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Spirit of the 1970's

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 08:41

Giscard-efface-l-ardoise-des-7-ans.JPG

La Nouvelle République, Début Mars 1981.

 

Antenne 2, Lundi 2 Mars 1981, 20H.

 

"UN CITOYEN-CANDIDAT, PAS UN PRESIDENT-CANDIDAT"

 

Voici l'intégralité du discours du président Giscard d'Estaing du Lundi 2 Mars 1981, diffusé à 19H, puis dans le JT d'Antenne 2 de 20H.

 

"Françaises, Français,

 

Mes chers amis,

 

Dans un peu plus de cinquante jours, vous voterez pour le premier tour de l'élection présidentielle. A ce sujet, j'ai trois choses à vous dire.

Je vous rendrez le pouvoir que vous m'avez confié en mai 1974. Ce pouvoir, je me suis efforcé de l'exercer pour le bien de la France, et aussi celui des Français dans la mesure de mes moyens. Je n'ai jamais pensé qu'il m'appartenait. J'ai toujours su qu'il était à vous, qui me l'avez confié pour la durée de mon mandat. Je vous le rendrai intact.

Je veux aussi remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont aidé, par leur soutien, à assumer ma tâche dans ces temps difficiles. Ce ne sont pas les Français les plus bruyants. Ce ne sont pas non plus ceux dont la vie est la plus aisée, mais je les ai reconnus. Ce sont ces Françaises et ces Français qui ont fait, qui font, et qui demain feront la France.

Qu'elle est à deux mois de l'élection la situation politique de notre pays? La crise économique, avec les mécontentements et les inquiétudes qu'elle engendre, et que je comprends, pèse sur les esprits.

L'opposition demeure identique à elle-même, avec les mêmes dirigeants acharnés depuis 1958 dans leur lutte contre la Vème République, dirigeants condamnés par la force des choses, soit à gouverner avec les communistes, soit à trahir leurs électeurs, après avoir bénéficié de leurs votes, ce qui n'irait pas sans secousses graves. Proposant pour sortir de la crise des formules étatiques et bureaucratiques, qui ont échoué partout, et dont les défenseurs ont été chassés du pouvoir.

En même temps, toutes les informations indiquent, de manière évidente, qu'aucun autre candidat, ne pourrait l'emporter contre l'opposition.

Chacun de vous peut comprendre, par un raisonnement simple, qu'il serait conduit à coup sûr et malgré lui, vers une société dont il ne veut pas, et vers une décadence politique et économique, qui s'observe ici et là.

Tout l'effort de rétablissement et de remise en ordre, tout le travail courageux des Français pendant les dernières années, serait dissipé en quelques mois. Adieu alors, la solidité du Franc, et la liberté d'entreprise. Adieu l'indépendance nucléaire et le rôle de l'indépendance dans le monde. On l'a vu se produire ailleurs, on le verrait aussi chez nous.

Nous ne pouvons pas accepter que le sort de la France se joue de cette manière. Elle ne peut pas être enchaînée à une fatalité qui l'entraine dans la direction contraire à celle où elle veut aller. Je ferais tout ce qui dépend de moi pour le lui éviter.

Et je vous demande de lutter contre cette mauvaise fatalité, et d'apporter votre soutien personnel aux progrès de la France.

La France mérite un vrai débat démocratique. Où la voix de la raison et du coeur, de la liberté et de la solidarité, se fasse entendre et finalement, j'en suis sûr, l'emporte.

 

J'ai décidé de me présenter à l'élection présidentielle pour un septennat nouveau. Pourquoi? Comme président, je n'y ai aucun droit particulier. Et personne ne me doit rien.

Mais pendant les sept années où j'ai veillé avec la France, j'ai connu ses problèmes et ses difficultés, j'ai aperçu son avenir, j'ai cherché et compris ce qu'il doit être fait pour qu'elle soit forte, heureuse et fière, et pour qu'elle s'adapte avec confiance dans ses possibilités qui sont grandes, au monde qui vient. Je vais vous le proposer.

Je ferais donc campagne. De quoi s'agit-il? De choisir un président pour la France, qui la représente dans le monde, qui anime et oriente sa politique à l'intérieur. Ce président ne peut pas être l'homme d'un parti. Je ne solliciterai l'investiture d'aucune organisation. Je n'accepterai aucun engagement, combinaison, ou manoeuvre.

C'est pourquoi je fais appel à toutes les Françaises et à tous les Français, pour que ce soient eux qui organisent leur soutien, à partir de leur ville, ou de leur terroir. Eux qui s'expriment et eux qui l'emportent.

Je ne cherche pas à recruter des partisans. Je cherche à réunir les Français. Je ne ferai pas appelle à la haine et à la véhémence. Mon rôle n'est pas de déchirer le tissu national. Il est de le recoudre. C'est pourquoi je ferai appelle à la raison et l'unité pour travailler et vivre ensemble.

Le Président de la République, continuera sa tâche jusqu'au bout ce qui est son devoir. Le candidat s'en distinguera entièrement. Je ne serai pas un président-candidat mais un citoyen-candidat.

Ma campagne comportera deux étapes: jusqu'à la fin du mois, en raison de mes fonctions, une campagne d'informations et d'explications. Puis à l'ouverture de la campagne officielle, une campagne de rencontres sur le terrain, avec vous.

Cette campagne, je ne la cueille pas comme une épreuve, mais comme une délivrance. Pendant sept ans, mon devoir d'Etat et la réserve nécessaire à ma fonction, m'ont interdit de m'exprimer en toute liberté. Enfin, je vais pouvoir vous dire d'homme à homme, ce que j'ai dans l'esprit, et sur le coeur. Je rendrai compte de mon mandat. Je montrerai comment j'ai respecté les engagements pris en 1974.

Je dirais les motifs et les circonstances de toutes les décisions importantes de mon septennat. Je montrerai comment, dans la crise économique la plus grave que le monde ait connu depuis cinquante ans, la France a fait face et a préparé son avenir; comment elle a progressé dans son niveau de vie, mais aussi dans sa justice sociale vis-à-vis des personnes âgées, des handicapés, des familles, des travailleurs manuels, comment elle a protégé sa liberté, comment elle a organisé sa sécurité, comment elle a agit pour la paix, qui était mon premier souci, et pour laquelle j'ai pris des risques personnels.

 

Je dirais quels problèmes nouveaux se posent à nous, notamment à notre jeunesse, pour son emploi et pour son avenir et comment nous pouvons les résoudre: ce sera l'engagement central de ma campagne.

Je ne ferais aucune promesse qui ne puisse être tenue.

 

Un mot personnel avant de vous quitter. Dans ce débat, mon sort n'a pas d'importance; il n'en n'a ni pour vous, ni pour moi. Tout s'efface devant le seul choix qui compte: celui du meilleur avenir pour la France. Et ce choix là, vous le tenez entre vos mains.

 

Bonsoir."

 

Avec l'aide la Nouvelle République, Mardi 3 Mars 1981.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:19

 

Claude Guéant pour ‘El País’ : le soldat xénophobe de Sarkozy
12/02/2012
Ce week-end, le principal quotidien espagnol “El País” revenait sur la polémique allumée par Claude Guéant au sujet de la valeur des civilisations et en profitait pour dresser un portrait sans concession du Ministre français de l’Intérieur, “bélier de la dérive de l’ultra-droite”.

Voici l’article en intégralité dans sa traduction française (certainement pas parfaite puisque réalisée par mes soins)…*
______________________

Le soldat xénophobe de Sarkozy

 

Claude Guéant est le Ministre de l’Intérieur, de l’Immigration et du Culte du gouvernement français. A ce titre, il est chargé de veiller à la sécurité, de réguler les flux d’immigrants et de faire respecter la loi sur la laïcité. Mais en réalité, Guéant est beaucoup plus que cela. Xénophobe et raciste sans faire de mystères, tour à tour affable et énigmatique, cet homme maigre de 67 ans – qui fut préfet et omnipotent secrétaire général de l’Elysée avant de devenir ministre – est aujourd’hui le gardien des essences rances de l’ultra-droite française, le Jean sans peur qui permet à Nicolas Sarkozy de courtiser les votants du Front National sans lui laisser tout le prestige.

Les médias satiriques dépeignent généralement Guéant comme un fonctionnaire du régime de Vichy, et avec son visage anguleux et l’excès de zèle qui le caractérisent, il n’est pas difficile de l’imaginer traiter avec le Maréchal Pétain. Nommé Ministre en février de l’an dernier, Guéant s’est révélé digne successeur de Brice Hortefeux, un des personnages les plus irascibles de l’entourage présidentiel, mouillé dans tous types d’affaires troubles et qui fait usage avec grande aisance de l’argot de la flicaille.

Guéant est plus raffiné qu’Hortefeux, on pourrait presque parler d’intellectuel, l’idéologue de la sécurité et de l’identité. Quand il occupait le poste de numéro deux de l’Elysée, il fut co-auteur avec Maxime Tandonnet du tristement célèbre discours contre les gitans prononcé à Grenoble en juillet 2010, point de départ d’expulsions massives de milliers de Roms. Depuis lors, sa priorité a été de faire baisser les chiffres de la délinquance (objectif raté) en les associant autant que faire se peut à l’immigration (avec succès), de compliquer la vie des Français ayant des ancêtres étrangers et obligés de prouver leur nationalité, et de redoubler la dérive xénophobe avec des phrases et des actes qui lui ont valu une distinction ironique de la part du Front National : Marine Le Pen lui a proposé de devenir membre d’honneur du Front National pour avoir fait siennes toutes ses idées.

A prononcer des phrases comme “les Français n’ont plus l’impression d’être chez eux”, à appeler “croisade” la bataille de Sarkozy pour intervenir en Libye, à suspendre en personne le trafic des trains en provenance d’Italie alors que quelques centaines de Tunisiens essayaient d’arriver en France, et à envoyer des circulaires aux entreprises pour qu’elles donnent la priorité aux embauches de boursiers français, Guéant a fini par faire un trou dans le coeur de la France peureuse.

Tout cela a converti Guéant en grand artisan de la droite pour la prochaine présidentielle. Il y a quelques jours, la ministre a marqué un tournant confirmé hier par Sarkozy dans une interview au Figaro, en soutenant devant un groupe de jeunes du syndicat UNI : “A la différence des relativistes de gauche, nous pensons que toutes les civilisations ne se valent pas”.

La phrase a déclenché des réactions indignées pensant une semaine, et bien que cela ait coûté au ministre une broncha historique à l’Assemblée Nationale, cela a permis de comprendre que Sarkozy va se jeter dans les thèmes de l’immigration, de la sécurité et de l’identité pour tenter d’arracher les votes aux FN et de réduire la distance qui le sépare de François Hollande (aujourd’hui, 7 ou 8 points).

Mardi, Serge Letchimy, l’unique parlementaire noir que compte les 555 de l’Assemblée*, député socialiste né en Martinique, a répondu à Guéant avec un discours enflammé. Entre deux citations de Montaigne et de Voltaire, il l’a accusé de ressusciter l’esprit du colonialisme et du fascisme pour chercher l’appui de la France la plus obscure et la plus nostalgique : “Vous, Monsieur Guéant, qui confondez immigration et invasion, vous qui privilégiez l’ombre, vous nous ramenez chaque jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration”, a dit Letchimy.

“Le régime nazi, si soucieux de purification, était-ce une civilisation ? La barbarie de l’esclavage et de la colonisation, était-ce une mission civilisatrice ?”, a demandé le député. Alors que le Ministre riait aux éclats et mimait l’étonnement, le Gouvernement et la majorité abandonnèrent l’hémicycle. Letchimy expliqua ensuite : ‘Il y a une déclaration extrêmement bien pensée et conçue qui considère que toutes les civilisations ne se valent pas. Nous ne pouvons nous taire devant de telles paroles. Quelqu’un qui est issu de cet ignoble procédé appelé “esclavage” ne peut pas se taire.”

Visiteur régulier des dictateurs arabes et africains, Guéant vit heureux aux premières loges. Il dit que son objectif est de “réduire la distance entre les Français et leurs élites”, que “les Français veulent que la France reste la France”. Et bien que certains pensent qu’il ne contrôle pas ses pulsions, et que beaucoup parmi la droite républicaine ressentent de la honte à le voir faire des grimaces excessives à l’Assemblée quand quelqu’un le critique, il peut compter sur les faveurs du chef. Devant rien de moins qu’Angela Merkel, Sarkozy a défendu la phrase de Guéant sur les civilisations en affirmant : “C’est du sens commun”.

 

Miguel MORA


 

*NdPPP: l'article a été pris, après demande, sur le site lestentatives.wordpress.com.

Cependant, il y a une erreur à ma connaissance, sur le nombre de députés. Jusqu'à la VIIème législature (1981-1986), il y avait 491 sièges de députés. Depuis la VIIIème législature (1986-1988), il y en a 577. D'ailleurs, la révision constitutionnelle du 23 Juillet 2008 a inscrit à l'article 24 de la Constitution de 1958 le nombre de députés que pouvait comptait l'Assemblée Nationale.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 10:30

Logo SUD OUEST 2000

 

Mercredi 30 mars 2011 à 06h00 | Mis à jour le 30 mars 2011 à 10h44
Par élisa artigue-cazcarra

 

Johnny lui gâche la vie

Fan du chanteur, sa mère lui a donné le prénom de la star. Un fardeau pour ce Palois de 23 ans qui se bat en justice depuis plus d'un an pour en changer et se faire appeler Karim

 Les « Ah que coucou ! », Johnny-Karim Layre les endure depuis l'enfance et n'en peut plus de « ce prénom ridicule ». ph. thierry suire Les « Ah que coucou ! », Johnny-Karim Layre les endure depuis l'enfance et n'en peut plus de « ce prénom ridicule ». ph. thierry suire

 

On voit d'ici les fans du chanteur crier au scandale et, à l'inverse, la réaction compréhensive de ceux pour qui « Allumer le feu » est à la poésie ce qu'un sandwich SNCF est à la gastronomie. Johnny Layre, un Palois de 23 ans, déteste son prénom qu'il trouve « ridicule ». Il le doit à sa mère, une inconditionnelle d'Hallyday. « Dès qu'elle a eu un fils, elle a voulu l'appeler comme lui », se désole le garçon qui se bat depuis plus d'un an en justice pour se faire rebaptiser Karim, son second prénom qu'il tient de son père.

 

Marre des moqueries

 

« Je n'ai rien contre l'artiste, même si je n'ai jamais aimé ses chansons. Surtout, j'en ai marre des moqueries. Des "Ah que coucou !" quand j'arrive quelque part, des "Johnny, comme Johnny Hallyday ?" accompagnés de sourires en coin lorsque je dois décliner mon identité, à la banque ou ailleurs. J'en peux plus ! »

Cette « souffrance », ce menuisier l'endure depuis tout petit. Le déclic arrive à l'âge de 15 ans ; l'idée ne le quittera plus de laver « l'injure ». Car il ne désire pas seulement être appelé Karim, comme la loi l'y autorise en permettant l'emploi de prénoms usuels. Non, il veut supprimer Johnny… de son état civil. Il ronge donc son frein jusqu'à sa majorité et s'ouvre de ses difficultés aux éducateurs du foyer dans lequel il vit. L'équipe l'aide à engager une procédure devant le tribunal de grande instance de Pau. Le juge des affaires familiales, dont dépendent ces dossiers, est saisi. D'un naturel timide, Johnny-Karim Layre ne trouve pas les mots pour exprimer son mal-être face au magistrat.

Résultat, il est débouté en première instance. Le demandeur « ne fournit aucune pièce au soutien de sa demande et ne justifie pas d'un intérêt légitime », indique le jugement du 20 mai dernier. « Je n'ai pas compris, réagit le Palois, très déçu. Je suis majeur, j'ai quand même le droit de me faire appeler comme je veux ! »

Sauf que ce n'est pas si simple. Si se choisir un prénom ou un surnom est à la portée de tous, modifier celui qui est inscrit sur ses papiers nécessite l'aval de la justice et donc le respect de l'article 60 du Code civil. Pierre angulaire de ce texte, « l'intérêt légitime ». « En clair, la personne doit démontrer au juge qu'elle a une bonne raison de vouloir changer de prénom. Ainsi, il ne suffit pas de dire qu'il est ridicule, encore faut-il le justifier, notamment par des témoignages de proches », explique Christine Lamothe, présidente de la chambre de la famille du tribunal de grande instance de Pau, où sont traitées, tout au plus, une dizaine de procédures de ce type par an.

« Cette notion juridique vise à protéger le prénom des lubies ou des changements d'humeur », précise-t-elle. Des exemples d'intérêts légitimes accordés par la justice ? « Des motifs d'ordre religieux, liés au caractère ridicule ou traumatisant, ou encore la francisation d'un prénom, le transsexualisme, etc. Cette notion est ouverte et sera chaque fois examinée concrètement dans le cas de la personne », poursuit la magistrate.

Décidé à gommer Johnny de sa vie, le jeune Palois a fait appel du premier jugement. « Nous avons produit des attestations de sa famille qui prouvent qu'il n'a jamais supporté ce prénom et s'est d'ailleurs toujours fait appeler Karim par ses proches », souligne son avocate, Me Camille Lacaze. « Pour moi, ce sera une renaissance », lâche son client, plein d'espoir en pensant à la date du 11 avril. Ce jour-là, la cour d'appel de Pau rendra sa décision.

 

EPILOGUE: le 11 Avril 2011, Johnny est devenu Karim. Pour pouvoir changer de prénom, il faut avoir un intérêt légitime à cela. C'est ce que vous pouvez trouver comme informations (avec explications des démarches) sur service-public.fr

 

En bonus, l'extrait d'un commentaire de Fantomette sur Sud-Ouest.fr:

"A sa place, je garderais Johnny....
Parce que Karim, avec la montée du F N, j'ai bien peur que çà ne lui joue des tours un jour.
Et puis Karim Layre, il va bien finir par trouver un malin qui va lui assener un "Himmler",et du coup il va regretter Johnny."

 

Posté le 31 Mars 2011 à 0H53. Avec un peu de chance, il ne connait pas Himmler...

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 11:00

Le boulon commence à fondre...

"Et si je vous traîte de sale con?"

 

 

  Le boulon a été fondu...

"Taisez-vous!!!"

Jérôme Guedj (président du Conseil Général de l'Essonne):

"On va essayer de vous mettre en vacances dans quelques semaines"

 

 

France 3 Ile-de-France, Emission : "La voix est Libre" Samedi 25 Février 2012. 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 11:08

Logo NR 21 Mars 1975

 

Arts et spectacles

 

Vinyl ou C.D.: la guerre?

 

VINYL-CD-la-guerre.JPG

 

La bonne vieille cire prend toujours sur les amateurs de disques anciens. Quatrième bourse aux disques à Buxerolles, demain, pour juger sur pièce (rare).

 

INCONDITIONNEL des disques rock des fifties, Jean-Louis Rose, à l'enseigne du "Disque d'Or", rue E. Grimaux, vous le dira. Le vinyl, en disque neuf, ne fait plus qu'un pour cent des ventes, mais en occasion, il pulvérise les records, avec 80% de disques vendus. "Une partie de la clientèle veut du vinyl à tout prix".

Avec le Compact Disc qui inonde le marché, on leur a mis le couteau sous la gorge. On ne leur a pas laissé le choix. Le Compact Disc, inusable, c'est un mythe. Un C.D. s'abîme comme un disque vinyl lors d'une manipulation maladroite. On m'en emmène tous les jours qui sont "destroy".

Actuellement, 15% des Compact Discs sont musicalement impeccables. Le reste est repiqué sur des 33 tours, voire des 78 tours anciens. Et on n'a pas un son meilleur qu'à l'époque. En revanche, les C.D. enregistrés actuellement dans de bons studios, comme le dernier Dire Straits, ont un super son".

Jean-Louis Rose a lancé il y a quatre ans une bourse aux disques pour les collectionneurs en manque, qui voyaient arriver gros comme une maison les nouveaux supports destinés à remplacer le vinyl. Les bourses aux disques, c'est aussi un moyen de se frotter à d'autres collectionneurs venus de Paris ou Bordeaux pour trouver des pièces rares.

La salle du Planty à Buxerolles est une fois l'an le passage obligé des collectionneurs de Poitiers et de la région. Jean-Louis Rose dans son magasin de la rue E. Grimaux, a eu l'occasion de les cataloguer: "Les 20 à 25 ans sont attirés par la new wave des années 80, la pop des années 70 Jimi Hendrix, le Velvet Underground, les Doors. La clientèle ouvrière a une affection particulière pour Johnny. Les 40-50 ans sont attaché à des disques particuliers, avec une nostalgie pour les Stones. Comme pour le prix du baril de pétrole, on assiste parfois à une décote de certains disques, par exemple la version anglaise de Mylène Farmer, "Maman a tort". En revanche, on assiste un regain d'intérêt pour le rockabilly."

Jean-Louis Rose, derrière son comptoir exigü, confirme la bonne tenue de la IVè bourse aux disques, avec 50 marchands de toute la France et d'Angleterre. Des disques rares et pourquoi pas des C.D. Mais aussi des pin's et bandes dessinées. Gérard Millet, de Châtellerault, amènera avec lui la première B.D. en espéranto d'Astérix!

 

-IVème bourse aux disques demain dimanche 8 décembre, salle du Planty à Buxerolles, de 9hà 19h sans interruption. Bar et casse-croûte. Entrée 10F.

 

Gédé

 

La Nouvelle République, Samedi 7 Décembre 1991.

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 11:09

A l'heure où l'Europe, avec la France et l'Allemagne en tête, tape sur la Grèce, souvenons-nous que nous fûmes les premiers à laisser déraper nos finances publiques, avec les résultats que l'on connait aujourd'hui!

2011: 5,5% de déficit budgétaire et 85,3% de dette publique!

 

 

Record d'Europe du déficit

 

La France fait la course en dette!

 

 

On est les champions!

 

Enfin un médaille d'or: en 2003, la France est devenue championne d'Europe des déficits publics. Le 1er mars, l'Insee a dû reconnaître que le total des déficits (budget de l'Etat, Sécurité sociale, assurance-chômage, collectivités locales) a atteint 4,1% du produit intérieur brut (PIB). 4,1% après 3,2% en 2002, 1,5% en 2001, 1,4% en 2000 et voilà comment Chirac, Raffarin et Mer* ont littéralement fait exploser le fameux critère de 3% du traité de Maastricht.

Et encore le déficit aurait même été supérieur à ces 4,1% si le Trésor Public, comme l'a révélé "La Tribune" n'avait pas récupéré 1,2 milliard d'euros dans les caisses d'EDF. Ce chèque, qui correspond à une dette fiscale de l'électricien national, n'a été encaissé par Bercy qu'en février 2004, mais a été pris en compte au titre de l'exercice budgétaire 2003. C'est le genre de petites astuces que peuvent s'autoriser les comptables publics.

Quant à l'endettement public, il a atteint un niveau record dans la longue histoire de la République, avec 63% du produit intérieur brut contre 58,6% l'an dernier. Dans ses dernières prévisions, Francis Mer assurait qu'en 2003 la dette publique n'atteindrait que (si l'on ose l'écrire) et que la barre des 63% ne serait franchie qu'en 2005. Elle l'a été avec deux ans d'avance.

Ainsi la dette de la France a-t-elle atteint le seuil symbolique des 1000 milliards d'euros, soit 15000 euros par Français. Comme le notent sournoisement "Les Echos" (2/3), "le risque est celui d'une perte de contrôle des finances publiques, les charges d'intérêt, à des taux supérieurs à ceux de la croissance, augmentant mécaniquement le déficit, puis la dette". Bref, l'engrenage fatal.

Finalement Raffarin a été bien inspiré de demander à son ministre Borloo de faire voter une loi sur le surendettement des ménages.

 

Le Canard Enchaîné, Mercredi 3 Mars 2004, N°4349.

 

*: Francis Mer, personnalité issue de la "société civile", fut ministre des finances dans les deux premiers gouvernements Raffarin, entre Mai 2002 et Mars 2004.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 11:40

Distributeur-billets-autour-affiches.JPGNantes, devant le R.U. Le Tertre, Vendredi 27 Mai 2011, vers 11H40.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:55

 

 


 
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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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