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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
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Les Dossiers D'antan...

29 avril 2016 5 29 /04 /avril /2016 08:09

Rétrospective

 

Vingt ans de crises récurrentes


 

La révolte contre le CPE s'inscrit dans la litanie des crises qui, depuis un quart de siècle, électrisent l'opinion, tétanisent la France et carbonisent ses gouvernants.


 

Au mois de mars 1984, 800.000 défenseurs de l'école privée manifestent à Versailles contre le projet socialiste de grand service public laïc de l'Education nationale. Le 24 juin à Paris, ils sont plus d'un million et demi sur le pavé, élus de droite en tête, contre la réforme Savary.

François Mitterrand retire le texte, Savary démissionne, suivi par Pierre Mauroy, épuisé après trois ans à Matignon.

Décembre 1986: au lendemain de la mort accidentelle du jeune Malik Oussekine, frappé par des policiers, le Premier ministre Jacques Chirac retire le projet d'Alain Devaquet d'autonomie accrue des universités, après des nuits d'agitation et de manifestations. Le ministre démissionne. La droite s'effondre dans les sondages.

Le gouvernement Chirac doit aussitôt faire face à une crise sociale: la France est paralysée par une grève générale des transports, qui se dénoue par des concessions salariales contraires aux objectifs de rigueur économique.

Après le retour de la gauche, d'autres catégories sociales contraignent le gouvernement à céder à la rue: aux infirmières d'abord qui se mobilisent à l'automne 1989; aux lycéens, un an plus tard, qui obligent Michel Rocard et son ministre Lionel Jospin à improviser une coûteuse "réforme des lycées". Aux agriculteurs enfin, qui défient l'ordre public en septembre 1991 contre la réforme de la politique agricole commune et engrangent de nouvelles subventions. A chaque fois, le déficit budgétaire se creuse.

En janvier 1994, c'est la guerre scolaire à l'envers: le camp laïc fait défiler un million de personnes contre la révision de la loi Falloux sur le financement de l'école privée. Edouard Balladur et son ministre François Bayrou évitent l'humiliation du retrait grâce à la censure du Conseil constitutionnel.

En mars 1994, le Premier ministre doit retirer cette fois une réforme sociale importante, "le contrat d'insertion professionnelle" (CIP), après cinq semaines de manifestations estudiantines qui dénoncent ce "Smic jeunes".

Son successeur Alain Juppé doit faire face à une fronde sociale encore plus puissante un an plus tard avec les grandes manifestations contre les réformes des régimes spéciaux de retraites du secteur public et de la Sécurité sociale. La défaite de la droite, dix-huit mois plus tard aux législatives est largement imputée à cette crise.

Après les années de croissance et d'apaisement social du gouvernement Jospin (1997-2002), dénoncées par la droite comme dispendieuses et perdues par rapport à l'urgence des réformes nécessaires (retraites, sécurité sociale, rigueur budgétaire), la rue gronde de nouveau tout au long du premier semestre 2003 contre les réformes Raffarin-Fillon des retraites.
 

"La hargne, la rogne et la grogne"

Six journées de mobilisation nationale massive n'entament pas le gouvernement qui fait adopter des textes moins ambitieux que les objectifs affichés mais perd toutes les élections intermédiaires (cantonales, régionales et européennes).

En mars 2005, une nouvelle génération de lycéens découvre le frisson de la rue contre la réforme scolaire de François Fillon qui sauve la face en faisant adopter un texte largement vidé de son contenu.

En mars 2006, Dominique de Villepin affronte à son tour "la hargne, la rogne et la grogne" jadis dénoncées par de Gaulle. Et il joue, lui aussi, sa crédibilité et son destin politique dans ce psychodrame à la française.

 

La Nouvelle République, Lundi 20 Mars 2006.

ARCHIVES - Vingt ans de mobilisations étuidantes et lycéennes

 

Ils ont fait plier le gouvernement

 

 

Devaquet en 1986, Baladur en 1994, Fillon en 1995 et Ferry en 2003. En vingt ans, des mobilisations étudiantes et lycéennes ont contrecarré les plans du gouvernement à plusieurs reprises.

1984 - 2006 : l'art français de la guerre sociale

Devaquet 1986. Le gouvernement Chirac entend réformer l'enseignement supérieur pour donner plus d'autonomie aux universités. Trois points de la loi "Devaquet" crispent les étudiants: une plus grande liberté accordée aux universités pour choisir leurs étudiants, un allègement du cadrage des diplômes et la modulation du montant des droits d'inscriptions. Les facultés se rebellent. A Poitiers, le mouvement démarre le 24 novembre avec une grève des cours. Le 27 novembre, première manif à Poitiers avec 6000 jeunes dans les rues. Le 1er décembre bloquent les péages de l'A10. Le lendemain, ils occupent le palais de justice. Le 4 décembre, 5000 manifestants défilent à Poitiers alors que 1200 autres sont partis à Paris pour "la plus grande manif étudiante que la capitale ait jamais connue". Ministre de l'Education nationale, René Monory annonce le retrait de la loi le soir du 5 décembre en direct sur les trois chaînes de télévision. Le lendemain, on apprend la mort d'un jeune étudiant, Malik Oussekine, frappé par la police lors de la grande manif. Les 8 et 10 décembre, à Poitiers et partout en France, des cortèges silencieux rendent un dernier hommage au jeune homme.

Balladur 1994. Fin février, le gouvernement d'Edouard Balladur signe deux décrets qui donnent naissance au CIP (Contrat d'insertion professionnelle), un contrat spécifique aux jeunes de moins de 26 ans, titulaires d'un bac +2, qui pourraient être embauchés moyennant un salaire égal à 80% du Smic. La révolte démarre au quart de tour pour dénoncer "le Smic jeunes". A Poitiers, une première manif rassemble étudiants et synidcats de salariés dès le 4 mars. Ils sont un millier six jours plus tard, puis 2500 le 17 mars et encore 2000 à crier "Balladur retire ton CIP" le 29 mars. Quelques jours plus tard, le gouvernement abroge les décrets en question.

Fillon 1995. François Fillon veut réformer les IUT. A Poitiers, le 8 février, les IUTieens décrètent la grève illimitée et descendent dans la rue à plusieurs reprises les jours qui suivent. Le projet Fillon est retiré.

Ferry 2003. Luc Ferry veut une loi sur l'autonomie des universités. Mais doit aussi gérer la décentralisation des personnels de l'Education nationale et écrire la loi "sur le voile". Trop pour un seul homme. En octobre, les étudiants sont dans la rue. La loi sur l'autonomie des universités part aux oubliettes.

 

Centre Presse, Mercredi 29 Mars 2006.

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 10:08

Le titre RadioActivity est sorti sur l'album éponyme en 1976 (RadioAcktivität pour la RFA)

Au Théâtre de l'Empire.

Chorus, Antenne 2, 1er Octobre 1978.

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 07:56
Dans une rue de Toulouse...

Dans une rue de Toulouse...

Toulouse, 5 Août 2014.

Leçon de belles paroles:

"Il est interdit d'interdire", par Jean Yanne.

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26 avril 2016 2 26 /04 /avril /2016 08:02
Histoire.
L’étrange cas d’un ancien nazi qui a tué pour le compte du Mossad

Publié le

Pris sur BBC.com , vers 1946/1947.

Pris sur BBC.com , vers 1946/1947.

Ancien officier de la SS, considéré pendant la guerre comme l’un des hommes les plus dangereux d’Europe, Otto Skorzeny s’est retrouvé à collaborer pour Mossad au début des années 1960. Dans une enquête inédite, Ha’Aretz révèle comment cet ancien protégé d’Hitler a fini par traquer les scientifiques et officiers nazis en fuite pour le compte de l’Etat israélien.

 

L’histoire a tous les ingrédients du thriller d’espionnage. Il y a 54 ans, le scientifique allemand Heinz Krug disparaît sans laisser de trace. Très vite, on commence à soupçonner un assassinat. Krug avait collaboré au programme d’armement de l’Egypte, pays ennemi d’Israël. Raison pour laquelle à l’époque, de forts soupçons se portèrent sur le Mossad – les services secrets israéliens – dans la disparition de Krug.

Mais personne n’imaginait alors ce que le quotidien Ha’Aretz vient de révéler sur l’identité de l’assassin. Krug a effectivement été assassiné. Le meurtrier travaillait pour le Mossad. Mais c’est l’identité de l’homme fait sensation : Otto Skorzeny, ancien officier de la SS et un des plus fidèles d’Adolf Hitler, héros de guerre et qualifié par les alliés d’“homme le plus dangereux d’Europe”.  

 

Dans son article publié le 27 mars, le quotidien israélien se réfère à des témoignages d’anciens membres du Mossad et de personnes ayant eu accès aux archives de l’organisation. Voici comment, selon eux, est survenue la mort d’Heinz Krug, le 11 septembre 1962.

Krug, un scientifique qui a travaillé pendant le Troisième Reich pour la conception de roquettes en Allemagne, est approché par l’Egypte pour bâtir le programme d’armement du pays. Israël, en guerre avec Le Caire, mène des opérations secrètes pour enrayer ce programme d’armement, notamment “en intimidant des scientifiques allemands qui y étaient engagés”. Selon Ha’Aretz, le Mossad aurait d’abord eu recours à des menaces proférées par téléphone, puis à des lettres piégées. D’après le journal, le scientifique allemand, inquiet, s’est tourné vers son ancien camarade Skorzeny. 

Danse avec le diable

Sauf que celui-ci avait pris un chemin insoupçonné, et s’était fait débaucher par les services secrets israéliens. L’arrangement entre l’ancien héros nazi et Israël “est l’une des histoires les plus importantes jamais racontées sur le Mossad”, écrit Ha’Aretz. En contrepartie de ses services, Skorzeny cherchait à faire effacer son nom de la liste Simon-Wiesenthal, regroupant les criminels de guerre les plus recherchés. 

Le 11 septembre 1962, c’est donc avec Skorzeny que Krug est monté dans sa Mercedes 300 SE, suivi de trois autres hommes. Des “gardes de corps”, aurait expliqué l’ancien SS. Skorzeny aurait ensuite fusillé Krug dans une forêt près de Munich. Les trois autres hommes, des agents du Mossad eux aussi, auraient versé de l’acide sur le cadavre et enterré les restes.

Ha’Aretz écrit :  

Pour accéder à des situations inattendues au cours de ces missions improbables, le Mossad a parfois fait appel à des partenaires répugnants. Quand certaines alliances à court terme s’avéraient utiles, les Israéliens étaient prêts à danser avec le diable.”

Quant à la promesse faite à l’ancien SS de le retirer de la liste Simon-Wiesenthal, rapporte Ha’Aretz, elle n’a jamais été respectée.

 

Slate.fr

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 07:33
Les mosaïques de l'escalier d'Abboville
Les mosaïques de l'escalier d'Abboville
Les mosaïques de l'escalier d'Abboville

Poitiers, Vendredi 30 Octobre 2015.

Je ne sais pas qui les a réalisées, qui les a posées, de quand elles datent, mais voilà, toi le courageux promeneur qui ira t'aventurer dans les terribles escaliers d'Abboville, que tu montes ou tu descendes, lève la tête à mi-chemin dans l'espèce de faux-plat qui permet de reprendre son souffle à mi-chemin.

Ca n'a pas forcément d'intérêt (bon si on va par là, l'art n'a pas d'intérêt...), mais voilà je voulais vous faire profiter simplement de ces petites choses.

Ainsi dans la continuité de ces murs taggués, ces deux petits messages offrent une rupture, une respiration bienvenue.

A toi l'auteur, mes remerciements.

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23 avril 2016 6 23 /04 /avril /2016 09:47

Poitiers, Mars/Avril 2006.

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22 avril 2016 5 22 /04 /avril /2016 08:56

Que d'eau, que d'eau...

Vienne

 

Pluie : mars a battu des record

 

Après un démarrage dans la fraîcheur, avec un important épisode neigeux les tout premiers jours (5 à 15 cm de neige très lourde sur le département) le mois de mars a connu des cumuls de pluie très abondants.

Ainsi, selon les relevés effectués par Météo France, les cumuls à l'échelle du mois de mars 2006 sont très importants: avec 151 mm à Poitiers-Biard, il s'agit du mois de mars "le plus pluvieux depuis l'ouverture du centre météorologique à la sortie de la guerre".

A la Ferrière-Airoux, il a été relevé 180 mm.

Habituellement le département de la Vienne recueille 40 à 61 mm au cours d'un mois de mars qui se révèle comme étant le mois le plus sec après es mois estivaux. Ce mois de mars 2006 se distingue au contraire par "ses excès pluviométriques" constate Dominique Simon, délégué départemental de Météo France pour la Vienne, "la moitié recueille 2 à 3 fois la normale alors que les précipitations du Nord de la Vienne représentent environ 2 fois les valeurs habituelles".

Ces précipitatons qualifiées de "complètement atypiques" ont été "extrêmement bénéfiques" permettant la réhydratation des sols après un automne et un début d'hiver déficitaires en précipitations.

Retenues de surface et nappes superficielles ont elles aussi bénéficié de ces pluies abondantes.

 

La Nouvelle République, Lundi 3 Avril 2006.

En 2016, le record de Mars 2006 tient toujours...

En 2016, le record de Mars 2006 tient toujours...

Pris sur MétéoFrance.com, Vendredi 22 Avril 2016.

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21 avril 2016 4 21 /04 /avril /2016 08:34
Jeudi 13 Avril 2006: tintamarre nocturne dans les rues de Poitiers

Les membres de la coordination étudiante ne chantent peut-être pas très juste, mais en tout cas, ils ont d'excellent poumons.

 

Avec le bruit des diverses poêles, casseroles et louches sortis des placards pour l'occasion, la manifestation d'hier soir jeudi a bien atteint son objectif, faire un tintamarre nocturne en centre-ville de Poitiers. "Le but de la mobilisation de ce soir est de montrer que, malgré la fin du blocus, nous sommes toujours présents, et que nous maintenons nos revendications: l'abrogation de la loi Fillon, de la loi sur l'égalité des chances, du CNE, et le rétablissement du nombre de postes au CAPES", précisait Julien Charretier.

Une centaine de jeunes, et quelques membres des syndicats, se sont donc retrouvés place d'Armes vers 21 heures équipés même pour certains de tambourins, de flûtes, et de sifflets. Plusieurs d'entre eux portaient des brassards jaunes, signe de mobilisation.

Le cortège a grossi au fur et à mesure pour atteindre environ 300 personnes. On est loin des chiffres des meilleures manifs mais "c'est le soir, c'est la fin d'un blocus, beaucoup pensaient que c'était la fin du mouvement. On veut montrer ce soir que celui-ci n'est pas mort. Ceux qui sont dans la rue ce soir, c'est le noyau dur. C'est un nouveau chapitre de la mobilisation qui commence", commentait Julien Vialard.

Les manifestants sont passés place Notre-Dame, ont dévalé les petites rues pour partir ensuite place de la Liberté, sont montés devant le palais de justice, et "ont fait un peu coucou" à la préfecture. Ils ont mis des poubelles devant la permanence de l'UMP avant de terminer la manifestation place d'Armes vers 23 heures.

 

A.N.

La Nouvelle République, Vendredi 14 Avril 2006.

Jeudi 13 Avril 2006: tintamarre nocturne dans les rues de Poitiers

Centre Presse, Vendredi 14 Avril 2006.

Petit complément personnel:

oui ce soir là, nous avions bien mis des poubelles devant désormais feu l'UMP (qui a pris cher pendant trois mois). Mais, les articles de presse étant bouclés, il n'en parlent donc pas, nous avons été faire un petit tour au rectorat. Où un comité d'accueil nous attendait. Où pour la dernière fois, nous avons goûté la savoureuse bombe au poivre.

Un véritable baroud d'honneur.

Jeudi 13 Avril 2006: tintamarre nocturne dans les rues de Poitiers
Jeudi 13 Avril 2006: tintamarre nocturne dans les rues de Poitiers
Jeudi 13 Avril 2006: tintamarre nocturne dans les rues de Poitiers

Poitiers, dans la soirée du Jeudi 13 Avril 2006.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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