En cette année trouble, la laïcité a été mise à rude épreuve. Et pourtant, cette loi du 9 décembre 1905 portant sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat demeure un pilier de notre République.
Mais cette laïcité est depuis quelques années récupérée par l'extrême-droite qui cherche à s'en servir non pas pour son projet initial, mais pour s'en prendre aux religions minoritaires: c'est une laïcité d'exclusion qui n'a rien à voir avec le projet initial.
La laïcité à la française est un vecteur de vivre ensemble, elle a pour but le vivre-ensemble en déconnectant la religion de la sphère publique. Honnie par les ennemis de la République, nous devons plus que jamais en être les défenseurs pour qu'elle puisse perdurer.
Pour rappel, l'article 1er de cette loi fondamentale pour les valeurs de la France.
"La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances."
COP21 : Chine et États-Unis accepteront ils le "green deal" européen?
Publication:
Par Henri LANDES et Charles RASSAERT
La COP21 qui commence à la fin du mois de novembre sera le grand rendez-vous climatique du siècle. Tenant compte de leurs réticences historiques sur les questions climatiques, les deux plus grands pollueurs de la planète - Chine et États-Unis - sont écoutés avec beaucoup d'attention depuis un an et demi. D'un côté, leurs positions n'ont jamais autant convergé. De l'autre, ils présentent toujours des obstacles à des négociations fructueuses. Est-ce que l'Europe, et dans une moindre mesure la France, pays hôte et présidente de ce sommet, peut conduire à l'obtention d'un nouvel accord universel et contraignant sur le climat ?
La conférence des parties ne commence que dans deux semaines, mais les négociations en amont ont permis d'avancer. Un des derniers pas en avant fut le lundi 2 novembre, lorsque le président François Hollande a rencontré son homologue chinois Xi Jinping pour établir une "déclaration commune" en faveur du climat. Pour la première fois de l'histoire, la Chine s'est prononcée favorablement à un mécanisme contraignant pour réviser les objectifs de réduction de gaz à effet de serre de manière périodique (vraisemblablement tous les 5 ans).
"Avec cette déclaration, nous avons posé les conditions qui nous permettent d'entrevoir un succès" estimait donc François Hollande, après 12 visites en Chine de son Ministre des Affaires étrangères depuis sa prise de fonction ! L'enthousiasme de Laurent Fabius a nécessairement été émoussé par les déclarations de son homologue américain quelques jours après la déclaration commune franco-chinoise : "ce ne sera certainement pas un traité (...). Il n'y aura pas d'objectifs de réduction juridiquement contraignants comme cela avait été le cas à Kyoto."
Des déclarations "peu heureuses" qui révèlent l'intérêt stratégique des ces négociations climatiques qui dépassent, à présent, largement la simple réduction des gaz à effet de serre pour prendre en compte l'approvisionnement énergétique, le développement économique et l'adaptation aux conséquences du changement climatique.
Xi Jinping a répondu présent, sous la pression sociale
La Chine est-elle en train de changer son fusil d'épaule ? Sans faire preuve de naïveté, on constate clairement un repositionnement chinois : l'intérêt grandissant de Pékin pour les questions environnementales est de plus en plus visible.
Pendant longtemps, la Chine, membre de la coalition des pays en développement du G77+ Chine, avait une position attentiste dans les négociations. En 2005, le Premier ministre chinois, Xie Zhenua, déclarait: "la Chine s'engagera et pendra des décisions après évaluation des efforts des autres pays". Lors de la conférence de Bali (COP 13) en 2007, la Chine était restée sur ses positions tant que les pays développés n'avaient pas fixé d'objectifs précis de la réduction des gaz à effets de serre d'ici 2020. Les Etats-Unis qui ne voulaient aucun objectif contraignant avaient donc anéanti toutes avancées concrètes.
Depuis cette même année 2007, la Chine est devenue le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète (bien que son taux d'émanation par tête demeure bien inférieur à celui des Etats-Unis). La pollution aux particules fines est à son comble dans la capitale de l'Empire du milieu. En 2014, la pollution de l'air battait des records. On a enregistré jusqu'à 500 microgrammes par mètre cube d'air en moyenne (le niveau de concentration était même monté à 993 microgrammes). A titre de comparaison, en France on considère un épisode de pollution de l'air quand celui-ci atteint le seuil des 50 microgrammes !
La pression sur le gouvernement chinois pour engager la transition énergétique vient donc de la pression de sa propre opinion publique : 9 manifestations sur 10 sont liées à des préoccupations environnementales. La pollution menace la stabilité du pays et devient un problème politique urgent.
Plus généralement, le gouvernement chinois définissait sa position dans les négociations en fonction du rapport énergie / croissance économique découlant essentiellement de trois facteurs : la paix sociale, les émissions de CO2 et l'approvisionnement énergétique.
Or, ces trois facteurs font bouger la Chine d'aujourd'hui. Les débats et les manifestations se succèdent en Chine pour dénoncer des projets jugés trop polluants sous le slogan "la croissance oui mais pas à n'importe quel prix". La classe moyenne chinoise se sent de plus en plus concernée par les questions écologiques. Face à cette situation alarmante, la Chine a décidé de faire de l'environnement une priorité pour le prochain plan quinquennal qui débutera en 2016. Dans les faits, cela passera par une réduction de l'utilisation du charbon (la Chine détient la troisième plus grande réserve de charbon derrière les Etats-Unis et la Russie) et l'utilisation d'énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire. En somme, une bonne nouvelle pour la COP21 ?
Barack Obama sait qu'il a rendez-vous avec l'Histoire à Paris
Les Etats-Unis ont plombé les négociations internationales sur le climat lorsqu'ils n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto, qu'ils avaient pourtant signé à la COP3 en 1997. Sans la participation du plus gros pollueur de la planète de l'époque, les autres pays ne pouvaient être aussi inspirés pour mener la transition énergétique et se développer de manière propre. La position américaine depuis vingt-cinq ans a peu changé : les solutions de marché et les technologies vertes sont à privilégier et il ne faut pas entraver l'économie par un traité international contraignant sur le climat. Cette position demeure, à l'image de la dernière déclaration de John Kerry cette semaine.
Il ne faut pour autant pas y voir un signal d'échec des négociations de la COP21. La position américaine a évolué depuis quelques années, notamment grâce au volontarisme de son président. Barack Obama, convaincu de la nécessité de fixer un cadre pérenne pour lutter contre le changement climatique, un mécanisme qui transcenderait les clivages et l'alternance politique. Il s'est mobilisé en faveur de la protection de l'environnement comme jamais un président américain ne s'était engagé auparavant ; les faits parlent d'eux-mêmes :
L'administration Obama a développé des règlementations sans précédent sur le secteur énergétique, notamment pour diminuer la pollution des centrales à charbon.
En novembre 2014, les États-Unis font une annonce conjointe avec la Chine sur des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, une première de l'histoire.
Tout récemment, le président s'est opposé à la construction de l'oléoduc XL provenant du Canada, contre le gré des puissants lobbies fossiles américains.
Certes, Barack Obama a attendu son deuxième mandat pour prendre le sujet à bras le corps. Le climat n'est guère un sujet facile à traiter pendant une campagne présidentielle, notamment avec nombreux États démocrates "charbonniers" au Nord-Est du pays. Mais il a pris son bâton de pèlerin pour réorienter son pays dans le sens de l'histoire. Il compte bien réussir la COP21 en obtenant un accord universel et contraignant. La nuance à noter : un accord contraignant dans la forme, mais pas dans le fond. Car un accord contraignant sur plus qu'un simple mécanisme de révision des objectifs devra être ratifié par le congrès américain, contrôlé par le parti Républicain historiquement climato-sceptique. Barack Obama pourra mettre en œuvre l'accord de Paris lui-même, par décret, si celui-ci ne contraint le pays qu'à déclarer ses objectifs de manière transparente et à les revoir de manière périodique avec tous les autres pays de la Convention. C'est d'ailleurs la même position pour nombreux autres Etats historiquement frileux sur la question (Chine, Inde, pays pétroliers, etc.).
Voir au-delà de Paris
Ainsi, l'Union européenne et la France ont comme tâche de tirer profit de ce mouvement positif au sein des négociations internationales sur le climat. Malgré les apparences, l'accord de Paris sera vraisemblablement signé et le Protocole de Kyoto, éminemment limité et lacunaire, devrait être remplacé.
Cependant, ce n'est pas cet accord de Paris qui résoudra à lui-seul le dérèglement climatique. Non seulement les objectifs de chaque pays seront à revoir au fur et à mesure, mais les grandes avancées en faveur du climat devront se faire ailleurs, surtout dans les arènes classiques de décisions sur l'économie, à savoir le G20, le G7 et l'OMC. La lutte contre le changement climatique s'apparente à une transition économique, et n'est pas simplement une affaire de négociations entre techniciens de la politique environnementale.
Noam Chomsky (Professeur au Massachusetts Institute of Technology) et Christophe Deloire (Secrétaire général de Reporters sans frontières)
Alors que la presse mondiale suivra le G20 à Antalya, le pouvoir d'Erdogan bâillonne les journalistes turcs. Aux chefs d'Etat invités d'aider les partisans d'une information libre.
Les journalistes sont les « chiens de garde de la démocratie », selon la Cour européenne des droits de l’homme. Qui veut contrôler un pays sans être confronté aux critiques tente de museler les reporters. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est malheureusement passé maître pour étouffer les aboiements de la liberté. Tandis que des journalistes du monde entier affluent à Antalya pour couvrir le sommet du G20, nombre de leurs collègues turcs ne sont pas accrédités. Boycotter les médias d’opposition est devenu une habitude dans ce pays, 149e sur 180 au dernier classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporters sans frontières.
Quatre jours avant les élections législatives du 1er novembre, la police prenait d’assaut la rédaction du groupe Ipek et mettait fin en direct aux activités de deux quotidiens et de deux chaînes de télévision d’opposition. Une fois la direction reprise en main et 71 journalistes mis à pied, ces quatre titres ressuscitaient le 30 octobre avec une ligne éditoriale devenue pro-gouvernementale jusqu’à la caricature : la photo du président Erdogan s’étalait en « une » des quotidiens Bugün et Millet, dont les gros titres respectifs étaient « Le président parmi le peuple » et « La Turquie unie ». De la parole officielle pur jus.
C’est le journalisme qu’on assassine. La majorité absolue retrouvée par le parti AKP, au pouvoir depuis treize ans, ne freine pas la spirale répressive. Dès le lendemain du scrutin, deux journalistes étaient jetés en prison, accusés d’« incitation à la révolte armée contre l’Etat » à cause d’une couverture. Depuis, une trentaine de leurs collègues font déjà l’objet de nouvelles enquêtes pour « propagande terroriste » ou « insulte au président de la République », les chefs d’accusation les plus courants.
Pluralisme réduit et autocensure
Mardi 17 novembre s’ouvre le procès de dix-huit rédacteurs en chef et directeurs de publication, accusés de « propagande terroriste » pour une photo. Ils risquent sept ans et demi de prison. L’un de ces journalistes, Can Dündar, avait déjà personnellement été accusé d’« espionnage » par Recep Tayyip Erdogan, qui avait promis qu’« il ne s’en sortira[it] pas comme cela ». Son quotidien, Cumhuriyet, venait d’apporter la preuve que des camions affrétés par les services secrets turcs à destination de la Syrie étaient bien chargés d’armes.
Depuis plusieurs années, la concentration des médias entre les mains de patrons de presse proches du pouvoir réduit le pluralisme et encourage l’autocensure. Les autorités se sont attelées à reprendre en main Internet : après des réformes draconiennes, le blocage de sites Web sans décision de justice est devenu systématique.
La Turquie monopolise plus de deux tiers des demandes de retrait de contenu auprès de Twitter. Au besoin, Ankara n’hésite pas à bloquer l’intégralité de cette plateforme et de YouTube, une extrémité à laquelle ne recourait jusqu’alors qu’une poignée d’Etats parmi les plus répressifs de la planète.
Approche paranoïaque
Ces nouvelles pratiques s’ajoutent à des constantes héritées de la période militaire : lois restreignant la liberté d’expression, culture judiciaire centrée sur la défense de l’Etat, violences policières impunies… Les métastases du conflit syrien et la reprise des combats entre Ankara et les rebelles kurdes du PKK, cet été, ne font qu’accentuer l’approche paranoïaque des autorités vis-à-vis des journalistes critiques.
Loin d’apaiser les tensions partisanes et communautaires, l’emballement de la censure et la rhétorique agressive du gouvernement ne font qu’accentuer les clivages et la dangereuse polarisation du pays. Début septembre, des manifestants galvanisés par les discours officiels ont attaqué par deux fois la rédaction du grand quotidien Hürriyet à Istanbul.
Les chefs d’Etat du G20 doivent prendre toute la mesure de la dangereuse dérive dans laquelle s’enfonce leur hôte. Tous ont besoin d’une Turquie stable, qui limite l’expansion du chaos syrien et garantisse la sécurité et la prospérité de son peuple. Pour ce faire, Ankara doit cesser d’alimenter les tensions, et pour cela, il est essentiel que les vérités puissent être dites. N’en déplaise au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, « rabâcher » à la Turquie ses violations de la liberté de la presse n’interdit pas de coopérer sur les problèmes d’intérêt commun.
Au contraire, rouvrir l’espace du débat démocratique et favoriser le dialogue entre les différents segments de la société sont des conditions essentielles à la stabilisation du pays. La liberté de l’information fait partie de la solution.
La place d'Armes en novembre 2014. Illustration prise sur avouspoitiers.fr
Village de la Patinoire Place Maréchal Leclerc
Patinoire et Marché de Noël du 28 novembre au 3 janvier
La patinoire de 400 m² (100 m² plus grande que l’année dernière)en glace naturelle invite petits et grands aux joies de la glisse. Nouveauté : des barrières en bois permettront de créer le « Jardin des Glaces », dédié aux tout-petits. Tarif unique : 5€ (entrée et prêt des patins).
Période scolaire : de 12h à 20h sauf samedi et dimanche de 10h à 20h. Pendant les vacances : de 10h à 20h.
Nocturnes : jusqu’à 21h les jeudis 3, 10 et 17 décembre.
Le Marché de Noël avec ses 35 chaletsremplis d’idées cadeaux et de produits artisanaux : objets de décoration, produits artisanaux, spécialités locales… Et pour une pause gourmandise, n’hésitez pas à faire une halte plaisir autour d’un chocolat chaud. Tous les jours de 11h à 19h.
Manèges : le carrousel de chevaux de bois et le pousse-pousse raviront les enfants et réveilleront la nostalgie des plus grands. Tous les jours de 11h à 19h.
La Toupie volante : une multitude de jeux et jouets pour s’amuser entre petits et grands. Du 19 au 23 décembre de 14h à 18h, square de la République.
Parc en Fête à Blossac
Fête foraine du 5 décembre au 3 janvier
Revêtu des illuminations de Noël, le parc de Blossac vous invite en famille à découvrir ses manèges et attractions fascinantes, et à profiter des stands de gourmandises. Le samedi 5 décembre après-midi, jour d’ouverture, toutes les attractions seront à 2€ (sauf confiserie). Période scolaire : lundi, mardi, jeudi, vendredi : de 16h30 à 19h30 ; mercredi et samedi : de 14h à 20h ; dimanche : de 14h à 19h.
Pendant les vacances : tous les jours de 14h à 20h, excepté le dimanche jusqu’à 19h.
Les balades en calèche, du 5 décembre au 3 janvier
Voyagez en calèche gratuitement entre le square de la République et le parc de Blossac. Les mercredis et week-ends de décembre ainsi que tous les jours du 19 décembre au 3 janvier excepté le 25 et 31 décembre et le 1er janvier. La calèche est accessible aux fauteuils roulants.
Rencontre avec le Père Noël
C’est un Père Noël surprenant qui arpentera les rues du centre-ville, du parc de Blossac à la place Charles-de-Gaulle à partir du mercredi 9 décembre. Mercredi, samedi et dimanche, puis tous les après-midi du 19 au 24 décembre.
Le village des lumières Place Charles-de-Gaulle
Les polychromies de Notre-Dame-la-Grandedu 27 novembre au 3 janvier
Chaque soir de 18h à 18h15, découvrez la façade de l’église Notre-Dame-la-Grande illuminée des multiples couleurs qu’elle revêtait au Moyen Âge, à travers 7 tableaux différents. Création Skertzo, en partenariat avec BNP Paribas.
Nouveauté : Kolektif Alambik du jeudi 17 au dimanche 20 décembre, de 18h à 22h
Résolument contemporaines cette fois, les projections du Kolectif Alambik habillent l’arrière du palais des comtes de Poitou-ducs d’Aquitaine (square Jeanne-d’Arc), ainsi que la cour arrière de l’Hôtel de ville et l’hôtel Jehan de Beaucé.
Les Balades à Poneys
Autour de la place Charles-De-Gaulle, du 21 décembre au 2 janvier de 13h30 à 17h30 sauf le 25, 27 décembre et le 1er janvier.
Manèges pour les petitsdu mercredi 15 décembre au dimanche 3 janvier de 10h à 19h
Village des Artistes, place Charles VII
Du 5 au 31 décembre, 16 artistes sur Place : 5 galeries d’art éphémèresprésentent une grande exposition vente d’œuvres d’art : peintures, sculptures, photographies... autant d’idées cadeaux pour Noël !
Place Lepetit, le coin des enfants
Un rendez-vous incontournable pour les enfants avec le grand manège La Route du Père Noël et un stand de confiseries. Place Lepetit, du lundi 7 décembre au dimanche 3 janvier.
Village de la Grand’Rue
Grand’Rue, du 1er décembre au 3 janvier : Pendant toute la période de Noël, la Grand’Rue revêt le charme d’un village en hiver : lumières, spectacles et boutiques éphémères vous attendent. A ne pas manquer : le rendez-vous du dimanche 13 décembre, avec spectacles et animations.
Les spectacles de Noël
2 décembre à 14h30 au TAP Castille : Séance Piou Piou - dans le cadre du Poitiers Film Festival. Tarifs : de 3 € à 7, 50 €
5 décembre à 19h30, dans le quartier des Couronneries : Avec Elle - Marche spectacle avec la « géante » construite par la Cie L’Homme debout avec les habitants de Poitiers. Gratuit
9 décembre à 14h30 - Séance de Noël : Petites casseroles (à partir de 4 ans). Tap Castille. Tarifs : de 3 € à 7,50 €.
12 décembre -16h : « Papillon au jardin, vole et tourbillonne, aperçoit l’abeille et… ». A travers les voix et les instruments, la Cie Cantata fait revivre le merveilleux des petites choses qui peuplent l’univers de l’enfance. Médiathèque François-Mitterrand. Entrée libre.
12 décembre à partir de 14h30 - Fête de Noël : venez en famille vivre une fête de noël au son du rock’n’roll, et participer aux diverses animations et jeux. A 15h30, concert pour enfants de “Zut”. Centre de la Blaiserie. Entrée libre.
13 décembre -16h : Bas les pattes. Franz transmet sa passion du rock aux enfants avec une générosité, une énergie et un humour irradiants ! M3Q. Tarif : 4 €, gratuit pour les - de 12 ans.
14 et 15 décembre à 20h30 et le 16 décembre à 19h30 : Comme vider la mer avec une cuiller. Yannick Jaulin. Tap. Tarifs : de 3,50 € à 26 €.
16 décembre -16h : Rêves aujourd’hui, Noël demain. Conteur, vocaliste, Richard Abécéra fait partie des pionniers du renouveau de la tradition orale. (Dès 5ans) Médiathèque de la Blaiserie. Entrée libre
16 décembre à14h30 : Neige et les arbres magiques (à partir de 4 ans). TAP Castille. Tarifs : de 3 € à 7,50 €.
17 décembre - 20h30 : Concert de Noël. Ensemble Josquin des Prés. Programme : Mozart, Gounod, Charpentier, de Victoria, Byrd, Gallus, Rachmaninov… Eglise Sainte-Thérèse. Entrée libre.
18 décembre à partir de 16h : Fête de Noël. Venez partager un moment de convivialité autour d’un chocolat chaud, d’ateliers de création artistique, d’un spectacle et plein d’autres animations. Maison de quartier de Saint-Eloi, SEVE.
19 décembre - 17h : Sam Sabor. Compagnie Et Si… Sam Sabor, apprenti pirate, a échoué au grand contrôle car il a le mal de mer. Ce conte drôle, interactif et surtout touchant aborde l’épineux problème de l’acceptation de la différence. Médiathèque de Saint-Eloi. Entrée libre.
Du 19 au 23 décembre, l’après-midi : Trio jazz - Galerie des Cordeliers.
Du 19 au 24 décembre, de 16h à 19h : Le père Noël fabrique des ballons et les offre ! Galerie des Cordeliers.
20 décembre : Concert de Noël. Orchestre Poitou-Charentes. Rossini, Gounod ou… Francis Lopez, tous ceux qui ont fait danser et chanter la France jusqu’à la moitié du 20e siècle sont là pour un feu d’artifice musical de Noël ! TAP. Tarifs : de 3,50€ à 22€.
21 et 22 décembre à 19h30 et 23 décembre à 15h et 19h30 : Timber ! Cirque Alfonse. Du cirque de haute volée « authentico-québécois», « acrobatico-fantastique », « macro-festif »…! (à partir de 9 ans) - TAP. Tarifs : de 3,50 € à 22 €.
23 décembre à 14h30, séance de Noël : Tout en haut du monde (en avant-première). Tap Castille. Tarifs : de 3 € à 7,50 €.
La Présidente, par François Durpaire et Farid Boudjellal, Les Arènes, 160 p., 20 euros.
Rencontre exceptionnelle autour le de la BD événement
"La Présidente"
A Science po Poitiers (amphithéâtre Bolivar – 49, place Charles de Gaulle – 86000 Poitiers) à 18h30 le jeudi 3 décembre
En présence des auteurs :
Farid Boudjellal et François Durpaire
Animée par :
Delphine Noyon, rédactrice en chef adjointe de la Nouvelle République
En partenariat avec la Nouvelle République
Et si le 7 mai 2017, d’une poignée de voix, Marine le Pen était élue Présidente de la république. L’universitaire et historien François Durppaire et le dessinateur Farid Boudgellal racontent l’onde de choc qui suivrait en France et en Europe.
Aidés d’une équipe d’experts, ils nous font assister à l’inimaginable, l’intronisation de Marine le Pen, la composition d’un nouveau gouvernement, l’application minutieuse et à marche forcée du Front National.
Née de la guerre d’Algérie, la Ve République donne au Chef de l’État les pouvoirs les plus étendus de toutes les démocraties du monde. Comment la nouvelle Présidente pourrait elle en profiter ? Quels contre-pouvoirs pourraient s’y opposer en France et en Europe ?
En France, des années 1970 aux années 1990, les principales chaînes de télévision (1ère chaîne puis TF1, Antenne 2 puis France 2) avaient chacune leur grande émission politique, inévitablement reprise le lendemain dans la presse écrite et audiovisuelle, avec des indices d'écoutes élevés à tous les coups.
Ces émissions se déroulaient soit en face à face, où le plateau devenait un ring de boxe, soit, comme le veut l'air du temps désormais (surtout à la radio), un invité questionné par des journalistes.
A travers quatre émissions qui vont parler à la plupart d'entre nous, je voulais revenir surtout sur...les génériques qui instinctivement, nous renvoient à des souvenirs de jeunesse.
Hasard du calendrier ou pas, ces grandes émissions ont vécu le temps d'un présidenct de la République. Les liens entre télévision et pouvoir réapparaissent toujours...
1970-1973
A Armes Egales
Les années Pompidou
Animé par Michel Bassi, Alain Duhamel et André Campana.
Les amateurs de musique classique, ou de 2001, l'Odyssée de l'espace, l'auront reconnu. Le générique vient de l'oeuvre de Richard Strauss, Also Sprach Zarathustra.
Cette émission a été véritablement le premier grand rendez-vous télévisuel régulier de politique. De septembre 1970 à mars 1973, trente-trois émissions mensuelles ont vu s'affronter de nombreuses personnalités politiques, avec à chaque fois une thématique prédéfini.
En septembre 1971, lors d'un débat sur "les partis politiques", les Français ont dévouvert l'émergence de deux futures "bêtes" médiatique: Jacques Chirac vs Georges Marchais dans une passe d'armes mémorable.
Ouverture numéro 30 de "Ainsi parlait Zarathustra".
1977-1981
Cartes sur Table
Les années Giscard
Animé par Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach
On change d'univers avec un générique jazz-fusion provenant du groupe Mahavishnu Orchestra "Way of the Pilgrim".(1976). De loin mon préféré.
L'émission Cartes sur Table a été diffusée de mars 1977 à mars 1981, à 20h30, en semaine. Des personnalités politiques françaises, ainsi qu'étrangères (comme Thatcher) étaient interrogées une heure durant. La diffusion était hebdomadaire., sur une petite table triangulaire, où chacun était "à portée de gifles", sur un plateau sans décor.
Des scènes mémorables ont eu lieu avec Georges Marchais que l'on peut revoir souvent...dans les bétisiers de fin d'année.
1982-1995
L'Heure de Vérité
Les années Mitterrand
Animé par François-Henri de Virieu.
Nouvelle décennie et nouveau style. C'est du rock désormais avec le savoureux "Live and Let Die" de Paul McCartney&The Wings (1973), morceau qui faisait partie de la B.O. du James Bond de 1973, Vivre et laisser mourir.
Durant treize années, en "prime-time", puis ensuite de entre 12 et 13h le dimanche, un invité , politique français ou étranger (comme Hassan II en 1989), de la société civile (en 1992 le commandant Cousteau) répondait aux questions de journalistes de la presse audiovisuelle et écrite par séquences (dans les permiers temps de l'émission, un tirage au sort donnait l'ordre de passage des interviewers).
Le plateau était très couru, ainsi que les tribunes où l'on pouvaient venir accompagnés de ses amis politiques et autres conseillers. A partir de 1986, un livre d'or était signé par l'invité, où celui-ci rédigeait une citation avant de signer. Les Inconnus ont réalisé une très amusante parodie de l'émission avec "Le jeu de la Vérité Vraie".
1981-1997
7 sur 7
Les années Mitterrand
Animé par Anne Sinclair de 1984 à 1997.
Décennie 80, décennie du synthé. Il semblerait que ce générique ait était crée spécialement pour l'émission 7 sur 7 à partir de 1981 par Jean-Claude Pierric ("Big Green Espace").
L'émission, qui au début se voulait être un magazine d'information a évolué vers un face à face : Anne Sinclair (ou Jean Lanzi entre 1984 et 1987) et un invité, qui revenait sur l'actualité de la semaine. A partir de 1983, l'émission est diffusée le dimanche entre 19 et 20h. Des politiques, mais aussi des artistes sont venus sur le plateau (Gainsbourg et le billet de 500F en 1984, Bruel, Sardou, Madonna,...).
Rendez-vous médiatique incontournable, les indices d'écoute étaient là aussi très élevés.
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu. A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers Album: OS CATEDRATICOS/73 (1972)
Le prix du pétrole à New York:
108$13
Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)