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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Le Pourquoipaspédia

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En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

5 septembre 2008 5 05 /09 /septembre /2008 20:52
Affiche Munich 1972
Affiche des J.O. de Munich de 1972.

Septembre 1972: alors que l'Allemagne, du moins la RFA, tente de montrer un visage nouvau au monde entier, surtout après la mascarade honteuse des J.O. de Berlin en 1936, la fête olympique vire au cauchemard par la prise d'otages effectuée par le groupe terroriste Septembre Noir.

"The show must go on". Les Jeux se poursuivent donc tandis que les athlètes Israliens sont plongés dans la frayeur victimes de mécanisme géopolitique contre lequel ils ne peuvent absolument rien. Plus de 700 millions de personnes suivent les J.O de Munich en moyenne, grâce à la Mondovision.
En coulisses tout le monde s'active pour gagner du temps, les Allemands souhaitant éviter un bain de sang sur leur territoire.
Et puis le drame se produit au bout de 21 longues heures d'attentes, d'espoir et de désespoir. L'amateurisme des forces allemandes (comme les tireurs d'élites en survet...rouges sur les toits) gravera cette tragédie comme un tournant dans l'histoire de l'Allemagne, d'Israel, de la Palestine et des J.O. : il n'y a dès lors plus aucun temps de paix "moral" sur la planète. La barbarie ne recule devant rien.
A la suite de ce cranage, Israel mettra tout en oeuvre pour retrouver toute personne liée de près ou de loin à ce complot tout au long des années 1970, une sorte de vendetta à long terme, malgré les changements de gouvernements.

Le documentaire qui suit (en 3 parties) retrace les évènements de ce Mardi 5 Septembre 1972. Certaines images d'archives proviennent du film "Les 21 Heures de Munich" (1976), dont le DVD se trouve à la Médiathèque. Un film basculant un peu trop dans le pathos de bas étage, mais qui se trouve néanmoins irréprochable sur les décors et les tenues vestimentaires.

Quelques infos complémentaires:
BONN: capitale de la RFA de 1949 à 1990.
WILLY BRANDT: Chancelier SPD de la RFA d'octobre 1969 à mai 1974.
GOLDA MEIR: Premier Ministre d'Israel de mars 1969 à juin 1974.
SADATE: Président de l'Egypte de 1970 à 1981.

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 13:40
C'est ce qu'aurai pu chanter Giscard un soir d'Août 1976, perdant celui qu'il considerait comme son valet, à savoir Chirac. Mais le subordonné se révolta menaça de claquer la porte et mit ses menaces à exécutions, le 25 Août 1976, alors que le changement de gouvernement, puis la démission du Premier Ministre fut le tube de l'été 1976 avec la canicule et les J.O. de Montréal.
Mi Aout passée la presse savait que le changement allait arrivé, mais quand? Ainsi tout les jours, les gros titres dramatisaient la situation politique du pouvoir, craignant presque que rien ne change, tant les rumeurs étaient fortes.
Et Chirac claqua la porte, pour la première fois sous la V ème République, avec cette phrase devenue célèbre:
"Je ne dispose pas des moyens que j'estime nécéssaires pour assumer efficacement mes fonctions de Premier Ministre et dans ces conditions j'ai décidé d'y mettre fin."
Déclaration qui n'a pas laissé insensible à l'époque, le sentiment de vendetta se ressentant très très fort dans sa déclaration de Matignon.

Une Centre Presse, Jeudi 26 Aout 1976.

Et Barre, fut présenté aux Français(e)s comme étant "sans doute l'un des meilleurs économistes de France" par le monarque. Et dire que l'un des slogans de campagne de Giscard en 1974 était "Giscard à la barre" (notez bien l'accent sur le A, pas de confusions possibles...). Le soir même, il dédramatisait à la télévison en affirmant " qu'il ne peut y avoir dans notre pays de pouvoirs politiques" ne voyant pas très bien ce qui l'attendait pour les mois à venir ne serait-ce que pour les municipales de Mars 1977.  C'était parti pour cinq ans de barrisme...et de chiraquisme en technique de guérilla permanente, en attendant 1981.


Raymond Barre en Une de Centre Presse, le Jeudi 26 Aout 1976.

 

 

 

Antenne 2, la démission de Jacques Chirac, Mercredi 25 Août 1976.

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 22:21
L'Ours Barzy: la marionnette de Raymond Barre au Bébète Show (1981-1995).
L'année 1976 fut le tournant de la vie de Babarre: c'est au cours de cette année là qu'il fut connu du grand public.

Encore une star des années 1970 nous quitte: c'était il y a un an le Samedi 25 Aout 2007, un funeste jour...Babarre nous quittait. Bien que malade depuis la mi avril 2007 (peu de temps après son anniversaire), le natif de la Réunion trépassait le...25 Aout, jour où 31 ans plus tot, il devenait Premier Ministre de Giscard.
Economiste, homme politqiue fidèle à de Gaulle, il se voulait original en se plaçant en marge de "microcosme". Sa voix se distinguait aussi des autres (la fameuse voie de nounours). Et puis il y a le Raymond Barre pris en flag à l'Assemblée en train de dormir sur les Bancs, les deux mains sur le ventre après un bon repas sans doute: une image qui ne le quittera jamais, tout comme celle hélas du Barre "poursuivi par le lobby juif de gauche". Refusant d'etre classé comme antisémite, il accumule les maladresses (ou les pensées profondes difficiles de se prononcer réellement) à partir de 1980, après l'attentat de la Rue Copernic (3 Octobre 1980), à Paris en affirmant:

"Cet attentat odieux qui voulait frapper des Israelites se rendant à la synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic".





Des boulettes, il en commettra d'autres, la dernière étant pondu sur France Culture en mars 2007 au cours de sa promo pour son dernier bouquin, qui n'est autre qu'une somme  d'entretiens "L'expérience du pouvoir, conversations avec Jean Bothorel" (351p) , défendant corps et ames Papon (qui fut l'un de ses ministres de 1978 à 1981) et Gollnisch: pas très glorieux pour un homme considéré comme un sage à droite comme à gauche. Il creusa sa tombe d'une certaine façon ce jour là...
Des titres à son palmarès:
Premier Ministre de la France du 25 Aout 1976 au 13 Mai 1981 (formant en tout 3 gouvernements), 
Député du Rhone de 1981 à 2002,
Maire de Lyon de 1995 à 2001.

Le son du craquage de Raymond sur France Culture...moment radiophonique peu glorieux:



Raymond Octave Joseph Barre:
12 Avril 1924 (Saint Denis de la Réunion)
25 Aout 2007 (Paris)


Enfin le JT de France le Samedi 25 Aout 2007, à 20H.




 
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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 20:12
La Une de Centre Presse, Vendredi 6 Aout 1976.

Grosse émotion à l'époque. Un phénomène méconnu jusque là. Ce qui explique le temps (plusieurs semaines) à comprendre l'importance du danger que courraient les populations avoisinnantes de Seveso. Pas de véritable bilan officiel de la catastrophe, qui se mele aux années de plombs de l'Italie.
Mais une conséquence: la mise en place d'un classement dit "Seveso" pour les centrales à risques.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 13:28
Selon le site internent du journal, Centre Presse est censé fêté aujourd'hui ses 50 ans. En effet, le 18 Juillet 1958, durant les derniers mois de la présidence de René Coty, Centre Presse venait à succéder au Libre Poitou, journal à caractère local qui s'était monté à la Libération, publiant son premier numéro "officiel" le 6 Septembre 1944.
Confronté à des difficultés économiques à cette période pourtant dorée de la presse écrite, le journal local fut racheté par l'homme d'affaires Robert Hersant, accumulant les quotidiens comme un philatéliste accumule les timbres.
Le Libre Poitou est mort, Vive Centre Presse.
Le journal s'est "départementalisé" au fil des années, pour finir de nos jours avec des Unes uniquement locales, les pages nationales souffrant pour exister.
Il est étonnant de voir que l'édition du jour ne mentionne rien la dessus: est-ce un choix volontaire ou un oubli collectif, ce qui pour le coup, serait quelques peu honteux?
Bon anniversaire Centre Presse. Pourvu que le journal atteigne ses 100 ans en 2058, accompagné par la Nouvelle République: la Vienne est un département qui a la chance de compter deux journaux locaux; pourvu que ça dure encore longtemps.
Deux choses encore: une mention spéciale à l'époque Seventies du journal qui pour le coup était assez fabuleuse, tant par ses unes que par ses articles. Des documents en or que l'on peut consulter aux Archives Départementales.
Et puis une mention moyen moyen pour ses relations vis à vis de Jacques Santrot: le journal a souvent favorisé Jean-Yves Chamard à partir des années 1970 (il était quasi quotidiennement en photo dans le quotidien) bien que le summum fut attein en 1995, lors des municipales, où un certain R.B. expliquait dans une tribune libre que Poitiers vivait dans les années 1990 grâce à l'oeuvre de Pierre Vertadier, et que réélire Jacques Santrot à la mairie mettrait la ville en péril. Why not. Ou encore lors des obsèques de Pierre Vertadier en mai 1995: les personnalités politiques, dont Chamard avait des places de choix pour réagir, tandis que Santrot avait son communiqué placait tout en bas des pages...obsèques, completement isolé, alors que même le communiqué d'Alain Claeys était mieux placé. On était alors en pleine bagarre pour les municipales.
Cette période là vaut aussi le détour.


Ci dessus, trois logos de Centre Presse:
- le premier en vert. C'était une exception. En effet ce jour là, Centre Presse c'était mmoblisé pour soutenir...les Verts, ceux de Saint Etienne bien sur, lors de la finale de la Coupe des Clubs Champions opposants les Verts au Bayern de Munich. C'était le Mercredi 12 Mai 1976.
- le second logo en rouge. Aucune attache particulière à la gauche. Ce logo fut utilisé par Centre Presse au moins de la fin des années 1960 à la fin des années 1970, voire plus. Ici, la Une du Vendredi 9 Juillet 1976. Le journal coutait 1 Franc 20.
- le troisième logo. Evolution de la société oblige, le journal évolue tout comme son logo, perdant un peu de son originalité des Seventies. Ce logo a précédé celui que l'on a aujourd'hui. Ici, la Une du Mardi 2 Mai 1995. Le journal coutait 4 Francs.

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 18:37
L'Equipe au café. Un dimanche ensoleillé. Des paris d'amis. Le compte à rebours d'avant match. Un record d'audience en perspective pour TF1. Des litres de bières et des paquets de clopes. De la tension. Des larmes. La tactique du jour. Les débats. Le trajet des cars. Les rétrospectives des finalistes. La santé de Ronaldo. Le 4-4-2 de Jacquet. Le Stade de France plus plein que jamais. Thierry Roland et Jean-Michel Larqué. Les écrans géants. Les hymnes. La présentation des joueurs. Blanc en survet'. Le coup de sifflet de l'arbitre.
ZIDANE ZIDANE. Desailly voit rouge. PETIT.
La victoire. Le trophée. La fête populaire. Zidane sur l'Arc de Triopmhe. La France Black Blanc Beur.
We are the Champions.
Et sur France 3, il y avait Arsène Lupin. SNIF! Eternels regrets.



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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 22:07
Séville, Jeudi 8 Juillet...1982.
Le Mundial se déroule cette année là en Espagne. La France retrouve les haut niveau après avoir brillée par son absence durant deux décénnies.
Après avoir éliminé l'Autriche et l'Irlande du Nord en phases finales, la bande à Platini rencontre la RFA, qui a vécu sa décennie de gloire au cours de la décennie précédente (Euro 1972 et 1980, Finale Euro 1976, Coupe du Monde 1974). L'autre demie oppose la Pologne et l'Italie.
Ce match, de par son déroulement, va prendre une allure exceptionnelle, une tragédie à l'état pur. Une opposition de style de culture et de mentalités entre deux puissances politiques.
La douleur de Battiston est en net contraste avec l'image teutonnique de l'assassin Harald Schumacher. Deux pays, ennemis héréditaires vibrent et vacillent pour leurs équipes.
A peine le temps de rever un peu que l'Allemagne revient à 3-3 dans les prolongations.
Gary Linecker disait que "le football se joue à 11 contre 11 et à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne". Une fois de plus, la RFA applique cette règle implacable, malgré la fin de la génération dorée des Gerd Muller et des Beckenbauer.
Demi-finale 1982 France Allemagne à SévilleLa sortie de Battiston après l'attentat non sanctionné de Schumacher.
Une nuit espagnole inoubliable, surtout coté français. Une tragédie à l'état pur qui fait entrer ce match dans la légende.
Au terme de ce match, la pilule passe mal en France: l'allemand retrouve pour les plus radicaux suuporters l'image de l'envahisseur nazi. L'Allemand est alors redevenu pour quelques temps le bosch. Si bien qu'Hidalgo, selectionneur bleu de 1976 à 1984, racontait que lors de son retour en France, des paysans étaient prets à aller sur le Tour de France pour se venger en...crevant les roues des Allemands avec leurs fourches!
L'une de nos plus belles équipes nationales se retrouvaient donc écartaient de la course au titre. Une certaine justice en finale fera que que la RFA perdra le Mundial face à l'Italie en finale.
Bien mal acquis ne profite jamais, mais ne s'oublie pas.



Concernant la vidéo de cette folle nuit sévillanne les images de TF1  avec aux commentaires les inusables Thierry Roland et Jean Michel Larqué, qui avait déjà l'habitude d'annoncer un but avant qu'il n'arrive (Tir de Manu Amoros à la 89 eme).
Une autre revient plus de 20 ans après sur ce match.
On a beau revoir les images on espère une fin autre a cette rencontre. Et pourtant, le scénario conserve toujours la même fin.
Un sentiment d'achevé et d'injustice dominera éternellement cette profonde blessure espagnole de l'été 82.



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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 21:34
8 Juillet 1998 Stade de France.
Une nouvelle fois rempli a ras bord, le Stade de France voit de nouveau les Bleus jouaient sur ce terrain.
Comme en 1958, 1982 et 1986, la France atteint les demis finales du Mondial. Jamais elle n'a passé cette étape.
Alors que la veille le Brésil s'était imposé face à la Hollande au Vélodrome dans un match de prestige, les Bleus rencontrent la surprise de ce mondial, la Croatie emmenée par son attaquant Davor Suker, qui terminera meilleur buteur du Mondial 1998.
Dans ce match tendu (et sans doute inédit vu que la Croatie est devenue indépendante en 1991) les Bleus se créent de nombreuse occasions, mais trouve difficilement la faille. C'est Suker une fois de plus qui donne un court avantage aux Croates, le temps de quelques secondes alors que la défense centrale était partie en vacances.
Moins d'une minute plus tard c'est un défenseur qui marque une fois de plus un but pour la France: le jour de gloire de Lilian Thuram qui devait se faire pardonner son mauvais placement sur le but de Suker.
Et un puis deux: les deux seuls but en sélection de Tutu seront inscrit ce soir là, 26 ans après un certain...8 Juillet 1982.
Résultat des courses: Thuram 2 Croatie 1.
Alors qu'Aimé Jacquet disposait ce soir là d'une équipe complète, l'info de la soirée, hormis que la France soit en finale, c'est que Laurent Blanc, alias le Président, ne disputera pas la finale après une honteuse et scandaleuse simulation de Bilic, désormais sélectionneur de la Croatie.
France Brésil en finale: une affiche de rêve pour une finale historique.
HEROIQUES titrait l'Equipe le lendemain. Eux qui avaient tant critiquait Jacquet devait désormais faire amende honorable envers le selectionneur alors en passe d'écrire la plus belle page de l'Histoire des Bleus.




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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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