahir la cité de Troyes assiégée depuis plusieurs années:
- le Cheval de Troie en informatique, qui est un logiciel malveillant;
- le Cheval de Troie qui est un restaurant dans le XIIème à Paris;
- le Cheval de Troyes qui est un bourrin dans la ville de Troyes, dans l'Aube (RIP). Mais cela dit, il ne doit pas y en avoir beaucoup. Sinon, le cheval ne doit pas être très heureux en milieu urbain.
Mélanger Troie et Troyes: "Comme un symbole" aurait titré le journal l'Equipe...
L'Identité Heureuse
(qui a la super-pêche)
Conseiller de Paris de 1983 à 1995
Maire de Bordeaux de 1995 à 2004, le redevient en 2006
Député de 1986 à 1993 puis de 1997 à 2004
Ministre délégué de 1986 à 1988
Ministre de 1993 à 1995 puis en 2007 puis de 2010 à 2012
Premier Ministre de 1995 à 1997
45 années cumulées de mandats électifs et 8 années en tant que membre du gouvernement
Le Courage de la Vérité
(et de faire la tronche)
Député de 1981 à 1993, de 1997 à 2002, en 2007, et depuis 2012
Président du Conseil Général de la Sarthe de 1992 à 1998
Ministre de 1993 à 1997, puis de 2002 à 2005
Président du Conseil Régional des Pays de la Loire de 1998 à 2002
Sénateur de 2005 à 2007
Premier Ministre de 2007 à 2012
33 années cumulées de mandats électifs et 12 années en tant que membre du gouvernement
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)