En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
L'Angleterre au dessus du lot (de peu)
Après son exceptionnelle année 2016 (Grand Chelem + 100% de victoires sur l'année), le XV de la Rose était attendu. Une série magistrale de 18 victoires d'affilée, et puis la chute, en Irlande, dans un match sans, qui enlève ce Grand Chelem qui lui tendait les mains. Les hommes d'Eddie Jones ont su retourner des situations mal embarquées contre la France et surtout contre les Gallois, un peu patinés contre les Italiens et leur rucks fantômes, et surtout atomisés le voisin écossais. 4 victoires, 1 défaite: le favori a tenu son rang.
Un tournoi homogène
Trois nations à 3 victoires, 2 défaites. Un podium établi non pas aux points, mais à la différence de points. Un XV de France qui finit à la 3ème place et redécouvre le podium après une trop longue traversée du désert (mais il y a encore du boulot) grâce, entre autres, à cet essai qui restera dans les mémoires à la 100ème minute contre les Gallois.
L'Irlande tient son rang avec la médaille d'argent, malgré sa défaire initiale en Ecosse. Le retour en forme de Sexton a fait du bien à cette équipe solide, agressive sur les phases de ruck.
L'Ecosse est mal récompensée: une 4eme place après un bon tournoi (mais une rouste subie en Angleterre et un match raté contre la France). Le travail de Vern Cotter paye et c'est tant mieux. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien que Stuart Hogg a été nommé Meilleur joueur du Tournoi.
Enfin les Gallois sont passés au travers de leur exercice, une fois n'est pas coutume. 3 défaites dont une qui a fait du mal contre l'Angleterre, en prenant cet essai à la 75ème minute au terme du plus beau match de la compétition. Le retour l'an prochain de Warren Gatland devrait permettre au XV du Poireau de rejouer la gagne.
L'Italie à la rue
Deux cuillers de bois consécutives pour les Transalpins Pas de jeu, malgré la tentative du joker avec les rucks fantômes. Bref, depuis le départ des frères Bergamasco, Lo Cicero, Castrogiovanni, cette équipe régresse, et avec une fois encore plus de 200 points encaissés, l'Italie a été le souffre douleur du Tournoi (seuls les Gallois n'ont pas pris le bonus offensifs contre eux). Or Sergio Parisse, pas grand monde n'a le niveau, et c'est bien dommage. Trop de fautes de main, de mauvais choix. Sa place commence à être remise en cause dans les VI Nations, au profit de la Géorgie, de la Roumanie. Mais le Tournoi, c'est une ligue fermée. Sans cela, il perdrait son esprit.
Un nouveau classement sans conséquence
Instauré pour favoriser le spectacle, l'introduction des bonus a été sans conséquences sur le plan comptable, le classement étant identique si l'on était restait à l'ancienne version. Les bonus ne sont pas dans la culture du Tournoi.
Allez, on se retrouve dans 10 mois et demi!
France - Galles en intégralité. Avec les 20 minutes pour l'Histoire.
Johan nous a quittés le 24 mars dernier. Au moment où il luttait contre la mort, il est revenu sur sa vie, sa carrière, son œuvre dans un livre d’entretiens rédigé ensuite à la première personne. Émouvant, bouleversant, instructif.
La couverture, d’abord. Saturée d’orange, comme le fond de l’image et le maillot de son pays, Johan nous fixe droit dans les yeux. C’est dans le maillot qui l’a rendu célèbre et avec l’aura de trentenaire, au faîte de sa gloire, qu’il nous invite donc à l’écouter encore une dernière fois. Et le récit de Johan par Johan, parsemé de révélations souvent éclairantes sur le mystère Cruyff, vaut le détour. Un récit de fin de vie où Johan se recentre sur l’essentiel : sa famille. La famille au sens large : ses parents, sa femme et ses enfants, ses pères de substitution (Rinus Michels et Cor Coster, son beau-père et agent), le club de l’Ajax et ses supporters. Dans cette famille élargie, où l’on s’aime et on se déchire.
L’amour, c’est celui porté à son père, Manus, mort à douze ans et avec lequel Johan poursuivra toute sa vie des dialogues imaginaires afin d’être guidé et conseillé. En passant à vélo devant le cimetière où son père est enterré, Johan lui « parlera » encore et encore. Plus tard, il le « convoquera » dans sa maison, à Barcelone… L’amour, c’est aussi sa mère, Nel, à qui il demandera de cesser de travailler à laver les vestiaires de l’Ajax quand il décrochera ses premiers contrats pros. L’amour, c’est aussi Danny, son épouse de toute une vie, et ses trois enfants, dont Jordi à qui il consacre un long chapitre 17. Comme pour s’excuser de ne pas l’avoir vu grandir, enfant, à cause de son métier de père absent, il lui délivre un hommage admiratif d’avoir su transcender avec brio le handicap de porter un patronyme si lourd à assumer. Johan révèle avec douleur et une pointe de culpabilité l’opération ratée du médecin du Barça qui a laissé le ménisque en vrac de son fils, définitivement. Le chapitre 17 est en fait un passage de témoin à Jordi, successeur et poursuiveur de l’œuvre du père, et notamment la continuation de la Fondation dont il était si fier. La Fondation Cruyff, encore une famille très élargie. Élargie au monde…
La famille, c’est aussi celle de l’Ajax. Le club de son papa Manus, de sa mère Petronella qui y bosse à la mort du père et de l’employé Henk Angel, préposé aux pelouses, qui épousera Petronella (Nel) et deviendra son nouveau père adoré. L’entraîneur Rinus Michels sera l’autre père de Johan, celui qui l’emmène chez le médecin en voiture et lui prodigue avec autorité les règles de vie non négociables du footballeur pro. Dans l’ouvrage, Johan confirme, comme on s’en doutait, que c’est à travers les échanges continus et très pointus entre le vieux Rinus et le jeune surdoué de dix-huit ans, que le Football total s’est conçu puis réalisé. À dix-huit ans, déjà, Johan possédait la science du jeu et théorisait d’égal à égal avec son mentor sur la vitesse-mouvement, circulation du ballon, positionnement des joueurs, polyvalence. On est soufflés… Plus intéressant et « totalement » inédit, Johan raconte également comment sa vie de famille, au sens général, a aussi inspiré le Football total : c’est dans le livre, lisez-le... !
Enfin, la famille Ajax, ce sont les supporters. L’amour du public est porté comme une éthique fondamentale définitivement placée au-dessus de ses intérêts pécuniaires (reproche majeur fait à Johan tout au long de sa vie). Le Football total, inauguré par l’Ajax dès les années 60 et magnifié par les Oranje dans les années 70, n’avait pour but unique que de rendre les gens heureux. « Les spectateurs qui avaient travaillé toute la semaine pouvaient profiter le dimanche d’un beau moment de football et nous affichions de bons résultats » , rappelle-t-il au souvenir du grand Ajax naissant de 1965. Quand il deviendra coach de l’Ajax, puis du Barça dans les années 80 et 90, c’est toujours au nom de l’éthique du spectacle que Johan Cruyff proposera du « beau jeu » en guise de divertissement authentiquement populaire. Comme une offrande à tous ceux « d’en bas » …
La famille, ce sont aussi les disputes. Au soir de sa vie, voulant recoller les morceaux et partir en paix avec lui-même et avec les autres, surtout ceux avec qui il s’était fâché, Johan s’est fait magnanime. Le chapitre 22 s’étire avec émotion sur l’évocation de ses conflits, parfois très graves, avec Rinus Michels (Rinus s’est opposé à la nomination de Johan comme sélectionneur des Oranje au Mondial 1990), Marco van Basten(opposant à la réforme de l’Ajax dans les années 2010), son coéquipier Piet Keizer (qui l’avait dépossédé en 1973 du brassard de capitaine à la suite d’un vote traumatisant pour Johan qui avait illico quitté Amsterdam pour Barcelone) et son coéquipier et adjoint au Barça, Carles Rexach. Trahi ou incompris par ces personnes, Johan pardonne. Il avait même renoué les fils avec certains d’entre eux, comme il l’avait fait avec Frank Rikjaard, dont la brouille des années 80 s’était muée en partenariat très amical au moment où Johan avait fait nommer Frank comme coach à succès du Barça en 2003.
À la mort d’un individu, sa famille c’est aussi un héritage, la transmission. Pédagogue infatigable, Johan lègue à nouveau et pour la dernière fois ses préceptes du jeu. Les nombreux chapitres 22, 23, 24 et 25 sont une véritable mine, une bible testamentaire sur l’esprit du jeu, décliné avec richesse et simplicité. Des pages absolument passionnantes, car elles fusionnent théorie et pratique : Football total de l’Ajax, organisation de la Hollande 1974, le nouvel Ajax des années 80 quand Johan en devient le coach et l’inspirateur, puis enfin la Dream Team… Textes vivants, truffés d’anecdotes, entre trouvailles tactiques géniales et vacheries incompétentes de ses dirigeants responsables des transferts ratés : Johan voulait Rabah Madjer à l’Ajax bien avant le triomphe de Porto en C1 1987, comme il voulait Zidane en 1995-96 pour le Barça… En rendant hommage à Rijkaard et surtout à Pep Guardiola, Johan est parti apaisé : son héritage, passé entre de bonnes mains, lui survivra comme il se poursuit au Barça, au Bayern, à Manchester City ou à Arsenal.
Et puis il y a le reste... Mais pas tout le reste, au vu des mille vies que Johan a vécues. Dans des pages très éclairantes, il revient sur la Coupe du monde 1974 (il y développe le travers de « l’orgueil qui précède la chute » ), sur la Coupe du monde 1978 qu’il n’a pas disputée (ses regrets sont beaucoup plus forts qu’on pouvait le penser : lisez le livre…), sur son addiction fatale au tabac (et ses penchants quasi suicidaires liés au décès de son père), sur sa folie d’avoir investi dans l’élevage de porcs (80 % de sa fortune y est passée) et comment il a rebondi aux USA, autre chapitre enrichissant de son existence. Vous aimerez cette auto-bio comme vous avez aimé celle de Keith Richards, Life…
PAR CHÉRIF GHEMMOUR
Johan Cruyff, mémoires – Éditions Solar, 2016 – 426 pages, 18€90.
Des fringues au kilo, des assiettes à fleurs, des vieux verres à bière, des Que-Sais-Je? pour compléter sa collection (ou de Quid), des armoires, bureaux, huches à pain et tant d'autres choses.
Trois jours pour aider la communauté d'Emmaüs et contribuer à recycler.
Alors vendredi, samedi et dimanche: foncez au Parc des Expos!
1947: dans une France qui panse ses plaies, d'anciens collaborateurs mêlés à d'authentiques résistants vont se lancer dans une improbable tentative pour renverser la République, au nom de la lutte anti-communiste.
Mais ce qui a retenu l'attention de Jean-Marie Augustin, c'est surtout la façon dont le ministre de l'Interieur Edouard Depreux (SFIO) va monter cette affaire en épingle afin de souder sa majorité parlementaire (et aussi les Français), très fragile après le départ des communistes du gouvernement, dans un pays en pleines contestations (la France n'a pas retrouvé encore son niveau de vie de 1939 et le rationnement est encore en vigueur). Tant et si bien qu'au début du mois de juillet 1947, l'affaire fait la Une des journaux, avant de disparaître peu à peu. Le procès se déroulera dans un relatif anonymat en Janvier 1949, et les peines de prison prononcées seront très légères par rapport à la première accusation de "complot, atteinte à la sûreté de l'Etat".
Jean-Marie Augustin, que les étudiants de Poitiers connaissent forcément pour son livre "Les grandes affaires criminelles de Poitiers", enseigne (ou enseignait) à l'Université de Poitiers. Il est agrégé des facultés de droit.
Voilà la façon dont il résume l'affaire: " Ce plan bleu doit être ramené a ce qu'il est réellement, c'est a dire une escroquerie fabriquée de toutes pièces par un aventurier, nanti d'un faux nom, d'un faux titre et de fausses décorations. Ce n'est donc pas a proprement parler une affaire politique, mais une vulgaire affaire de droit commun. Aurouet dit de Mervelce qui vit d'expédients monte tout simplement une arnaque en exploitant la peur du communisme (c'est moi qui souligne)pour tenter de soutirer de l'argent auprès des maitres de forges lorrains, de la direction des usines Michelin et des négociants en champagne. Seulement, s'il veut paraitre crédible, il lui faut échafauder un plan d'action et obtenir des cautions morales du cote des généraux ayant appartenu a la France libre. L'escroquerie prend alors les apparences d'un complot et le"major"fait mine de s'en convaincre. Lorsqu'il rencontre le comte de Vulpian, il trouve en lui le"pigeon"idéal. Le châtelain des Bois l'héberge et le nourrit. Pour flatter et impressionner son hôte, Mervelce ébauche sur les pages de son cahier bleu un plan de renversement du régime républicain qui est effectivement, comme il l'a dit lui-même au procès, une pure spéculation de l'esprit..." ".
Jean-Marie Augustin: "Le Plan Bleu, 1947, un complot contre la République", 2007, 317p.
Pour aller plus loin: une émission de Rendez-Vous avec X de 1999 sur le Plan Bleu.
La poussée de la gauche dans l'ensemble du pays, trouve sa confirmation à Poitiers, où la liste de l'Union de la gauche l'a emporté sur celle de la Majorité que conduisait M. Jacques Grandon. M. Santrot a amélioré de 5 points son score du premier tour. Alors que le 13 mars dernier, la différence de voix entre M. Santrot et M. Grandon était de 65 voix aux bénéfice du premier, hier le leader de l'Union de la gauche a totalisé 1599 voix de plus que son concurrent. Au premier tour, l'Union de la gauche faisait 48,18% des suffrages exprimés hier 52,49% tandis que la Majorité n'améliorait que de 0,54% son score précédent 47,50% contre 46,96.
Les résultats du premier tour avaient été les suivants: Inscrits : 42.297 ; Votants: 30.244; Exprimés : 29.481.
Liste de l'Union de la Gauche: 13.910 voix; liste de la Majorité: 13845.
Les résultats d'hier: Inscrits : 42.297; Votants : 32.488; exprimés : 32.011. IL y avait un pourcentage de votants de 76,8% contre 76,5% au 1er tour.
Liste de l'Union de la Gauche: 16.805 voix; liste de la Majorité: 15.206 voix.
Les incidents qui marquèrent l'avant-campagne parmi les tenants des partis de la Majorité, ont sans aucun doute, crée le trouble parmi l'électorat de ces derniers et ont contribué à la défaite de la liste qui avait été constituée, s'ajoutant à la montée de la gauche, qui est plus sensible encore après ce second tour, au vu des résultats des communes où se déroulait le scrutin de ballottage.
A l'Hôtel de Ville de Poitiers, envahi par une foule considérable à l'heure du dépouillement, les résultats furent proclamés par M. Pierre Vertadier. M. Jacques Santrot qui était arrivé quelques instants auparavant avait été salué par les applaudissements, puis les ovations de ses très nombreux supporters, qui se trouvaient là rassemblés. On entendit chanter l'Internationale, puis à la demande de M. Santrot et de quelques-uns de ses amis, la Marseillaise fut reprise en choeur.
Le futur maire de Poitiers qui sera élu vendredi soir, le Conseil municipal tenant sa première réunion ce jour-là, prenait alors la parole entouré de MM. Monange et Pensec, pour déclarer, "qu'il était heureux de la victoire de la gauche à Poitiers, qui confirme les progrès qu'elle a réalisés non seulement dans la capitale de région, mais également dans tout le département"; il ajoutait en conclusion: "Cette mairie sera la mairie de tous, y compris de ceux qui n'ont pas voté pour ma liste". Il reprit d'ailleurs ces termes dans la déclaration qu'on lira ci-après, ajoutant que "son premier travail de maire serait d'associer les Poitevins à la vie de la commune".
[...]
Une déclaration de Jacques Santrot
Dans la soirée, le futur maire de Poitiers, faisait la déclaration ci-après:
"Je remercie tous les Poitevins qui ont voté pour nous. Nous sommes bien conscients que, si cette élection représente une poussée de la gauche, c'est aussi la participation d'un certain nombre de démocrates qui a permis à notre liste d'être élue.
"Comme nous l'avons déjà dit, au cours de toute notre campagne, nous avons la ferme intention de travailler en liaison étroite avec tous nos concitoyens et leurs associations. Nous renouvelons notre volonté de faire de la mairie de Poitiers la mairie de tous les Poitevins, même de ceux qui, dimanche, n'ont pas voté pour nous.
"Nous sommes heureux de constater que comme dans toute la France, et particulièrement dans notre région, Poitiers a suivi le courant national.
"Nous sommes confiants et sereins, car la transfusion et la transmission des pouvoirs à la mairie de Poitiers se déroulera dans les meilleures conditions; l'élection de la nouvelle municipalité est d'ailleurs prévue pour vendredi prochain".
Une déclaration de Jacques Grandon
M. Jacques Grandon a fait la déclaration ci-après:
"Ici, comme ailleurs, les élections municipales, ont été fortement politisées. C'était d'ailleurs la seule chance de l'équipe concurrente de l'emporter. Poitiers n'a pas échappé au courant, malgré la qualité des hommes qui m'entouraient et la valeur de notre projet municipal. je regrette, il va sans dire, que nous ne puissions maintenant travailler à réaliser ce que nous avions proposé aux Poitevins. Pour autant, les jeunes de notre équipe auront tôt ou tard leur place dans la vie publique. Ils le méritent.
"Je ne retiens pour ma part de cette campagne, que la joie que m'ont donné toutes les marques d'amitié et de dévouement que j'ai reçues des Poitevines et des Poitevins. C'est donc sans la moindre amertume que je retrouverai demain mes occupation habituelles tout en souhaitant pour Poitiers que les nouveaux élus réussissent aussi bien que nous aurions voulu le faire.
"Je remercie bien vivement les électrices et les électeurs qui nous ont fait confiance, ainsi que tous ceux et toutes celles qui ont travaillé avec nous. Et si pour conclure la moitié des électeurs éprouvent quelque tristesse du résultat de l'élection, qu'ils sachent s'en consoler en pensant qu'il en existe un peu plus qui connaissent la joie du succès obtenu. C'est la règle de la démocratie".
Centre Presse, Lundi 21 Mars 2017.
PS: l'élection municipale de Poitiers en 1977 fut...mon sujet de master de recherche d'histoire.
Nous voilà déjà à la fin de ce Tournoi, dont certains voudraient remettre en cause l'organisation telle qu'elle se pratique aujourd'hui.
L'homogénéité que l'on pensait avoir au début à vite fait place à une réalité incontestable: la toute puissance de l'Angleterre d'Eddie Jones, qui si elle venait à l'emporter en Irlande, entrerait dans l'Histoire du jeu, en remportant 19 matchs consécutifs (nouveau record), et en remportant deux Grands Chelem consécutifs, une première depuis le XV de France en 1997 et 1998, à l'époque des V Nations. Ca m'arrache la tronche (comme un en-avant français), mais...leur jeu est beau. Faut bien leur reconnaître ça: ils sont tout simplement intouchables!
Côté Bleus, bon c'est un peu plus compliqué. Il y avait du mieux en Italie, mais la faiblesse des Italiens est un trompe l'oeil et j'ai peur que l'on soit sévèrement secoué par les Gallois qui doivent impérativement sauver leur tournoi en évitant une 3ème défaite qui ferait tâche. Guy Novès a du boulot pour faire quelque chose de cette équipe qui stagne depuis trop longtemps. Alors pour le beau jeu, faudra attendre l'an prochain. Toutefois, avec ce nouveau classement, la France peut finir sur le podium pour la première fois depuis 2010. Outre le fait que cela ne soit pas mérité sur ce Tournoi (on est même derrière l'Ecosse cette année), cela ferait quand même un super lot de consolation.
Enfin, dans la rencontre Ecosse-Italie, que dire si ce n'est que la Squaddra risque de glaner une nouvelle cuiller de bois, soit la septième dans les VI Nations, après 2001, 2002, 2005, 2014 et 2016. Et après la rouste subie par les Ecossais à Twickenham, il est difficile de ne pas croire à une partie de rugby difficile pour les Italiens.
Mes pronos:
- Ecosse - Italie : victoire de l'Ecosse
- France - Pays de Galles: victoire de la France
- Irlande - Angleterre : victoire de l'Angleterre.
France - Galles 1983. Le dernier match commenté par la légende Roger Couderc (qu'il était beau ce Parc des Princes plein à craquer).
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)