C'est un peu comme acheter un journal de Turf une fois les courses achevées...
Une excellente source pour les historiens dans quelques années?
Au Centre Leclerc de Poitiers, Mars 2013 (pour un montant de 15-16€).
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
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Rochefort, Vendredi 27 Juillet 2012.
Forcément, la grêve, un coup bas pour les adversaires...avec l'arme redoutable de la fiscalité! Dommage, je n'ai pas trouvé la carte "Délocalisation".
Chez les PDG, la monnaie de base, c'est le "million de dollars".
"Jeunes à partir de 10 ans". En 1967. Ce qui vous donne la génération de "Yuppies" (Young Urban Professionnal, les jeunes cadres dynamisques et un poil cyniques) des années 1980 folle de marchés financiers. Et de profits. Et de licenciements. Et de bénéfices.
Vu à Emmaüs en Octobre 2011.
Energie et volonté pour faire baisser le chômage? En 1981 comme en 2013, cela semble être un poil léger...
Chirac, le véritable candidat "anti-Giscard"?
L'étrange époque de la publicité politique dans la PQR...La Nouvelle République, Début Mars 1981.
De la théorie publicitaire à la pratique verbale:
le meeting de Clermont-Ferrand du Vendredi 24 Avril 1981.
Ou l''improbable alliance australo-polonaise pour réaliser une série jeunesse!
C'est avec une grande nostalgie que, grâce à la magie d'internet, j'ai pu enfin visionner dans son intégralité la saison 1 de Spellbinder : Les Maîtres des Sortilèges. En effet, j'ai effectué mes recherches en fouinant dans la liste Wikipédia des programmes jeunesse de France, et j'ai pu retrouver cette série qui passait sur la 2 ( époque DKTV) à partir de 1996, et dont j'avais uniquement comme souvenir que ça passait l'été.
Spellbinder est une série créée conjointement par Telewisja Polska et par Film Australia en 1995, qui repose sur le voyage entre deux mondes parallèles. Et dont vont découler de nombreuses aventures. Au cours d'une sortie pédagogique, un collégien, à la suite d'une tentative de farce nocturne pour effrayer des filles, va accidentellement franchir un point de passage entre deux mondes, le notre, celui de l'Australie en 1995, et atterrir dans une sorte de monde médiéval dirigé par les Sauveurs du Monde (eux mêmes subordonnés aux Trois Régents qui font la Loi), qui exercent une dictature (pour le bien du peuple évidemment) qui ne dit pas son nom notamment en maîtrisant l'électricité (ils possèdent des combinaisons à revêtir leur permettant d'envoyer des munitions électro-magnétiques et donc de maîtriser à distance tout individu) et domine ce petit territoire en voyageant dans des navettes (dont les effets spéciaux vus en 2013...piquent les yeux) circulant grâce à l'influence magnétique d'émetteurs répartis sur cet espace.
L'arrivée de Paul Reynolds (Zbych Trofimiuk) va chambouler la situation mettant à jour les contradictions de ce régime. Mais elle va surtout attiser la soif de pouvoir du Sauveur du Monde Ashka (Heather Mitchell) qui aimerait bien bénéficier des connaissances du monde réel de Paul pour régner dans son royaume.
La saison 1 se divise 26 épisodes qui durent moyenne 22 minutes, et je remercie infiniment JoseMarinho23 d'avoir mis tout les épisodes sur Dailymotion. Bien que les effets musicaux soient peu variés et très répétitif, la série se regarde agréablement, bien qu'il y ait au milieu de la saison un passage à vide où les actions sont peu nombreuses, avant que tout s'accélère sur la fin. Les acteurs du monde parallèle mettent un peu de temps à intégrer le rôle (habillés dans des tenues de hippies des années 2000), ils sont sensés incarner pour la plupart des paysans ignorants (les Sauveurs du Monde se réservent à eux ainsi quà leurs apprentis (Gryvon (Rafal Zwierz, devenu...avocat après la série) est celui d'Askha, que, sans le vouloir j'ai rebaptisé intérieurement "l'abruti Gryvon", ce dernier n'étant vraiment pas très fute-fute mais bien méchant) le monopole de la connaissance et vivant un quotidien de routine constitué d'offrande pour les Sauveurs du Monde, tout en ayant très peu de droit. Les sanctions sont de l'emprisonnement à l'expulsion: les "coupables" sont banîs dans les Terres Perdues (non ce n'est pas le Pays Loudunais), un espace de cailloux et de désolation. On apprend au fil de la série que les Anciens avaient mis au point une bombe nucléaire qui a fait beaucoup de dégâts, forcément. Sans qu'il y ait eu pour autant de guerre nucléaire.
Évidemment, il y a quelques contradictions et autres erreurs dans la série, mais ce programme étant destiné à la jeunesse, on tolère ces quelques écarts et autres situations illogiques (par exemple, la redoutable Ashka qui après avoir franchit le passage découvre notre monde à vitesse grand V, conduit une moto, bref se trouve totalement à l'aise en l'espace de deux jours dans un monde qu'elle ne connaît pas et qui est totalement différent du sien). On tolère bien moins cependant le mauvais goût vestimentaire des années 1990...
Alors pour que vous vous fassiez votre propre opinion, voici l'épisode 1er (fractionné en deux parties). Attention on devient vite accroc (même si étrangement, le nombre de vues diminue de vidéo en vidéo, partant de 21.000 visionnages pour descendre à 3.500, sachant que c'est le seul, à ma connaissance, à les avoir mis en ligne).
Et 16 ans après sa première diffusion en France, j'ai enfin pu la voir en intégralité!
Les ciments frais sur la voie publique, un nouveau terrain de luttes sociales?
Quelque part à Poitiers, Vendredi 18 Juin 2010.
ETHIOPIE
Trois ans après
Pour de nombreux observateurs, les nouvelles d'Ethiopie se sont, cette année, réduites à la guerre qui oppose ce pays à la Somalie. Et de fait, avec l'Ethiopie, c'est toute une partie de l'Afrique qui est en crise depuis que l'U.R.S.S. y investit ses armes et son idéologie. Les Etats-Unis et l'Europe voient là une menace indirecte, mais pour leurs alliés en Afrique - les régimes dits libéraux - c'est une menace directe qui explique aisément leur hostilité radicale au régime d'Addis-Adeba, même si dans l'affaire de l'Ogaden ils condamnent l'agression de Mogadiscio. Par ailleurs, la corne orientale de l'Afrique est trop proche du monde arabe pour que les conflits qui y naissent ne soient pas considérés comme une extension des conflits du Moyen-Orient, non seulement entre Israël et ses voisins, mais entre les membres de la Ligue arabe eux-mêmes. La Lybie, avec le Yémen, est aux côtés de l'Ethiopie contre la Somalie, pour mieux marquer son opposition à l'hégémonie saoudienne. Israël, malgré la rupture de ses relations diplomatiques avec l'Ethiopie en octobre 1973 ne peut ignorer les risques que représenterait pour lui une extension de la Ligue arabe aux eux rives de la mer Rouge et soutient discrètement Addis-Abeba. Pour l'Afrique, les évènements d'Ethiopie, indépendamment des choix marxistes du comité militaire provisoire (P.M.A.C.), sont très graves. L'O.U.A. ne peut admettre en effet qu'un Etat, la Somalie, puisse impunément - avec une aide extérieure considérable - investir une partie importante d'un Etat voisin, l'Ethiopie, au nom d'un prétendu droit des ethnies à disposer de leur nationalité, droit que l'O.U.A. ne pourrait reconnaître sans remettre en cause son existence même.
Cette guerre qui défraie l'actualité, détourne l'attention de l'opinion mondiale de la vie intérieure du pays. C'est elle pourtant qu'il convient d'abord d'observer avant d'évoquer la question des différents mouvements autonomistes. Que s'est-il passé en Ethiopie depuis trois ans? Qui sont ces hommes qui tentent d'y inaugurer une nouvelle histoire, et pourquoi leur expérience, une de ces rares révolutions qui ne soient pas téléguidées de l'extérieur, est-elle en péril?
Défilé civil du 1er Mai 1977 dans les rues d'Addis-Abeba, à la période même, où des étudiants font l'objet d'une sanglante répression (Couret, Gamma).
La marche de la révolution
Les Ethiopiens subissaient leur histoire: quarante ans d'un empire relativement calme, mais aussi quarante de stagnation. Aujourd'hui une poignée d'entre eux veut choisir cette histoire. Tout est à faire, à penser, à construire et à consolider. Or, à chacune de ces étapes, on constate que les nouveaux maîtres ne sont pas d'accord. Les discours idéologiques s'opposent, les hommes qui les tiennent en viennent aux armes; les réformes naissent avec difficultés; elles sont ambiguës et leur application se heurte à des obstacles multiples.
Les conflits internes
Pour ceux qui ont connu l'Empire où l'on ne parlait jamais de politique, tout est bouleversé. Aujourd'hui le débat est ouvert; il est dur et même sanglant. Mais à regarder sommairement le contenu de ce débat on comprendra mieux les choix politiques faits au sommet et les problèmes de leur application. En premier lieu, c'est l'affaire des intellectuels, de cette classe passée par l'Université et qui a voyagé. Et leur premier souci est de définir le partage des pouvoirs avec les militaires.
Le rôle des intellectuels dans la révolution à ses débuts n'est pas négligeable. Ce sont eux, les professeurs, leurs étudiants et les syndicalistes qui eurent l'audace de braver la police impériale, de déclarer inadmissible la politique érythréenne et, en 1973-1974, de vouloir lutter contre la famine. Mais ce rôle a été surestimé; certes les intellectuels ont ouvert la voie aux militaires en 1974 mais ils ont cru avec trop de naïveté que, l'ancien régime tombé, ils resteraient indispensables au pouvoir. Certes, le pouvoir a besoin de cette intelligentsia pour mettre au point ses réformes, mais il ne peut accepter qu'elle le critique dans son existence même, et les intellectuels n'ont pas su apprécier leur puissance effective. Avec le soutien des militaires ils constituent une opposition gênante.
Dans un pays comme l'Ethiopie, ce point est d'ailleurs secondaire par rapport au contenu des réformes à réaliser et qui divisent ce qu'on peut y appeler la gauche.
Qu'elles sont, d'abord, les limites de la décentralisation? La révolution est paysanne; elle vise donc à donner aux associations paysannes une part considérable du pouvoir: administration, justice, police et choix économiques. Jusqu'où aller dans cette voie? Les nationalités ont droit à une certaine autonomie. Toute la gauche est d'accord sur ce point mais se divise sur sa mise en oeuvre. Le souvenir de la politique des nationalités en U.R.S.S. n'est plus loin et hante tous ceux qui ont une bonne formation marxiste. De plus, l'Ethiopie, comme la Russie, est un empire qui a conquis des terres, l'Ogaden notamment. Les hommes au pouvoir le savent et affrontent le problème, sans bien savoir que donner aux ethnies récemment intégrées à l'empire et jusqu'où aller dans l'autonomie administrative et, a fortiori, politique. Moyen formidable de contrôler les minorités, la politique des nationalités est aussi un risque. Un Etat faible peut-il le prendre? Ce débat a profondément divisé les hommes au pouvoir à Addis-Abeba. Les deux premiers chefs du Derg (Conseil militaire administratif provisoir), Aman Amdom et Tafari Benti en sont morts.
Faut-il fermer le pays à l'extérieur, comme le suggère l'expérience cambodgienne? Il en fut un moment question en mars-avril 1977, mais on n'en parle plus guère aujourd'hui. Ceux qui le souhaitaient le plus vivement n'étaient pas à Addis-Abeba, mais dans les universités soviétiques ou occidentales.
Ces questions sont parmi celles qui se posent le plus souvent, et la presse d'Addis-Abeba les évoque tous les jours. En pleine guerre avec la Somalie et l'Erythrée, en juillet et en août 1977, on pouvait ainsi lire dans la presse éthiopienne des articles tout à fait courageux, sur la question des nationalités. Le plus souvent pourtant ces débats ne sont pas ouverts, et ils opposent farouchement les différents partis au pouvoir. Ils sont à l'origine de ces multiples attentats qui déciment malheureusement l'élite intellectuelle éthiopienne.
(A suivre: les débuts de la dictature Mengistu et les rivalités avec les voisins de l'Ethiopie)
Encyclopedia Universalis, Universalia 1978. Article de Jacques BUREAU, ethnologue, laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative de Nanterre.
Malgré une étrange communication, la Renault 14 a été produite à près d'un million d'exemplaires en 1976 et 1983
Et pourtant, la Renault 14 s'est vu décérnée...le Grand Prix de l'Esthétisme automobile 1976!
Centre Presse, vers la fin de l'année 1977. C'est la société Publicis qui semble avoir eu l'idée de cet étrange axe de communication de comparer la R 14 à une poire...
Une publicité pour la "Poire" Renault 14, vers 1976 - 1977
Pour aller plus loin: un site d'amateurs (et nostalgiques) de la Renault 14, ma foi bien documenté.
C'est www.renault-14.net
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)