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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Les Dossiers D'antan...

19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 08:27

Déjà en 1984 cette volonté de faire "de la politique autrement"

Chamard 1979

Jean-Yves Chamard dans sa profession de foi pour les élections cantonales 1979.

 

L'Express publie le palmarès des "espoirs"

 

Pour le Poitou-Charentes: JP. Abelin, JY. Chamard, JP. Raffarin, D. Bussereau, R. Beix, JM. Boucheron

et à suivre: A. Claeys, P. Arnaud, J. Lambert

Dans son numéro du 16 au 22 novembre, l'Express consacre sous le titre: "Année 90, La nouvelle vague politique", une analyse région par région à ceux qui vont secouer la France. Indiquant l'esprit qui a présidé à cette enquête, l'Express écrit: "Un souffle favorable à la jeunesse agite le monde politique. Dans l'opposition, l'échec de 1981 a destabilisé les ancens, et leur a ôté une partie de leur légitimité. Dans la majorité, les vieux schémas militants, mis à l'épreuve de la réalité, ont fabriqués les déçus du socialisme". Parallèlement, la crise économique a engendré la crise politique, qui, à sont tour génère quelques chose de nouveau. Et quoi de neuf que la jeunesse? Consciente du caractère favorable de la conjoncture, celle-ci, compte bien profiter des bouleversements attendus lors des prochaines échéances électorales.

"Quels sont donc ces jeunes, qui se préparent à prendre peu à peu les rênes du pouvoir politique à travers la France? L'Express les a repérés, après avoir mené l'enquête région par région. Et a cherché à savoir s'ils se sentaient différents de leurs aînés. Pour la grande majorité d'entre eux, la réponse est "oui". Oui, ils veulent "faire de la politique autrement".

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Alain Claeys, La Nouvelle République, Novembre 1983.

300 responsables départementaux et régionaux des partis politiques ont reçu un questionnaire, demandant de signaler les jeunes susceptibles de jouer un rôle d'importance régionale ou nationale. Nous avons, dit "l'Express", éprouvé la qualité de ces candidats aurpès de dizaines d'interlocuteurs: élus locaux et responsables des fédérations ou des élections à l'état-major des partis.

Indiquant ensuite les règles qui ont présidé aux choix qui ont été faits. En premier l'âge, une fourchette de 30 à 35 ans, et un maximum de 40, en second: le seuil de la notoriété... "L'Express" constate avec quelle régularité les mêmes thèmes reviennent dans les professions de foi des Espoirs avec les mêmes mots clefs: présence sur le terrain, gestion concrète, esprit d'ouverture, associer les socio-professionnels, non cumul des mandats. Cette enquête a été menée par Anne Beaujourt, Geneviève Lamoureux et Marie-Anne Lescourret, qui précisent à propos de ce palmarès des "espors" région par région.

JP-Abelin-1982.JPG

Jean-Pierre Abelin, Centre Presse, Juin 1982.

Ils ont parfois moins de 30 ans, rarement plus de 40. Ils ont déjà entamé leur carrière politique, soit parce qu'ils ont conquis leurs premiers mandats électoraux - conseillers municipaux, maires, conseillers généraux ou régionaux - soit parce qu'ils exercent des responsabilités au sein de leur parti. Ils ont l'espoir de briguer des mandats plus prestigieux, et ils sont favoris dans la course aux responsabilités locales ou nationales. Ils font partie de la "nouvelle vague" politique qui, région par région, gouvernera la France des années 90 et au-delà.

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Jean-Pierre Raffarin, La Nouvelle République, Mars 1986.

L'Express, sur les centaines de nom qui lui ont été cités, en a sélectionné plus de 120. Un choix parfois difficile, effectué après recoupement de dizaines de témoignants, dans chaque région, et après une analyse attentive de la carte électorale.

Nous avons distingué deux catégories d'espoir: en tête de liste, ceux dont les ambitions électorales peuvent se réaliser prochainement ou qui, malgré leurs faibles chances de se présenter à des élections, s'imposent déjà par leur charisme et par leur expérience. En second lieu, précédés de la mention à suivre, les espoirs qui devront attendre peut-être plus longtemps avant de voir leurs projets se réaliser. Parce que leur horizon est bouché par des personnalités bien installées ou bien parce que leur grande jeunesse a besoin d'être soumise à l'epreuve des échéances électorales.

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Dominique Bussereau, Centre Presse, Novembre 1979.

Et pour le Poitou-Charentes, cela donne done les constatations suivantes: "Poitou-Charentes": région de tradition centriste, sur laquelle a déferlé en 1981, un raz de marée socialiste. Du côté de l'opposition, les personnalités en place se maintiennent...C'est le cas de Jean-Pierre Abelin, 34 ans, président des Jeunes Démocrates sociaux, de Jean-Pierre Raffarin, membre du bureau politique du PR et conseiller municipal de Poitiers, de Dominique Bussereau, 32 ans, chargé des Fédérations au PR adjoint au maire de Royan, de Jean-Yves Chamard, universitaire du RPR, conseiller municipal de Poitiers, dont la photographie orne la page de couverture et sous le titre Poitou-Charentes est la seule qui soit publiée pour notre région, il est indiqué qu'il sera candidat à la députation contre le maire de la ville, le socialiste Jacques Santrot, valeur sûre du département. Le Parti socialiste compte aussi sur deux jeunes déjà confirmés: Roland Beix, 35 ans, député de Charente-Maritime depuis 1978 et Jean-Michel Boucheron, 38 ans, député de la Charente et maire d'Angoulême.

Jean-Michel Boucheron en 1981, pris sur le site de l'Assemblée Nationale.

Ceux qui sont à suivre sont: Alain Claeys, 36 ans, PS conseiller général de la Vienne, Philippe Arnaud 35 ans, Cds maire de Blanchac Porcheresse (Charente), conseiller général, Jérôme Lambert, 27 ans PS conseiller municipal de Jarnac (Charente).

 

Centre Presse, Samedi 17 Novembre 1984.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 09:06

De Gaulle bras levés et croix de LorraineLe général de Gaulle en visite dans la région Poitou-Charentes, en Une de Centre Presse, Samedi 15 Juin 1963.

Le Billet politique de Frédéric Métézeau

par Frédéric Métézeau

 

Les illusions du mythe gaulliste

Il y a 44 ans, pour reprendre la formule de son successeur, la France se réveillait « veuve » du Général de Gaulle. Et 44 ans après, le grand Charles est bien plus consensuel de son vivant. Hier par exemple, la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo  s’est recueillie à Colombey tout comme Florian Philippot, vice-président du FN et une délégation de son parti. De Gaulle fleuri, De Gaulle encensé, De Gaulle magnifié ! Alors que ses présumés héritiers de l’UMP se vautrent dans des affaires qu’il aurait volontiers qualifiées de cornecul, il serait une sorte d’anti-bling bling, figure d’autorité et de grandeur pour la droite, de résistance aux marchés et au libre-échangisme anglo-saxon pour la gauche. Une référence pour tous : le résistant de 1940, le sauveur d’une République ébranlée en 1958, un érudit qui savait écrire.

 

Mais précisément, ses grands fait d’armes expliquent aussi, en partie, la crise morale et politique que traverse la France. Car De Gaulle, c’est aussi le déni et l’illusion. En 1945, De Gaulle réussit ce tour de force de faire de la France un vainqueur de la seconde Guerre mondiale. Soixante-neuf ans plus tard, la France fait toujours partie des « 5 grands ». Arc-boutés sur une coûteuse dissuasion nucléaire et un siège permanent au conseil de sécurité, persuadés qu’ils dirigent une grande puissance écoutée par le monde entier, les dirigeants français, trop souvent, proclament leur vision et leur morale sans vouloir comprendre et analyser la situation du monde d’aujourd’hui.

 

En 1958, à la faveur d’une opération résurrection qui avait tout d’un coup d’état rampant, De Gaulle conforte la République en la dotant la France d’institutions solides et extraordinairement souples. Mais à l’époque, nous sommes en guerre : guerre d’Algérie et guerre froide. Les institutions épousent la vision d’un militaire déjà consacré par l’Histoire

 

En 2014, sans onction historique mais adoubé par le peuple, le Président de la République française se comporte toujours en monarque, il n’a de comptes à rendre à personne pendant 5 ans, ni au parlement,  ni au conseil constitutionnel, ni à la justice.

 

Comme son frère d’armes et frère-ennemi Churchill, De Gaulle a surjoué la grandeur de la France car il savait qu’elle devenait une puissance relative.

 

Parce qu’il était lucide sur la situation il avait choisi d’aveugler les français et le monde.

 

Parce qu’ils sont incapables d’inventer un nouveau modèle, les hommes et les femmes politiques de 2014 font dans la captation d’héritage.

 

A s’accrocher au mythe gaulliste et à n’en retenir que les aspects positifs, ils se bercent d’illusions.

 

France Culture, Lundi 10 Novembre 2014.

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 08:48

"En France encore, une nouvelle qui ne fera pas plaisir à ceux qui empruntent les autoroutes: les autoroutes gratuites ne sont pas pour demain, je vous le dis tout de suite. En principe elles devaient devenir gratuites en 92; eh bien la gratuité totale est reportée à 2010. Et pour faire bonne mesure, les péages augmenteront cette année de 2,5% en moyenne".

 

A partir de 26'52"

 

Hervé Claude, JT 20H, Antenne 2, Lundi 2 Janvier 1989.

 

Raisonnement simple de base: l'Etat, par le biais de l'impôt et de l'emprunt, finance les infrastructures autoroutières, en crééant des sociétés d'exploitations publiques prélevant de l'argent aux usagers souhaitant utiliser l'équipement pendant une durée d'une vingtaine d'années, le temps de se rembourser et de financer l'entretien, les emplois, et les nouveaux projets autoroutiers. Une fois rentré dans ses frais, l'Etat ne fait plus payer l'usager, qui est aussi contribuable.

Sauf que les choses ne sont pas passées comme prévues. La crise des années 1970, la dette, les déficits budgétaires, ont poussé l'Etat à proroger ce système, avant tout bonnement, dans les années 2000, de transmettre les concessions pour environ trois décennies à des exploitants privés, qui ne se privent pas de faire de colossaux bénéfices.

Le contribuable/usager paiera encore et encore. Car vu qu'il est désormais impensable de voir la gratuité des autoroutes en France (mais devrait-on vraiment s'en réjouir?), ne vaut-il tout simplement éviter d'utiliser les autoroutes et ainsi de cesser de payer pour quelque chose qui serait censé nous appartenir en tant que citoyen, plutôt que de financer des entreprises qui ne savent plus trop quoi faire de leurs bénéfices?

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 08:54
GASTRONOMIE
Le Japon détrône l'Ecosse dans le monde du whisky
La bible mondiale du whisky vient de dévoiler son classement 2015. Pour la première fois, la première place revient à un whisky japonais, le Yamazaki Single Malt Sherry. Une claque pour les scotchs écossais, qui n'apparaissent même pas dans le top 5...

 

4 novembre 2014

  bouteilles-whisky-ecossais-scotch.JPG

Une sympathique triade écossaise de whisky de 12 ans d'age, France, 22 Février 2013.

 

L'expert en whisky Jim Murray vient de dévoiler sa Whisky Bible annuelle. Le titre de meilleur whisky de l'année revient au Yamazaki Single Malt Sherry Cask 2013, qui devient le premier whisky japonais à obtenir le titre suprême, en douze ans d'existence de ce guide de Murray.

"Décrit comme un whisky 'au génie presque indescriptible', le whisky japonais a obtenu la note de 97,5 sur 100 pour 'un nez d'une vigueur exquise' et une note finale 'délicatement épicée'", rapporte le site spécialisé The Spirits Business, qui rappelle que Yamazaki est la plus ancienne distillerie japonaise. Aujourd'hui, elle produit un nombre limité de bouteilles (18 000 par an), vendues uniquement en ligne au prix de 160 dollars (127,90 euros).

L'établissement a été fondé en 1923 par Masataka Taketsuru et sa femme Rita Cowan, originaire d'Ecosse, ajoute de son côté le quotidien britannique The Guardian, expliquant que Rita "a inspiré une série TV populaire actuellement diffusée par la chaîne publique japonaise, la NHK". Cette série est d'ailleurs la première à mettre en scène une héroïne étrangère, comme le rappelle le quotidien japonais Sankei West, qui titre ce matin au sujet de la récompense obtenu par la distillerie : "Le rêve de Massan [Masataka] s'est réalisé !".

Amertume en Ecosse

"Les buveurs écossais devront être pardonnés pour avoir noyé leur chagrin après qu'un single malt en provenance du Japon a été sacré meilleur whisky pour la première fois", écrit The Guardian, qui rappelle que s'il y a peu les whiskys japonais étaient sujet de boutades, ils ont "récolté une série de récompenses et de bonnes critiques à travers le monde ces dernières années".

Un prix difficile à avaler pour les Ecossais, d'autant que "pour ajouter à la peine ressentie dans la patrie spirituelle de 'l'eau de la vie', c'est la première fois que pas un seul whisky écossais ne figure dans le top cinq du guide respecté de Murray", ajoute The Guardian, les deuxième, troisième et quatrième places revenant à des bourbons américains.

Pour les distilleries écossaises, l'attribution de ce prix est "un rappel que la réputation ne compte aujourd'hui plus pour beaucoup, alors que de nouveaux pays produisent des whisky de classe mondiale".

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 09:10

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L'assassinat du CHR

 

"LA PUCE" QUI CONFOND, DANS LE DOSSIER?

Parmi les scénarios multiples de cette tragique affaire: et si c'était un "canular" de carabins qui serait allé trop loin?

 

"Les jours à venir doivent apporter des précisions". Me Jean-Pierre Gilbert, l'avocat de la partie civile, la famille Berneron, dans l'affaire de l'assassinat perpétré à la Milétrie, le mardi 30 octobre ne veut pas en dire plus. Il a déjà consulté le dossier qui est constitué par le Juge d'Instruction Hovaere, dossier déjà fort épais, pas moins de 80 côtes. 70 personnes ont déjà été auditionnées par les services de police dans cette affaire, et ce n'est pas fini, ce dossier il doit à nouveau le revoir aujourd'hui dans le cabinet du magistrat instructeur.

Le maire de Coulonges les Hérolles, vice-président du conseil général de la Vienne entent demeurer trés discret: ce dossier est couvert par le secret de l'instruction, il apartient au juge chargé de l'affaire, qui très probablement cette semaine va procéder à des interrogatoires sur le fond et peut-être à une confrontation entre les deux inculpés les Dr Diallo et Archambeau.

Chargé par la famille de la disparue de la représenter, dans le cadre de l'information qui est ouverte, Me Jean-Pierre Gilbert tient à indiquer au nom de cette dernière "que celle-ci désire avant tout autre chose que la lumière soit faite, que les responsabilités de chacun soient établies c'est là mon rôle après ce sera à la justice de se prononcer".

 

M. Berneron l'époux de la malheureuse victime qui est originaire de Coulonges les Hérolles, où demeure une très grande partie de sa famille, qui est très estimée dans la région (l'un de ses oncles est conseiller municipal de Coulonges) écrasé par le chagrin et la peine qui se sont abattus sur son foyer, l'a redit encore hier: "Il faut qu'on sache la vérité, toute la vérité, quels sont les responsables de la mort de ma femme".

Ou en est-on?

Au terme de douze jours d'enquête, où en est-on? Telle est la question qui se pose maintenant. Ce week end a été peu propice pour recueillir des informations. On l'a bien senti au travers des bulletins d'infrmation qui ont été diffusés hier tant à la télévision que sur les radios, que dans les articles des journaux paraissant le dimanche. Il y a eu une sorte de trève. Portes closes au Palais de Justice, chez le Procureur de la République et chez le magistrat instructeur, même attitude au Commissariat, où si l'inspecteur princopal Guiot était de permanence, le Commissaire Signourel était en repos et avait emmené hier matin ses deux filles nager à la piscine de Bellejouanne, avant de reprendre ce matin le collier.

Car l'enquête se poursuit, il y aurait encore quelques 80 auditions à recueillir, ce qui veut dire, qu'on n'est pas près d'en terminer avec le dossier policier. Dans le même temps, et sur le plan de l'instruction, le juge Hivaere va, lui aussi, reprendre son travail, et l'on peut imaginer qu'il entendra cette semaine, en présence de leurs avocats respectifs, Me Damy pour le Dr Archambeau, Me Bernard Drouineau et Me Follen pour le Dr Diallo, les deux inculpés.

Il est également probable qu'on verra également au Palais de Justice le professeur Meriel et un certain nombre d'autres personnes. On a parlé hier, qu'une reconstitution allait avoir lieu. Comment peut-il y avoir reconstitution puisqu'il n'y a pas d'aveux de la part des inculpés? Ce qui peut se produire, c'est un transport de justice dans le bloc opératoire où se déroula l'intervention après que le magistrat voit exactement la position occupée pour chacun, et comment l'opération a pu se dérouler.

 

DEUX ANALYSES

Si la discrétion, plus même le secret, sont toujours de mise dans cette affaire, dans les lieux où l'on en est saisi et l'hôpital de la Milétrie, il faut dire que par ailleurs, elle est dans toutes les conversations. L'on s'en est bien rendu compte, hier matin, lors du défilé traditionnel du 11 novmebre, où chacun commentait à sa manière l'évènement. On ne peut empêcher les rumeurs, même, les plus invraisemblables de se propager. Et pour qui fait l'analyse objective de ce que l'on dit, aujourd'hui. Poitiers apparait divisée en deux camps. Il y a ceux qui croient à la culpabilité parce qu'il y a des éléments certains et qu'ils pensent "que la justice si elle a pris la décision grave de mettre en prison deux hommes après les avoir inculpés d'assassinat, ne peut avoir agi à la légère et a dans son dossier des présomptions telles, qu'elle se devait de retenir dans les lieux de la prévention pour la manifestation de la vérité des deux praticiens".

Il y a les autres, tout aussi nombreux maintenant, qui disent que cela n'est pas possible, ou en tous les cas n'est pas prouvé, regrettant d'ailleurs "qu'un réquisitoire" ait été prononcé contre les inculpés, ce qui a été pour beaucoup pour entourer le dossier d'une ambiance qui n'est pas saine, puisque jusqu'à maintenant, aucune preuve n'est connue.

Et c'est sans doute, ce qui a permis à certains de nos confrères de dire et d'écrire, qu'après 12 jours d'enquête on en revenait à la case départ, et que peut-être on avait trop vite conclu.

Il apparait cependant que si on a le souci d'aller vite, on veut aussi prendre toutes les précautions, garder toutes les portes et les oreilles ouvertes. L'on sait aussi, que plus ont est sûr d'un fait ou d'un autre, plus on doit le vérifier. Et ceci expliquerait le secret qui est la règle du côté des magistrats, procureur de la République et juge d'instruction, qui se sont interrogé des heures des des heures sur toutes les hypothèses soulevées par cette affaire et qui, après les avoir étudiées, les ont récusées, pour n'en retenir qu'une, et encore avec quelles précautions, avec à la clé, la décision que l'on sait.

 

LE JUGE A AU MOINS UN ATOUT DANS SON JEU

Le juge Hovaere a au moins un atout dans son jeu sinon plusieurs; il aurait dans son dossier "cette petite goutte d'eau", qui confond, pour employer le jargon informatique, la puce". Mais qu'elle est "cette puce"? A qui s'appliquerait-elle? Au Dr Diallo?...Reste à prouver. Et à partir de là, on imagine " que celui-ci aurait été vu dans sa voiture la veille de l'opération, dans la soirée"..., comme l'on dit aussi, qu'après l'arrestation du Dr Archambeau il s'attendait à son arrestation qui n'intervint que cinq jours après.

Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est qu'il y a eu assassinat, que Mme Nicole Berneron est morte asphyxiée par le protoxyde d'azote qu'on lui a envoyé, que le respirateur arme du crime avait été saboté et que deux hommes soupçonnés sont inculpés et arrêtés, mais qu'ils nient.

On sait aussi et ce sont des éléments importants, que Diallo n'était pas là, il avait été muté la veille du service ORL au service d'urologie par son supérieur hiérarchique le professeur Meriel, pour des raisons d'incompatiblité d'humeur avec les chirurgiens du service, que le Dr Archambeau n'a pas participé à la totalité de l'intervention chirurgicale, ayant été appelé au bout d'une demi-heure environ pour régler un problème professionnel au 7e étage du Centre Hospitalier.

 

MARDI 30 OCTOBRE

Essayons donc de serrer de plus près cette matinée du mardi 30 octobre, dans le service ORL du professeur Jean-Pierre Fontanel à l'Hôpital de la Miletrie. Mme Nicole Berneron doit être opérée d'un kyste derrière l'oreille à 8h30 du matin. L'opération ne peut avoir lieu à l'heure fixée, car le médecin anesthésite désigné n'est pas là. Il est malade et produira un certificat d'absence de 5 jours. C'est le professeur Meriel, chef de service, qui intervient et qui se rend à la salle d'opération, puisqu'il n'y a aucun anesthésiste réanimateur.

"J'ai alors trouvé le Dr Archambeau, a déclaré le professeur Meriel. Je n'avais pas besoin de lui, mais c'est lui qui a pris les commande du respirateur. Je l'ai laissé faire. Par sa position, il masquait les commandes. Je n'ai donc pas vu exactement ce qu'il faisait". Et il ajoute à notre collègue du Monde: "Le Dr Archambeau étant parti, je me suis retrouvé le seul médecin à la fin de l'intervention. J'ai cru mettre de l'oxygène. En fait c'était du protoxyde d'azote. Je n'ai pas vu le piège. Il était imparable à 100%. La malade est morte cérébralement en vingt secondes. Elle était en mydriase bilatérale".

A la suite de ce moment là, il était aux environs de 12 h. On a essayé la réanimation jusqu'à 13h15 sans résultat, hélas. Le professeur Meriel qui ne comprend pas ce qui a pu se passer, a réunit quelques uns de ses collaborateurs. Chacun s'interroge, toutes les hypothèses sont passées en revue, jusqu'au moment où l'un des médecins anesthésistes émet l'idée qu'il y a peut-être eu une défaillance technique du côté des appareils. On se précipite immédiatement dans la salle pour vérifier et là on découvre le sabotage du respirateur.

A partir de là, l'enquête policière démarre. L'équipe du Commissaire Signourel va jour et nuit procéder à des recherches, des investigations, des auditions. Tout le service y passe.

 

ON CHERCHE UN MOBILE

"On est sûr qu'il y a eu assassinat, car on tient l'arme du crime". A partir de là, on cherche le mobile qui a pu faire agir quelqu'un ou quelques-uns. Le Dr Diallo s'est vu notifié la veille par le professeur Meriel, qu'il n'appartenait plus au service ORL et qu'il était affecté à l'Hôtel-Dieu. Ce n'est pas un homme facile, chacun le sait. Cette mutation est intervenue car "il avait des problèmes relationnels avec les chirurgiens d'ORL, il a déjà eu dans le passé, les mêmes difficultés dans un autre service, d'où il est parti. C'est un professionnel de haute qualité chacun le reconnaît, "un des meilleurs anesthésistes, sinon le eilleur de l'Hôpital" dit-on. Il a fait des choses, que les autres ne font pas, mais il a par trop tendance à critiquer, et à se mêler de choses qui ne le regardent pas. Maintes fois, on lui a dit de "s'occuper de ses oignons". Mais il a continué. L'anonce de la mutation, il l'a très mal pris, on le sait. Il a demandé au professeur Meriel un ordre écrit d'affectation, et un motif...Il est apparu atteint dans sa dignité de praticien compétent, considérant que cette mutation le rabaissait. Aussitôt l'on pense que ceci a été la cause de cela, que la décision a provoqué un déclic de vengeance.

A partir de là, on sait la suite. La conférence de presse du professeur Meriel, qui accuse et qui sous le coup de l'émotion bien compréhensible déclare: "C'est moi qui était visé", et il explique, argumente, détaille et requiert...

La police de son coté découvert au cours de son enquête un faisceau de "présomptions graves, concordantes, concomittantes" comme on dit dans le langage judiciaire. Et puis cette fameuse "puce" que le juge a en réserve, et qu'il est le seul à connaître. Le dimanche 4 novembre, le Dr Archambeau a été arrêté. On dit aujourd'hui "qu'il y aurait eu un début d'aveu, puis une rétractation". Est-ce lui ou un autre qui aurait tout d'abord, et avant d'être arrêté, cherché à entraîner sur une fausse piste les policiers, ce qui aurait conduit ces derniers, à pousser plus avant leurs recherches dans sa direction? Tout ceci n'est que supposition.

Toujours est-il qu'il apparait bien, du côté des magistrats comme des policiers qu'on n'aait des certitudes. Mais cela ne veut pas dire preuves et il reste encore des zones d'ombre. A partir de là, on imagine  tous les scénarios possibles, dont celui-ci.

 

PARMI LES SCENARIOS

L'esprit machiavélique qui a conçu le sabotage, et qui selon le professeur Meriel était "quelqu'un de compétent et savait la marche du matériel" a -t-il imaginé le crime parfait? On peut alors penser qu'il a aussi songé à revenir sur les lieux, et à tout remettre en place. Peut-être a-t-il escompté, et le professeur Meriel l'a dit, en déclarant: "Je l'ai pris de vitesse", que l'on ne s'apercevrait pas tout de suite de son sabotage et qu'il aurait eu le temps, d'une remise en ordre du "respirateur".

"L'aurait-on alors aperçu, ailleurs que dans l'Hôpital lui-même, sur un parking par exemple, dans une automobile? Ce qui d'ailleurs ne prouverait rien pour autant, et serait quand même une "coïncidence". C'est à la fois un scénario possible et une hypothèse.

Et l'on en arrive au second scénario. Toute cette affaire pourrait être aussi "un de ces canulars de carabin" qui aurait tourné et c'est très grave, car il a conduit à la mort d'une innocente.

Le chef du service d'anesthésie réanimation comme tout responsable, ne fait pas l'unanimité. C'est là, le sort commun de ceux qui ont à commander les autres. Comment ne pas s'imaginer, qu'on voulait lui donner une leçon en le mettant en difficulté. Il l'a lui même pensé et dit. La conjugaison des éléments qui entourent l'opération, le laisserait supposer et c'est ce que d'autres ont appelé "le complot". On constestait le métier du Dr Diallo et bien on allait voir et tout sera parti. On a glissé une peau de banane, pour assister à un dérapage, et le dérapage sera allé malheureusement plus loin que l'auraient voulu ses auteurs...Et c'est cela qui apparaît très grave, et que l'on a du mal à comprendre.

L'intention criminelle sera-t-elle un jour formellement démontrée dans ce dossier? C'est une question que l'on se pose aussi.

Le mobile, il faut aussi clairement l'établir.

Et puis l'on est allé encore plus loin dans les hypothèses. Et si c'était un maniaque, un fou qui aurait fait exécuté ce sabotage? Dès les premiers instants, c'est vers cette piste, semble-til, que se sont orientés les enquêteurs, qui ont poussé très loin leurs recherches ce qui explique le nombre d'auditions considérables qu'ils ont réalisées et la certitude qu'ils ont alors acquise, c'est qu'il fallait chercher ailleurs, ce qu'ils ont fait.

 

ON ATTEND LE RESULTAT DES ANALYSES

On attend aussi le résultat des analyses, qui ont été confiées à un laboratoire de Paris. Quand l'autopsie fut pratiquée, du sang a été prélevé, ainsi que des viscères et des tissus humains et envoyés aux fins d'analyses. C'est là aussi un élément de ce dossier. Mais on sait aussi, que le protoxyde d'azote ne laisse aucune trace.

En possession des éléments matériels que l'on connait maintenant, il faut savoir qui a pu faire cel, pour quel mobile et dans quelles conditions, avec quelles intentions. Autant de questions dont les réponses doivent appuyées, conforter par des preuves indiscutables et non constestables. Car si comme chacun le pense, ce dossier doit aboutir un jour à un procès d'Assises, et qu'il présente la plus minces des failles, on connaîtra une bataille d'experts qui mettront non seulement en cause l'enquête, l'instruction, mais également les conditions de l'intervention chirurgicale, de l'anesthésie etc. On a connu cela dans le passé et notamment à propos d'une affaire qui pendant des années défraya la chronique judiciaire et se trouve encore inscrite dans des annales. C'est sans doute parce qu'n n'entend pas récidiver qu'aujourd'hui le secret est aussi bien gardé.

 

Centre Presse, Lundi 12 Novembre 1984.


Retrouvez l'article sur la révélation au grand public de l'affaire dans Centre Presse, ainsi que l'ouverture du journal d'Antenne 2 du 8 Novembre 1984 concernant sur ce dossier.

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 09:03
Charlie est en danger!  
05 Nov 2014

Lecteurs, lectrices, amis, amies, la dernière fois que nous nous sommes adressés à vous pour vous demander de l'aide, c'était en novembre 2011 au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo. On était à poil sur le trottoir, les pieds dans la cendre en train de trier nos affaires dans une odeur de brûlé qui nous suit encore. Ce qui n'a pas fondu ou ce qui n'est pas parti en cendres ce jour-là, nous continuons de travailler avec. Nous sommes des gens économes. Vos dons nous ont permis dans l'urgence de nous reloger. On y pense encore avec émotion.

On a beau être économes, bricoleurs et débrouillards, il est devenu difficile pour nous de résister à ce qu'on appelle depuis trop longtemps la "crise de la presse", qui engloutit peu à peu les titres imprimés sur du bon vieux papier. Une crise qui a été provoquée ou en tout cas aggravée par la presse elle-même.

Les éditeurs et les distributeurs ont été incapables de s'entendre pour sauver un système de diffusion qui coûte de plus en plus cher sans être plus efficace. Oui, je sais que toi, Yvon de Lanildut (Finistère), tu ne peux plus trouver ton journal préféré au café du bourg, il te faut prendre la bagnole pour aller à Porspoder ou à Ploudalmézeau. Les marchands de journaux font un boulot de chien payé avec un lance-pierre.

Des éditeurs de presse qui se financent avec la pub ont trouvé malin de mettre gratuitement le contenu de leur publication sur le Net. La pub devait payer le journal. La pub sur le Net paie que dalle ou pas assez, du coup les éditions numériques deviennent toutes peu à peu payantes. Les lecteurs, à qui on a fait croire que l'information pouvait être gratuite, rechignent à débourser quelques centimes pour lire ce qu'ils ont pris l'habitude de lire gratuitement. Entre-temps, les marchands de journaux, concurrencés déloyalement par les éditions numériques gratuites, ont mis la clé sous la porte...

Moins on vend de journaux, plus ils coûtent cher à fabriquer et à distribuer, alors on augmente leur prix...

L'autre crise, la bonne vieille crise économique, qui rince tous les foyers, s'ajoute à la crise de la presse. Je sais qu'Annie, de Montélimar (Drôme), a dû renoncer à acheter la presse régulièrement depuis qu'elle est à la retraite. C'est soit Charlie, soit un repas. On en est là.

Aidez-nous. Les ventes ne couvrent plus le coût de fabrication du journal, sa viabilité est menacée.

Il n'est pas question pour nous d'augmenter le prix de vente de Charlie, et pourtant il faut qu'on trouve rapidement les moyens de continuer à exister sans dépendre d'actionnaires extérieurs ou de l'attaque de banques.

Il n'y a qu'un Charlie Hebdo!

Charlie Hebdo doit rester cette splendide verrue sur le nez mou du consensus médiatique ! Que deviendrait la meute des curés de la bien-pensance, qui nous traitent alternativement de pédés, d'homophobes, de Juifs, d'Arabes, d'islamophobes, de christianophobes, de laïcards, de féministes, de misogynes, de bougnoules, de racistes, de gauchistes, de socialistes, de végétariens, de mangeurs de cadavres, d'anarchistes, de staliniens, de punks à chien, de centristes à chat (consultez les réseaux sociaux pour avoir la liste complète) ?

Aujourd'hui, vous pouvez soutenir la résistance aux deux premières religions du monde : l'Intolérance et la Bêtise. Rejoignez le djihad pacifique contre la connerie !

C'est possible en faisant un don à Charlie Hebdo. Un don défiscalisé à hauteur de 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises.

- Votre reçu fiscal vous sera envoyé au moment de la déclaration d'impôt sur les revenus. 

 

Vous pouvez donc nous faire un don en ligne (sur le site sécurisé de la Caisse des Dépôts et Consignations), ou nous envoyer un chèque, à l'aide du formulaire ci-desous.

bareme deduction

 


Pour nous faire un don, défiscalisé à hauteur de 66% dans la limite de 20% de votre revenu imposable, il vous suffit de télécharger ce formulaire, et de l’envoyer avec votre chèque à l’association Presse et Pluralisme. Merci.

Association "Presse et pluralisme"
TSA 32649

91764 Palaiseau

 

 

Pris sur le site de Charlie Hebdo.

 

Je fus un lecteur inconditionnel de Charlie Hebdo il y a dix ans de cela. Chaque mercredi, c'était mon plaisir matinal que d'aller chez mon buraliste dépenser mes 2€00 pour avoir mon Charlie. Et puis la couleur est arrivée, Charlie ne résistant pas à la force de la modernisation. J'ai diversifié mes lectures, et le temps m'a manqué. Mais chaque semaine, je sais que la Une de Charlie me fait rire, bien que ne l'achetant qu'à de rares occasions (cela dit, je consomme très peu de presse papier, je ne suis pas vraiment le citoyen-consommateur idéal pour les marchands de journaux, bien que j'achète uniquement chez eux, et non pas en supermarché, la presse papier).

Aujourd'hui, Charlie a 22 ans, et il ne va pas bien.

Parce qu'il est insolent et qu'il s'en prend à tout le monde sans discrimination, parce qu'il sait être méchant, parce qu'il est drôle, parce que parfois il est chiant, parce que ça peut lui arriver de choquer, mais surtout parce que sans actionnaires externes c'est l'un des rares espaces de liberté intégrale dans la presse papier, Charlie doit vivre sans perdre son identité, sans devoir ouvrir ses colonnes à la publicité. Et surtout parce que sans Charlie, il y aura quelqu'un d'irremplaçable qui sera absent, tant de nos kiosques, que de nous autres, amoureux de la liberté d'expression.

Aidons Charlie Hebdo!

 

Deux petits liens: un article de Les Inrocks, l'un des trop rares journaux à partager la détresse de Charlie Hedbo; un billet d'un élu lyonnais, véritable plaidoyer pour Charlie Hebdo.

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 08:09
Centre presse
Avouez-que, même si ça ne relancera pas considérablement les ventes de la presse papier, ça a de la gueule!
Et voici la vraie Une que vous avez pu voir chez votre marchand de journaux ce samedi.
Centre presse
Je remercie les responsables de ce titre qui bien que m'ayant surpris, m'a fait fortement plaisir. Je salue donc Bruno Delion (envers qui j'ai une dette houblonnée), mais aussi Laurence Mondon-Samit, Philippe Bonnet, ainsi que les autres fidèles lectrices, fidèles lecteurs de PourquoiPasPoitiers.

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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 11:56
Avec le Futuroscope, le Poitou s'en tire plutôt pas trop mal, sahcanr que généralement il permet de situer la ville de Poitiers, vue que hors du Poitou, tout le monde parle du "Futuroscope de Poitiers"
Carte de FranceTrouvé quelque part sur twitter, hélas dont je suis incapable de vous dire ma source.
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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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