Deuxième phase du grand chantier de la gare: la réalisation du hall d'accès et de sortie. Il sera inauguré vendredi.
DEPUIS lundi, on y voit plus clair à la gare de Poitiers. Les échafaudages sont tombés devant l'ancienne entrée: derrière les portes, dont une automatique, un vestibule tout neuf. Il sera inauguré vendredi, ainsi que l'ensemble des travaux effectués, par les responsables de la S.N.C.F. et le député-maire Jacques Santrot.
Les aménagements de la gare sont rélaisés en quatre temps. En juin, le buffet réaménagé a ouvert ses portes tandis que la galerie percée de hublots était utilisée comme entrée. Les voyageurs y trouvent plusieurs services: quinze guichets renseignements et vente de billets, la consigne bagage, un buraliste, des bureaux d'informations sur les voyages en groupes et le voyage.
Deuxième phase: le vestibule. "L'accès et la sortie sont plus pratiques et la superficie plus importante" explique Dominique Jarry l'un des adjoints au directeur départemental. Principale nouveauté: l'affichage automatique des trains en partance sur un tableau géant. Les arrivées sont indiquées sur un moniteur, sorte de télévision.
Ce hall sera étendu. Prochainement, les bureaux de l'agence d'exploitation seront libérés puis seront démolis. Le service train plus auto, une antenne du Syndicat d'initiative et un distributeur de billets de banque seront installés à cet emplacement. Ce local débouchera sur une rotonde surmonté d'une pendule. En résumé, un campanile qui sera traversé par l'actuelle passerelle pour piétons. "Ces travaux devraient être achevés à la fin de 1992", affirme prudemment le directeur, Michel Dejeambouyer.
Il restera encore à habiller la façade de la gare en la parant de voiles bleu Atlantique. Et aussi à donner un autre aspect à la cour. Des arbres et plantes apparaîtront. Mais pas question de laisser la place aux automobilistes. Seuls les taxis pourront stationner sur des places réservées tandis que les accompagnateurs de voyageurs pourront faire une mini-halte sur les arrêts minutes au nombre de onze. "Nous souhaitons qu'ils prennent l'habitude d'aller au parking. le rez-de-chaussée est destiné au stationnement de courte durée. Le coût est modique (3F la demi-heure; 5F entre 30 minutes et une heure)", affirme M. Dejembouyer.
"Nous arrivons à une étape où les gens devriaent être moins dérangés par le chantier", conclut le responsable. D'ailleurs, pour se faire pardonner, les commerçants du quartier et la S.N.C.F. offriront, lundi matin, une rose à chaque voyageuse descendant en gare.
La Nouvelle République, Jeudi 19 Décembre 1991.
La Nouvelle République, Samedi 28 Octobre 1989.
Le parvis de la gare de Poitiers à la fin des travaux décennie 2000, Lundi 31 Mars 2008, vers 10H20.