Le titre RadioActivity est sorti sur l'album éponyme en 1976 (RadioAcktivität pour la RFA)
Au Théâtre de l'Empire.
Chorus, Antenne 2, 1er Octobre 1978.
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
Le titre RadioActivity est sorti sur l'album éponyme en 1976 (RadioAcktivität pour la RFA)
Au Théâtre de l'Empire.
Chorus, Antenne 2, 1er Octobre 1978.
Publié le
Ancien officier de la SS, considéré pendant la guerre comme l’un des hommes les plus dangereux d’Europe, Otto Skorzeny s’est retrouvé à collaborer pour Mossad au début des années 1960. Dans une enquête inédite, Ha’Aretz révèle comment cet ancien protégé d’Hitler a fini par traquer les scientifiques et officiers nazis en fuite pour le compte de l’Etat israélien.
L’histoire a tous les ingrédients du thriller d’espionnage. Il y a 54 ans, le scientifique allemand Heinz Krug disparaît sans laisser de trace. Très vite, on commence à soupçonner un assassinat. Krug avait collaboré au programme d’armement de l’Egypte, pays ennemi d’Israël. Raison pour laquelle à l’époque, de forts soupçons se portèrent sur le Mossad – les services secrets israéliens – dans la disparition de Krug.
Mais personne n’imaginait alors ce que le quotidien Ha’Aretz vient de révéler sur l’identité de l’assassin. Krug a effectivement été assassiné. Le meurtrier travaillait pour le Mossad. Mais c’est l’identité de l’homme fait sensation : Otto Skorzeny, ancien officier de la SS et un des plus fidèles d’Adolf Hitler, héros de guerre et qualifié par les alliés d’“homme le plus dangereux d’Europe”.
Dans son article publié le 27 mars, le quotidien israélien se réfère à des témoignages d’anciens membres du Mossad et de personnes ayant eu accès aux archives de l’organisation. Voici comment, selon eux, est survenue la mort d’Heinz Krug, le 11 septembre 1962.
Krug, un scientifique qui a travaillé pendant le Troisième Reich pour la conception de roquettes en Allemagne, est approché par l’Egypte pour bâtir le programme d’armement du pays. Israël, en guerre avec Le Caire, mène des opérations secrètes pour enrayer ce programme d’armement, notamment “en intimidant des scientifiques allemands qui y étaient engagés”. Selon Ha’Aretz, le Mossad aurait d’abord eu recours à des menaces proférées par téléphone, puis à des lettres piégées. D’après le journal, le scientifique allemand, inquiet, s’est tourné vers son ancien camarade Skorzeny.
Sauf que celui-ci avait pris un chemin insoupçonné, et s’était fait débaucher par les services secrets israéliens. L’arrangement entre l’ancien héros nazi et Israël “est l’une des histoires les plus importantes jamais racontées sur le Mossad”, écrit Ha’Aretz. En contrepartie de ses services, Skorzeny cherchait à faire effacer son nom de la liste Simon-Wiesenthal, regroupant les criminels de guerre les plus recherchés.
Le 11 septembre 1962, c’est donc avec Skorzeny que Krug est monté dans sa Mercedes 300 SE, suivi de trois autres hommes. Des “gardes de corps”, aurait expliqué l’ancien SS. Skorzeny aurait ensuite fusillé Krug dans une forêt près de Munich. Les trois autres hommes, des agents du Mossad eux aussi, auraient versé de l’acide sur le cadavre et enterré les restes.
Ha’Aretz écrit :
Pour accéder à des situations inattendues au cours de ces missions improbables, le Mossad a parfois fait appel à des partenaires répugnants. Quand certaines alliances à court terme s’avéraient utiles, les Israéliens étaient prêts à danser avec le diable.”
Quant à la promesse faite à l’ancien SS de le retirer de la liste Simon-Wiesenthal, rapporte Ha’Aretz, elle n’a jamais été respectée.
Slate.fr
Poitiers, Vendredi 30 Octobre 2015.
Je ne sais pas qui les a réalisées, qui les a posées, de quand elles datent, mais voilà, toi le courageux promeneur qui ira t'aventurer dans les terribles escaliers d'Abboville, que tu montes ou tu descendes, lève la tête à mi-chemin dans l'espèce de faux-plat qui permet de reprendre son souffle à mi-chemin.
Ca n'a pas forcément d'intérêt (bon si on va par là, l'art n'a pas d'intérêt...), mais voilà je voulais vous faire profiter simplement de ces petites choses.
Ainsi dans la continuité de ces murs taggués, ces deux petits messages offrent une rupture, une respiration bienvenue.
A toi l'auteur, mes remerciements.
Poitiers, Mars/Avril 2006.
Que d'eau, que d'eau...
Vienne
Pluie : mars a battu des record
Après un démarrage dans la fraîcheur, avec un important épisode neigeux les tout premiers jours (5 à 15 cm de neige très lourde sur le département) le mois de mars a connu des cumuls de pluie très abondants.
Ainsi, selon les relevés effectués par Météo France, les cumuls à l'échelle du mois de mars 2006 sont très importants: avec 151 mm à Poitiers-Biard, il s'agit du mois de mars "le plus pluvieux depuis l'ouverture du centre météorologique à la sortie de la guerre".
A la Ferrière-Airoux, il a été relevé 180 mm.
Habituellement le département de la Vienne recueille 40 à 61 mm au cours d'un mois de mars qui se révèle comme étant le mois le plus sec après es mois estivaux. Ce mois de mars 2006 se distingue au contraire par "ses excès pluviométriques" constate Dominique Simon, délégué départemental de Météo France pour la Vienne, "la moitié recueille 2 à 3 fois la normale alors que les précipitations du Nord de la Vienne représentent environ 2 fois les valeurs habituelles".
Ces précipitatons qualifiées de "complètement atypiques" ont été "extrêmement bénéfiques" permettant la réhydratation des sols après un automne et un début d'hiver déficitaires en précipitations.
Retenues de surface et nappes superficielles ont elles aussi bénéficié de ces pluies abondantes.
La Nouvelle République, Lundi 3 Avril 2006.
Pris sur MétéoFrance.com, Vendredi 22 Avril 2016.
Les membres de la coordination étudiante ne chantent peut-être pas très juste, mais en tout cas, ils ont d'excellent poumons.
Avec le bruit des diverses poêles, casseroles et louches sortis des placards pour l'occasion, la manifestation d'hier soir jeudi a bien atteint son objectif, faire un tintamarre nocturne en centre-ville de Poitiers. "Le but de la mobilisation de ce soir est de montrer que, malgré la fin du blocus, nous sommes toujours présents, et que nous maintenons nos revendications: l'abrogation de la loi Fillon, de la loi sur l'égalité des chances, du CNE, et le rétablissement du nombre de postes au CAPES", précisait Julien Charretier.
Une centaine de jeunes, et quelques membres des syndicats, se sont donc retrouvés place d'Armes vers 21 heures équipés même pour certains de tambourins, de flûtes, et de sifflets. Plusieurs d'entre eux portaient des brassards jaunes, signe de mobilisation.
Le cortège a grossi au fur et à mesure pour atteindre environ 300 personnes. On est loin des chiffres des meilleures manifs mais "c'est le soir, c'est la fin d'un blocus, beaucoup pensaient que c'était la fin du mouvement. On veut montrer ce soir que celui-ci n'est pas mort. Ceux qui sont dans la rue ce soir, c'est le noyau dur. C'est un nouveau chapitre de la mobilisation qui commence", commentait Julien Vialard.
Les manifestants sont passés place Notre-Dame, ont dévalé les petites rues pour partir ensuite place de la Liberté, sont montés devant le palais de justice, et "ont fait un peu coucou" à la préfecture. Ils ont mis des poubelles devant la permanence de l'UMP avant de terminer la manifestation place d'Armes vers 23 heures.
A.N.
La Nouvelle République, Vendredi 14 Avril 2006.
Centre Presse, Vendredi 14 Avril 2006.
Petit complément personnel:
oui ce soir là, nous avions bien mis des poubelles devant désormais feu l'UMP (qui a pris cher pendant trois mois). Mais, les articles de presse étant bouclés, il n'en parlent donc pas, nous avons été faire un petit tour au rectorat. Où un comité d'accueil nous attendait. Où pour la dernière fois, nous avons goûté la savoureuse bombe au poivre.
Un véritable baroud d'honneur.
Poitiers, dans la soirée du Jeudi 13 Avril 2006.
UNIVERSITE
POITIERS
Après le vote donnant une courte avance en faveur de la reprise des cours
Drôle de rentrée...en avril
Hier, un peu avant huit heures. Le parking de la fac de lettres se garnit doucement. L'appel à la fin du blocus et à la reprise des cours n'a pas encore vraiment produit son effet.
Les étudiants sont encore ensommeillés, dirait-on. Mercredi matin, quelques heures après le vote ayant donné le feu vert à la reprise des cours, ils ont du mal à retrouver le chemin du campus. Gueule de bois après l'euphorie de la lutte. Du moins pour les étudiants présents, car bon nombre ont zappé la reprise.
Tandis que le hall de la fac de droit fait le plein (...d'étudiants en médecine) à peine sonnée la demie de sept heures, à quelques mètres de là, celui de lettres et langues reste quasi désert. A trois jours des vacances de Pâques, le mot d'ordre de reprise n'a pas atteint toutes les cibles. Parmi les signes avant-coureurs du déblocage, Yonnic attend...l'ouverture de la cafeteria. "Pour moi, le blocage n'a pas changé grand-chose étant donné que je suis en master", dit-elle.
"Il était temps"
Tiphaine - décidément, les filles sont les plus matinales...- s'apprête à suivre son premier cours depuis deux mois. Sans enthousiame. La jeune hispanisante professe que "le combat n'est pas terminé" et si elle avait voté la veille, elle aurait figuré dans le camp "contre le reprise". Pourtant, grâce aux polycopiés, elle a travaillé durant ces huit semaines, "tout en poursuivant le combat".
Marine, elle aussi linguiste, avoue un sentiment "bizarre". Avec son amie Virgine, elle se demande si le cours de phonétique va avoir lieu. Jean-Michel a eu du mal à se lever, "et à [se] motiver". Il reconnaît n'avoir rien fait depuis tout ce temps, passé chez son père. Roxane annonce sa satisfaction: "Il était temps que ça reprenne...même si j'ai soutenu à fond le mouvement pour l'abrogation du CPE et de la loi Fillon."
Vestiges du blocus
Pour la première fois depuis des semaines, l'accès aux salles de cours est libre. Au bout du hall, restent les vestiges du barrage: quelques tables, des urnes de doléances...C'est ici que Jean Sabiron, professeur d'anglais et chercheur, retrouve quelques-unes de ses ouailles. Il applique les consignes venues d'en haut: aujourd'hui, c'est accueil et préparation à la reprise. "Ce matin, je ne peux décemment pas faire cours au sens strict. Ce serait pénaliser les absents, majoritaires, qui n'ont pas forcément été prévenus."
Mais que les étudiants se rassurent: qu'il reste deux ou huit cours, "on les fera, de manière présente ou à distance, avec le même contenu". Même s'il faut prendre en compte les deux lundis et le jeudi fériés, les programmes seront assurés et les évaluations seront menées à bien. A lui aussi ça fait drôle d'être en face à des étudiants ce matin, "situation inédite depuis le vendredi 10 février", ce qui lui a permis de boucler son programme de recherche. Maintenant, il peut mettre les bouchées doubles en salles de cours.
René Paillat
Centre Presse, Jeudi 13 Avril 2006.
LE FAIT DU JOUR
Maeva: "C'est quand même bien
d'avoir cours normalement"
La vie normale reprend douvement sur le campus de Poitiers après 7 semaines et demi de blocus. Les étudiants ont retrouvé le chemin des amphis tout en restant mobilisés.
Parkings pleins, étudiants prenant le soleil tranquillement sur les pelouses, ou relisant des notes, le campus de Poitiers a repris ses airs d'avant blocus mercredi. Après sept semaines et demi de fermeture des facs, les étudiants ont repris le chemin des amphis, informés par mail dès mardi de la reprise des cours. Seule différence par rapport à un jour classique, nombre de jeunes portaient un brassard jaune indiquant "mobilisé" au bras. Trois mètres carrés de tissu n'ont pas suffi à la demande, il a fallu en commander d'autres.
Les situation varient un peu selon les facultés. Le calendrier définitif des cours ne sera établi de toute façon que début mai, après les vacances de Pâques (lire aussi page III).
A la faculté de lettres et langues, les cours ont repris, mais l'heure est peut-être plus à une prise de contacts qu'à une reprise effective. Les élèves étaient là, mais la mobilisation est toujours au goût du jour. Les brassards jaunes foisonnent, les chants de manifs résonnent encore dans les couloirs.
Plusieurs étudiants, comme Camille et Jennifer, en licence d'espagnol, n'ont pas pu assister à toutes leurs matères, "certains de nos professeurs étant absents. Le problème c'est qu'on ne sait pas trop comment ça se passe, on reçoit plein d'informations contradictoires". Les enseignants étaient cependant plus présents au fur et à mesure de l'après-midi. Une réunion va avoir lieu cet après-midi pour cadrer les choses et "un nouveau calendrier établi en tenant compte des contraintes des enseignants", explique le directeur, Jean-Louis Duchet. La première session d'examens aura lieu mi-juin, la deuxième en septembre.
En cours, oui, mais avec un brassard
Fac de droit et d'économie, finies les "vacances", tous les cours étaient assurés. Stéphane Séjournée, en première année d'AES, référant de la fac de droit, a pris le chemin de son amphi de mathématiques son brassard au bras. Normalement le semestre (TD et CM) se terminera e 10 juin. La première session d'examens aura lieu fin juin, la deuxième fin août, début septembre. Maeva Riquet et Myrtille Carenagh, en AES, sont plutôt contentes de cette reprise. "C'est quand même bien d'avoir cours normalement. Même si c'est dur de reprendre. D'autant plus que d'habitude à cette époque, on termine la fac, on n'en reprend pas le chemin."
Fac de sciences, presque personne dans les couloirs, beaucoup planchaient en travaux pratiques. Les examens auront lieu mi juin (autour du 20) et début septembre pour la seconde session. Pour ce faire, les scientifiques se rendront à la fac les samedis.
A l'Hôtel Fumé, faculté d'histoire, de sociologie...l'enseignement a recommencé également. Le défunt CP et la mobilisation se rappellent au souvenir des visiteurs sous le proche, via les plaques commémoratives ornées d'une étiquette CPE. Quelques élèves et professeurs, n'habitant pas Poitiers, étaient absents. "Il y a beaucoup plus d'étudiants aujourd'hui, mais la situation reviendra vraiment à la normale à la rentrée des vacances. Les cours jeudi vont dépendre de l'emploi du temps des professeurs, des salles disponibles. D'autant plus que certains professeurs partagent aussi nos opinions", commentait Matthieu Massignac.
Une réunion a lieu aujourd'hui également pour établir le programme. Sauf changement, "les examens vont être fixés autour du 15 juin et la session de rattrapage, en septembre" expliquait la directrice des services administratifs. Des cours seront assurés tous les samedis du mois de mai, ou en fin de journée, afin de rattraper l'intégralité du programme.
Agnès NOEL
Manifestation étudiante ce soir à Poitiers
La coordination étudiante s'est retrouvée hier salons de Blossac à Poitiers pour décider des futures actions. Car si le blocus est levé, "la mobilisation continue" tiennent à préciser les têtes de files du mouvement. Une cinquantaine de personnes étaient présentes, portant toutes le brassard jaune. Un jeune homme en distribuait d'ailleurs à l'entrée.
Point a d'abord été fait de la situation dans les facultés. Avant de protester contre l'attitude de l'Université. "Nous allons dénoncer ce qui a été dit. On nous avait annoncé qu'on terminerait les cours en juillet, qu'on travaillerait tous les samedis, et ce dans toutes les facs. Or, ce n'est pas le cas", déclarait Jules Aimé.
La réunion s'est terminer par un spectacle pour fêter les cent jours de mobilisation.
Ce soir, la coordination étudiante et lycéenne appelle à une manifestation nocturne en compagnie des syndicats. Seront présent FSU, Solidaires, Attac, AC!, la FCPE, et des partis politiques de gauche, regroupés au sein du collectif 86. Rendez-vous est donné à 21 heures place d'Armes à Poitierspour un "tintamarre nocturne", puisqu'il est demandé aux participants de se munir de casseroles et de lampions.
L'objectif de la manifestation est de réaffirmer les revendications du mouvement: abrogation du CNE, de l'apprentissage à 14 ans, du travail de nuit à 15 ans, de la loi Fillon, et restitution du nombre de postes supprimés au CAPES.
Article en cours de réalisation.
La Nouvelle République, Jeudi 13 Avril 2006.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)