14 août 2015
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Tout le monde connaît la fameuse Trabant, voiture symbole de la RDA par excellence, et dont malgré tout bon nombre de modèles roulent encore.
Mais dans le domaine des véhicules motorisées, il existait aussi un marché des deux roues. A vrai dire je ne sais pas s'il y avait un monopole (pour les automobiles, il y avait la gamme supérieure avec les voitures Wartburg, mais aussi pour les pontes du régime, il me semble que certains roulaient en limousin Volvo), mais il existe une mobilette symbole de cette époque: la Simson Schwalbe.
J'ai eu l'occasion d'aller il y a deux ans de cela à Berlin, et il est très fréquent d'en voir sur les trottoirs (sans doute roulent-elles normalement, mais là-bas, on ne peut faire attention à tout ce qui bouge. J'avoue qu'au début je n'y avais pas prêté la moindre intention (ou alors autant s'émerveiller en découvrant une mobilette Motobécane!). Mais ce que je ne savais pas, c'est que cette "meule" avait une histoire. Et qu'elle était liée à celle de la RDA.
Produite à plus d'un million d'exemplaires en 1964 et 1986, la Simson Schwalbe s'est déclinée en trois modèles, très légèrement différents les uns des autres: la KR51, puis la KR51/1 et enfin la plus moderne des Schwalbe, la KR51/2 dont la version Luxe possédait 4 vitesses et un allumage électronique.
Evidemment, il n'y avait pas un choix de couleur très vaste. Toutefois, à l'image de la Trabant, la Simson Schwalbe surfe sur le mouvement "vintage" et bénéficie d'une seconde jeunesse en quelque sorte.
Pour en savoir plus sur cette bécane, je vous invite à aller sur le blog d'un amateur de Simson qui avait pour projet d'en retaper une, mais dont les cyber-activités se sont arrêtées en 2012. Dommage.
En bonus, un petit film promotionnel de la IFA Mobile pour la Simson Schwalbe, datant à peu près de la fin des années 1960/début des années 1970.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Archives en tout genres
13 août 2015
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Georges Marchais en Corse, Juillet 1977, Photo Bruno Bachelet pour Paris Match.
Un jour une photo
MARCHAIS EST ARRIVEE-E-E
Comme Zorro, dont il dévore les aventures, le 7 juillet 1977.
Le premier secrétaire du PC a pris quinze jours de vacances en Corse, en famille. Notre photo reporter, Bruno Bachelet, est lui aussi en vacances sur cette plage de Sainte-Lucie à Moriani, où Napoléon était passé après sa fuite de l’île d’Elbe. Surprise. Bruno demande l’autorisation de faire une photo. Refusé: «Sûrement pas pour un journal du grand capitalisme!» Bruno s’éclipse, mais son téléobjectif surpuissant lui permet d’immortaliser la séance de lecture.
L’année suivante, Marchais le remerciera de cette astuce en lui balançant deux directs, dans le hall du King George à Athènes. L’ancien ouvrier métallo, devenu apparatchik modèle, a toujours eu des rapports houleux avec la presse qui font le bonheur des échotiers et surtout des téléspectateurs: les matches de boxe verbale font recette et l’audimat grimpe en fonction du punch de Marchais qui n’a peur de personne. Même s’il n’a jamais dit le célèbre «Taisez-vous Elkabbach» (on ne prête qu’aux riches, c’est dans un sketch de Pierre Douglas), il a effectivement «arbitré» un multiplex entre Cavada et Elkabbach dont les questions se chevauchaient et se multipliaient. En leur disant simplement: «Soyez raisonnables! Vous n’êtes pas payés au nombre de questions!»
En revanche, lors de cet épisode corse, après avoir entendu une allocution de Mitterrand à la télévision qui le contrariait, il a réellement ordonné à sa femme (Liliane Grelot, épousée en secondes noces, cette même année 1977): «Fais les valises, Liliane, on rentre à la maison.» C’est-à-dire à Champigny-sur-Marne. Fin prêt pour affronter Alain Duhamel à qui il lancera: «Vous permettez! Vous m’avez posé une question, si ma réponse vous gêne, tant pis pour vous.» Duhamel réplique: «Ce n’était pas ma question.» Marchais claque, accentuant sa diction si particulière: «C’était p’têt pas vot’question, oui, mais c’est ma réponse!» Ce grand communicant aura toujours le dernier mot, jusqu’au 16 novembre 1997, un malaise cardiaque met fin à la carrière de «Georges le cathodique».
Le 20 août 2013
Par François Pédron
C'est de ce fameux été 1977 (année du disco et du punk, la rencontre de deux extrêmes) qu'est née l'histoire que tout le monde connâit grâce à la phrase de Georges "Battling Joe" Marchais: "Liliane, fais les valise, on rentre à Paris", faisant rire aux éclats l'ensemble du plateau de l'émission Cartes sur Table.
Cartes sur Tables, 21 Janvier 1980.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Les Gens
12 août 2015
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Poitiers, Lundi 10 Août 2015.
Quelle surprise de voir Monsieur Gunther en mode chasseur, après nous avoir ramené un lézard encore tout petit, un pigeon de bonne taille, venir nous déposer sa proie du soir: une chauve-souris!
Evidemment, ramener une telle bête dans une maison un soir d'été n'est pas très fûté de sa part. Je ne sais pas si elle était morte ou qu'elle faisait simplement la morte, toujours est-il que délicatement, avec un balai et une pelle, j'ai réussi à subtiliser la victime de Gunther en la remettant hors de portée du vorace, en lui redonnant une seconde chance.
Au moins, une chose est certaine: il devrait normalement foutre la paix au hérisson qui se promène dans notre jardin...
Publié par Ludovic Bonneaud
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Gunther le Terrible
11 août 2015
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Seconde et dernière partie de notre voyage au cimetière américain de Saint-Avold, en Moselle, le plus grand d'Europe pour les soldats tombés durant la Seconde Guerre Mondiale.
Vous pouvez découvrir le cimetière, son histoire ainsi que le Mémorial en lisant la première partie de cet article, à mi-chemin entre la découverte et l'hommage, sur cet espace qui, je le redis une nouvelle fois, est d'accès libre et gratuit.
La pelouse est tondue très régulièrement: les morts méritent bien cela d'être honorés avec une herbe fréquemment tondue. C'est le seul bruit que l'on entend dans cet espace de recueillement.
En face du Mémorial, le Belvédère.
Pour les soldats connus, chaque stèle porte le nom du mort, son lieu d'origine, son régiment, et sa date de décès.
Dans un parfait alignement, le Mémorial domine les stèles funéraires.
Une tombe juive. Les pierres d'un blanc parfait, proviennent des carrières de Lasa, en Italie. (source: shpn.fr)
La tombe d'un soldat inconnu "seulement connu de Dieu". Il y en a 151, sur les 10489 que compte le cimetière.
Saint-Avold, Mardi 14 Août 2012.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Le reste du monde
10 août 2015
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Après des milliers de kilomètres, euh pardon de milles parcourus, la voici de retour à la suite d'une grandiose tournée nord-américaine, avec comme apothéose l'escale de New-York.
Il y a donc près de quatre mois qu'elle est partie, l'Hermione, avec à son bord, tout au long de son aventure plusieurs équipages, dont de nombreux novices, qui reviennent forcément transformés par cette odyssée.
Aujourd'hui 10 Août, le navire, qui a essuyé ses premiers grains, revient en France (elle est passée donner le bonjour à nos compatriotes de Saint-Pierre et Miquelon).
Retour sur son Grand Départ, sous la grisaille. C'était le 18 Avril dernier, aux portes de l'Atlantique et de la Charente.
Vers 16h, l'Hermione, tractée, entame son ultime remontée de la Charente.
On a regretté ce jour là l'absence d'une parade avec une multitude de bateaux pour l'honorer. L'Hermione était bien seule, et c'était triste. Pour raison de sécurité nous a-t-on dit...
Une canonnade avant le départ pour saluer la foule.
Une foule très nombreuse s'est rendue sur les bords de la Charente, ainsi qu'à Fouras pour voir l'Hermione naviguer vers l'Amérique. On estime que 70.000 personnes étaient présentes, ce qui était moins qu'attendu toutefois.
Après avoir remonté la Charente jusqu'au Viaduc de Martrou, l'Hermione s'en est allée pour de bon.
L'Hermione fera une dernière escale au large de l'Île d'Aix, après une visite à son bord dans la journée du président Hollande.
Elle quittera le pays en fin de soirée pour débuter sa première traversée de l'Atlantique.
Port-des-Barques (17), Samedi 18 Avril 2015.
Publié par Ludovic Bonneaud
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Les Gens
8 août 2015
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10:27
Une fois encore, ce ne fût que "l'affaire d'un déjeuner"...
Un peloton de cyclistes vêtus d'habits napoléoniens lutte contre les Anglais dans le tour d'Europe à vélo calqué sur l'épopée napoléonienne. Tout en pédalant, Napoléon (Jean YANNE), Masséna (Lawrence RIESNER), Murat (Paul MERCEY) et Cambronne (Jacques MARTIN) parlent de stratégie de course, de Waterloo et de l'île d'Elbe. (INA.FR)
Publié par Ludovic Bonneaud
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Notre sélection de vidéo
7 août 2015
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Dans le carton des souvenirs des vacances, nous trouvons pêle-mêle:
- Châteauneuf-du-Pape, Domaine des Bosquets (Rouge et Blanc);
- Côte du Rhône, EARL Boiron (Rouge);
- Muscat Beaume-de-Venise, Domaine des Richard (Blanc);
- Vacqueyras, Domaine de la Tête Noire (Rouge);
- Gigondas, Domaine de la Tête Noire (Rouge).
C'est tout le charme du Vaucluse, et ça nous laisse de quoi méditer quelques temps...Hélas, on en peut que regretter le fait que cette terre soit un espace de conquête électorale pour l'extrême-droite...
Dire qu'il va falloir patiemment attendre la fin de la décennie 2010 avant de pouvoir déguster certains de ces délices...
Publié par Ludovic Bonneaud
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Et nous dans tout ça !
6 août 2015
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Les Actualités Françaises, 12 Octobre 1945.
Etonnante manchette du journal Le Monde avec cette manchette: "Une révolution scientifique", en date du 8 Août 1945.
Evidemment, on ne peut évoquer ce 6 Août 1945 sans parler de la chanson du groupe OMD de 1980 "Enola Gay" (New wave) qui fait référence au nom de l'avion qui a lâché la bombe (nommée Little Boy) sur la cité japonaise.
Publié par Ludovic Bonneaud
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C'est arrivé ce jour là