La cyberpropagande "benaliste" avait tout fait pourtant pour rendre le régime "présentable"
Ce que vous allez lire aujourd'hui constituait la page "Oeuvre" du site internet de la présidence de la République de Tunisie (carthage.net) que l'on pouvait encore consulter lorsque Ben Ali a fuit le pays, le 14 Janvier dernier. J'ai simplement fait glissé les 4 pages de propagande, dans l'état où elles se trouvaient. Entre temps, les photos et bandeaux ont été retiré. J'ai eu le nez creux en "sauvant" ces archives là, où un peu comme en Union soviétique, on se glorifie sur les chiffres positifs, où l'on oublie les données négatives, et où on ment sur la situation réelle du pays. Par ailleurs, en bas de page, vous pourrez constater un lapsus, peut-être révélateur, où étrangement, le sigle de l'Union Pour la Méditerrannée (UPM) se transformait alors en...UMP!
Bonne lecture amie lectrice, ami lecteur.
En accédant à la magistrature suprême, le 7 novembre 1987 , le Président Zine El Abidine Ben Ali a soustrait le pays à la banqueroute économique et à l'effondrement institutionnel.
Le Président Zine El Abidine Ben Ali a réussi, tout au long des vingt trois années d'exercice du pouvoir, le pari de la transition démocratique dans la légalité institutionnelle et la concorde nationale. Les fondements d'une démocratie réelle sont institués de manière progressive, sûre et harmonieuse, à l'abri des convulsions. Les échéances électorales sont respectées. Les partis d'opposition entrent à la Chambre des Députés. Trois élections présidentielles pluralistes ont eu lieu en octobre 99 et en octobre 2004 et en Octobre 2009.
Depuis le Changement du 7 Novembre 1987 , les Droits de l'Homme sont perçus en Tunisie comme étant un tout indivisible englobant à la fois les droits de l'individu et ceux de la communauté nationale, les droits à caractère politique ou civil ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels.
Dans cet esprit, la Tunisie s'est attachée à réhabiliter l'Etat de droit, à conforter les fondements de la République, à préparer le terrain pour la promotion d'une justice indépendante et efficiente, à consacrer la démocratie et le pluralisme et à enraciner profondément les attributs de la citoyenneté. Partant du credo qu'il ne peut y avoir de démocratie sans développement, ni de développement sans démocratie, la Tunisie a associé toutes les énergies de la société à cette œuvre cohérente, accordant un intérêt particulier à la femme, sachant que les Droits de l'Homme ne sauraient atteindre la plénitude dans une société où la condition de la femme est en deçà de celle de l'homme.
L'enfant, citoyen de demain, a été, lui aussi, entouré d'une grande sollicitude. Ses droits ont été préservés et renforcés. Des institutions ont été créées en même temps qu'ont été mis en place les mécanismes nécessaires pour les consacrer et les concrétiser. La Tunisie figure ainsi parmi les rares pays qui se sont dotés d'un Code de protection de l'enfance.
Un intérêt requis est accordé à l'ensemble des catégories sociales vulnérables, afin que nul ne soit exclu ou marginalisé, chaque membre de la société étant considéré, avant tout, comme citoyen à part entière.
Dans le même souci, une attention particulière est portée à la garantie des attributs essentiels de l'existence digne et évoluée, au logement, à la santé, à l'enseignement et à l'emploi. L'objectif étant, dans tous les cas, l'édification d'une société équilibrée et solidaire.
Sur le plan des réformes économiques, le Président Ben Ali a entrepris de nombreuses mesures qui ont permis de libérer l'initiative individuelle, de dynamiser les mécanismes de marché, d'ouvrir l'économie sur l'extérieur, de diversifier les secteurs de production et de donner à l'économie une plus grande efficience et une meilleure capacité de résistance aux chocs extérieurs.
Depuis 1987, le taux de croissance du PIB a égalé les 5%, aux prix courants durant la période 2002-2008 alors qu’ils n’était que de 2,4% durant la période 1982-86.
Cette performance est intervenue dans un contexte de stabilisation du cadre macro-économique et de maîtrise des équilibres globaux, comme le reflètent le taux d'inflation qui a été ramené en 2008 à 2% alors qu'il dépassait 14,1% en 1982, ainsi que la réduction du déficit courant de la balance des paiements et du budget de l'Etat, qui a donné lieu à une amélioration substantielle des paramètres de l'endettement. Ce qui illustre l'ampleur des progrès réalisés depuis le 7 novembre 1987.
La Tunisie a été, en 1995, le premier pays du Sud de la Méditerranée à signer un accord d'association et de libre-échange avec l'Union Européenne. Elle établit des accords de libre-échange avec plusieurs pays maghrébins et arabes et diversifie ses relations de coopération et de partenariat dans le monde.
Pendant la décennie 1987-97, les avantages offerts par la Tunisie aux entreprises étrangères ont entraîné une augmentation des investissements extérieurs qui ont atteint 2400 MD en 2010, contre 100 MD en 1986.
Ces résultats sont le reflet d'une situation nouvelle marquée par :
- Un climat de stabilité politique et sociale.
- Une meilleure compétitivité et une plus grande efficience de l'économie
- Une politique globale de mise à niveau touchant les structures et mécanismes de production et notamment l'industrie .
- L'adoption de nouvelles méthodes de formation professionnelle plus adaptées aux besoins du pays.
- La modernisation de l'infrastructure de transport et le renforcement du réseau des routes.
- La diversification et l'ouverture de l'économie tunisienne.
Une amélioration remarquable du niveau de vie des Tunisiens a été réalisée durant la dernière décennie grâce à une politique sociale équilibrée et à une approche économique humaniste.
L'espérance de vie à la naissance est passée de 67 ans en 1984 à 75 ans en 2010.
La croissance démographique a baissé de 2,3% en 1967 à 1,2% en 2010.
Le revenu par habitant est passé de 960 dinars (en 1986) à 6000 dinars en 2010.
Environ 80% de la population appartiennent désormais à la classe moyenne.
De leur côté, 80% des familles sont propriétaires de leurs logements.
Une action tous azimuts a été menée pour éliminer les dernières "zones d'ombre" et partant les foyers de pauvreté.
Le Fonds de Solidarité Nationale (26-26), créé à l'initiative du Président Ben Ali, a suscité un grand élan de solidarité dans tout le pays. Les interventions de ce Fonds, considéré comme un modèle de réussite, ont permis de venir en aide aux personnes nécessiteuses et d'intégrer dans le circuit économique les zones d'ombre, qui étaient jusque-là exclues du processus de développement.
Le taux de pauvreté a baissé de façon continue se situant à environ 3,8 % en l'an 2008.
Les divers indicateurs sont significatifs des efforts déployés et des résultats réalisés sur le plan social.
Le Président Ben Ali considère la promotion des ressources humaines comme étant un axe fondamental de la stratégie de développement du pays accordant la priorité à l'éducation, à la formation et à l'amélioration des conditions de vie des citoyens.
La particularité de ce modèle est qu'il appréhende le développement humain comme étant la meilleure voie pour assurer à la fois une croissance économique soutenue et une amélioration continue du bien-être de la population tout entière.
Convaincu que le progrès socio-économique est tributaire de la diffusion du savoir, le Président Ben Ali a entrepris une réforme globale du système éducatif , une mise à niveau du système de formation professionnelle , et la mise en œuvre de nombreux projets destinés à relever le niveau de compétence, ainsi que l'adaptation des qualifications aux exigences de la croissance.
Grâce à un système éducatif qui offre des chances égales à tous et à de nombreuses mesures qui favorisent l'esprit d'initiative chez les jeunes, les nouvelles générations ont aujourd'hui la capacité de réaliser leurs ambitions et d'apporter leur contribution au progrès de leur pays.
En plus de la gratuité de toutes les étapes de l'enseignement public, la réforme de l'éducation rend l'enseignement obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans.
Le taux de scolarisation des enfants des deux sexes en âge de scolarité dépasse 99,3% durant l’année scolaire 2009-2010.
Les nouveaux programmes de l'enseignement préparent les élèves et les étudiants à relever les défis de la vie moderne, leur inculquant les valeurs d'ouverture, de tolérance et de créativité.
Le nombre des institutions universitaires s'élève à 192 auxquelles s'ajoutent 17 institutions universitaires privées. Le budget de la recherche scientifique a augmenté pour atteindre, en 2009, 1,25% du PIB.
De nombreuses mesures ont été initiées par le Président Ben Ali afin d'assurer l'exploitation des avantages et atouts qu'offrent le système Internet et les nouvelles technologies de l'information dans les secteurs d'activité économique et dans le domaine de l'éducation et de la recherche.
Une mutation qualitative s'est ainsi opérée dans la maîtrise des technologies de communication et de la révolution informatique.
Une action d'envergure est entreprise actuellement en vue de connecter rapidement toutes les entreprises économiques et les établissements d'enseignement et de recherche au réseau Internet.
Le secteur des communications a connu depuis un taux de croissance de l'ordre de 17,8% en 2008.
• Le nombre des abonnés en réseau GSM a atteint, à la fin du mois d'août 2009, 9,07 millions.
• Le nombre des internautes a évolué pour atteindre 3.2 millions, à la fin avril 2009/
• La bande pressante sur le réseau international de l’Internet a été triplée pour atteindre 17.5 Gbt/s, à la fin mai 2008.
• Evolution des sites « web » qui ont atteint 8.807 sites à la fin d'Août 2009.
Durant la même période, diverses mesures ont été prises pour asseoir le statut de la femme sur une relation de partenariat effectif avec l'homme.
La femme assume aujourd'hui un rôle de premier plan dans l'œuvre de développement. Jouissant de la plénitude de ses droits, la femme tunisienne a administré la preuve de son sens de la responsabilité et de sa persévérance dans cette voie, à travers sa quête constante du savoir dans laquelle elle s'est distinguée par une réussite dont attestent les statistiques de tous les cycles de l'enseignement.
Ainsi, le taux de scolarisation des filles ayant atteint lm’âge de 6 ans, 99,2% dans l’enseignement de base, celui ds filles dans le cycle secondaire est estimé à 53,2M, et dans l’enseignement supérieur 60% en 2009. En témoignent également son accession aux différents secteurs du travail, de la production et de l'investissement, son aptitude à compter sur ses propres potentialités pour améliorer sa condition et son attachement à tirer pleinement profit des programmes mis en place par l'Etat à son intention.
Taux de participation de la femme à la vie publique : (2007-20010)
- Chambre des députés : 27,5%
- Chambre des conseillers : 19%
- Conseils municipaux : plus de 33,3%
- Conseil économique et social : 22,8%
Participation de la femme à l’activité économique :
- Industrie : 26,4%
- Agriculture : 16,7%
- Services : 49,4%
La Tunisie du Changement a ouvert la voie devant les hommes de culture, en accordant aux différents secteurs culturels, sollicitude et encouragements, afin qu'ils contribuent efficacement à la mutation que la Tunisie connaît à l'heure où elle aborde le siècle nouveau avec ambition et optimisme.
Nombreuses sont ainsi les mesures qui ont été prises en vue de promouvoir les secteurs du livre, du cinéma et du théâtre, ainsi que les différents domaines et métiers artistiques, initiant une nouvelle approche dans la relation avec la culture, qui fait de celle-ci un élément de production effective et un secteur lucratif, qui dépasse l'image du produit de consommation. Cette option a permis à la Tunisie de réaliser un bond qualitatif dans ces secteurs et a assuré à la production culturelle une présence remarquée sur la scène internationale.
Une diplomatie constructive et dynamique s'est développée sous l'impulsion du Président Ben Ali. Servant les intérêts de la Tunisie et ancrée dans son environnement régional, cette diplomatie se fonde sur l'attachement aux principes de la légalité internationale, de la paix , de l'entente et de la coopération entre les peuples.
Elle milite pour un nouvel esprit de solidarité internationale prenant en considération la nécessité d'un co-développement global, juste et durable.
C'est dans ce sens que s'inscrivent les initiatives du Président Ben Ali en faveur d'une Charte de Co-développement et de Partenariat en Méditerranée et d'un Contrat de Paix et de Progrès entre les pays développés et ceux en développement, ainsi que l'appel lancé en septembre 1999 par le Président Ben Ali pour la création d'un Fonds Mondial de Solidarité. Cet appel a été couronné par l'adoption à l'unanimité par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 20 décembre 2002, d'une résolution portant création de ce Fonds.
Au nombre des objectifs principaux de cette diplomatie figurent :
- Le renforcement de l’intégration de la Tunisie dans les espaces de son appartenance régionale et internationale.
- L'édification de l'Union du Maghreb Arabe en tant que choix stratégique. Le Président Ben Ali a apporté une contribution décisive à la création de l'UMA et n'a cessé d'œuvrer en vue de la concrétisation et de la dynamisation du processus d'intégration maghrébine.
- La consolidation des liens de solidarité et d'entente et le renforcement de la coopération et de l'action commune au sein du monde arabe.
- La promotion du processus de paix au Moyen Orient en tant que voie de règlement global, juste et durable des conflits auxquels la région est confrontée.
- Le développement des relations de coopération avec les pays d'Afrique et le règlement pacifique des conflits sur le continent.
- La réalisation des objectifs tracés dans le cadre de l'accord d'association et de libre échange avec l'Union Européenne.
- L'établissement et le renforcement de relations de partenariat et de coopération avec les pays d'Amérique et d'Asie.
- Contribution à l’initiative de l’Union pour la Méditerranée, (UMP) par la participation du Président Zine El Abidine Ben Ali, en juillet 2008, au sommet de Paris, qui a annoncé la naissance de l’UMP.