Poitiers, Grand Rue, Mercredi 5 Novembre 2008 vers 14H45
Sur la porte, on peut lire: "L'Aventure s'arrête ici. Merci. 31/10/08"
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Poitiers, Grand Rue, Mercredi 5 Novembre 2008 vers 14H45
Sur la porte, on peut lire: "L'Aventure s'arrête ici. Merci. 31/10/08"
"Ze Bar" a ouvert ses portes jeudi soir à Nantes (Loire-Atlantique) sous l'oeil critique des cafetiers "traditionnels".
Cet établissement, dont la maison-mère teste le concept depuis juillet 2007 à Laval (Mayenne), propose le café expresso à 0,60 euro, contre 1,30 euro en moyenne dans les autres bars, et le demi de bière à 1,30 euro contre 2 à 2,50 euros dans la plupart des autres cafés.
"Ze Bar" est installé au milieu du "Hangar à Bananes", une ancienne friche industrielle située sur une île de Loire et reconvertie depuis juin 2007 en nouveau quartier de la vie nocturne nantaise.
"Comme nous avons de la place pour stocker, nous achetons en grandes quantités, ce qui nous permet d'obtenir d'importants rabais de nos fournisseurs", explique Nicolas Duault, directeur d'enseigne de "Ze Bar".
"On tire aussi sur tous les coûts : masse salariale, consommables... Par exemple, pour accompagner un cocktail, nous offrons une serviette, pas deux. Nous faisons aussi des économies sur le papier toilette..."
Les clients sont aussi invités à venir se servir au comptoir, où s'affairent à tour de rôle une petite dizaine de salariés. Une partie sont parallèlement étudiants, à l'image de leurs clients.
"Nous ne venons pas boire plus pour le même prix, mais simplement payer moins cher pour la même quantité : dans les autres bars, la soirée nous coûte au minimum vingt euros", assure Mathieu, 20 ans, attablé avec deux amis.
"LA DÉFONCE À PAS CHER?"
"D'habitude, nous aurions acheté un pack de bières au supermarché, qu'on aurait bu chez l'un d'entre nous avant de venir", ajoute à ses côtés Olivier, 21 ans.
Chez les autres cafetiers nantais, l'arrivée de ce premier "bar low cost" suscite des réactions mitigées.
"Dans l'époque actuelle, ce concept ne peut que marcher", estime Thierry Maréchal, directeur du Cargo, un bar-brasserie-restaurant voisin de "Ze Bar". "Reste que ce n'est pas ma conception du métier, car cela va à l'encontre de la notion de service."
"Moi, je ne baisserai jamais mes prix si je dois casser pour cela les salaires de mes employés : ils ont des loyers à payer, certains ont des enfants", lance un patron du centre-ville historique de Nantes, qui a souhaité conserver l'anonymat.
Le café est vendu 1,30 euro et le demi de bière 2,40 euros dans son établissement.
"Cela ne pourrait-il pas aussi encourager la défonce à pas cher?", s'interroge-t-il.
"Cela nuit à nos efforts pour réduire l'hyperalcoolisation des jeunes", déplore Bernard Pelhâtre, président de la branche cafetiers du syndicat patronal Umih (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) en Loire-Atlantique.
"Le 'low cost' est peut-être une bonne chose dans le transport aérien, car il permet aux gens de voyager à moindre frais, mais là on touche à des questions de santé publique. C'est complètement différent."
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a présenté le 22 octobre en conseil des ministres un projet de loi sur la modernisation du système de santé qui prévoit notamment l'interdiction totale de la vente d'alcool aux mineurs.
Edité par Sophie Louet
Ce recul limité (- 0,1 % par trimestre), loin des - 0,4 % et - 0,6 % enregistrés lors de la récession de 1993, a conduit les statisticiens de l'Insee à réviser à la baisse leurs prévisions de croissance sur l'ensemble de 2008 : de + 1,6 % à + 0,9 % pour la France, de + 1,6 % à + 1,1% pour la zone euro.
Si ces prévisions se révèlent justes – ce que l'on saura au mois de novembre – la France et la zone euro sont entrées en récession au troisième trimestre. Eric Dubois, responsable du département conjoncture de l'Insee, a préféré, jeudi 2 octobre, parler de "croissance qui cale", plutôt que de "récession", un terme "lourd", dont il juge la définition trop restrictive en France.
Pour autant, M. Dubois ne perçoit aucune signe de redressement au second semestre, bien au contraire. Au-delà des querelles de sémantique, ce qui frappe c'est la "dégradation brutale" des enquêtes de conjoncture dans l'industrie, les services et la construction depuis le mois de mai, qu'aucun gouvernement européen ne semble avoir anticipé.
Le 20 juin, l'Insee tablait encore sur un simple tassement de la croissance dans la zone euro à partir du deuxième trimestre. Mais le retournement devrait être beaucoup plus sévère. La crise immobilière sévit toujours en Espagne, en Finlande, en Irlande, et en France, avec ses effets très négatifs en termes d'emplois.
Les "tensions avivées sur les marchés financiers" font craindre la poursuite du resserrement du crédit et moins d'investissements des entreprises. Quant aux ménages, avec un pouvoir d'achat en berne, ils consomment moins. Et du fait du ralentissement économique, la demande adressée à la zone euro s'effrite.
Le repli de l'activité atteindrait même l'Allemagne, jusqu'alors préservée, et pénaliserait ses exportations. Le premier partenaire commercial de la France commencerait même l'année 2009 avec un acquis de croissance négatif de 0,3 %.
MOTEURS EN PANNE
L'économie française fait les frais de cet environnement des plus moroses. Tous ses indicateurs sont dans le rouge : l'investissement des entreprises, en net recul, ne progresserait que de + 2,4 % cette annnée contre + 7,3 % en 2007.
L'activité tournant au ralenti, le marché du travail se détériorerait de façon spectaculaire : aux 89 000 créations nettes d'emplois du premier semestre, succéderaient 52 000 suppressions de postes au second et ce, malgré la stabilisation des contrats aidés. Le taux de chômage remonterait à 7,4 %.
Malgré le repli attendu de l'inflation à 2,4 % en fin d'année, le pouvoir d'achat des ménages reculerait de 0,3 % et de 0,1 % au troisième et quatrième trimestres et sa progression se limiterait à + 0,7 % en 2008 contre + 3,3 % en 2007.
Quant au pouvoir d'achat individuel, il reculerait même de 0,2 %. En dépit d'une baisse de 0,3 point du taux d'épargne qui serait ramené à 15,4% au quatrième trimestre, la consommation stagnerait au second semestre.
Quant à l'investissement logement, il continuerait de baisser en raison du recul du pouvoir d'achat, du durcissement des conditions de financement et des difficultés immobilières.
Tous les moteurs de la croissance sont donc en panne : la demande intérieure comme la demande mondiale dont le ralentissement pénalisera les exportations françaises. Seule maigre consolation, les importations devant être freinées au second semestre par la faiblesse de la demande intérieure, le commerce extérieur ne pèsera pas sur la croissance en 2008 alors qu'il l'avait amputée de 0,8 point en 2007. .
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)