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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Le Pourquoipaspédia

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En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 09:05

"Une hausse généralisée du taux moyen de TVA: je ne l'accepterai pas"

27 Octobre 2011

 


 

Annoncer une hausse du taux de TVA à moins de trois mois d'une élection présidentielle, cela pourrait passer pour un acte kamikaze, voire la médaille de bronze du hara-kiri suprême de la politique (après "la hausse des impôts" et "augmenter le prix de l'essence"). On retrouve enfin le désormais tant attendu candidat sur le terrain de "la vérité si je mens". Une sorte de "péréstroïka" et "glasnost" à la française. Mais plus encore que cela, il y a les incohérences et autres contradictions qui ont rythmé l'ensemble du quinquennat Sarkozy.

La TVA est un impôt "indirect ": c'est le vendeur qui la récolte et la transmet à l'Etat, pour le citoyen, il est "indolore" puisque incorporé dans le prix de vente. Elle rapporte, en 2010, 171 milliards d'euros à l'Etat.

La TVA est une invention française: elle date de 1954. Du made in France qui a cartonné dans le monde entier, plus que le minitel.

Augmenter la TVA plombe le pouvoir d'achat. Elle pénalise les plus modestes d'entre nous. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est le président himself face à Pernaud et Calvi en Octobre dernier qui l'affirmait.

Le taux de TVA normal est de 19,6% depuis le gouvernement Jospin (la gauche, en 1982, l'avait augmenté d'un point à 18,6% pour renflouer les caisses de l'Etat à la suite des hausses des bas revenus, des retraites, et surtout des frais engendrés par les nationalisations, la fuite des capitaux et l'attaque du Franc sur les marchés internationaux), tandis que la droite, en 1995 (tandem Juppé-Chirac), l'avait augmenter de 2 points (et non 2%), passant de 18,6% à 20,6%, tout en supprimant le taux majoré (33,33% de 1970 à 1982, puis 28% jusqu'en 1988, 25% en 1989, 22% en 1990, 18,6% en 1992).

Le gouvernement compte donc sur cette annonce d'une augmentation de 1,6 point pour relancer la consommation, et donc la croissance, en misant sur une sorte d'anticipation rationnelle des consommateurs, se dépêchant de consommer avant la fameuse hausse prévue, pour le moment, au 1er Octobre. Mais pourquoi diable crier sur tous les toits que cela ne relancera pas l'inflation, et donc diminuerait le pouvoir d'achat? Si ce n'est de se foutre de la gueule du monde.

 

Démonstration:

 

un bien au prix de 100€ Hors Taxes coûte, une fois la TVA intégrée, 119,60€. En Octobre, la TVA passant à 21,6%, ce même bien coûtera désormais 121,60 €. Soit 2€ de plus. C'est mécaniquement simple, pardi!

 

Car même si cela est censé diminuer le coût des charges des entreprises par le biais de ce transfert de charges, le porte-monnaie du consommateur, donc de vous, de moi, va le sentir passer. Pour ceux d'entre nous qui ont des revenus élevés, cela sera indolore, alors que pour ceux qui comptent les sous chaque fin de mois, la recherche de solution n'en sera que plus dure, renforcera la course aux économies, ce qui impliquera une baisse de la consommation, ce qui, en conséquence, n'améliorera ni la situation de l'emploi, ni celle des ressources de l'Etat. Soit l'effet opposé du but initialement recherché.

De plus, le couac de l'UMP en début de semaine à l'Assemblée (la gauche, minoritaire, était majoritairement présente au moment du vote) montre que l'idée n'emballe pas non plus les députés de droite qui ne cessent d'avoir des retours négatifs sur le projet.

Le "petit candidat" Sarkozy propose un programme qui va peser sur le pouvoir d'achat des Français, sur la consommation des Français. C'est donc le "petit candidat" de l'injustice.

 

"La TVA sociale n'a aucun sens; d'ailleurs vous ne m'avez jamais entendu le prononcer"

29 Janvier 2012

 


 
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 07:08
PARLER VRAI

"Le parler vrai, le parler simple, le parler direct va devenir un impératif de la scène internationale comme il l'est devenu de la scène nationale".
(Conférence d'Herzliya, 16 décembre 2004).

"Nicolas Sarkozy aime se faire comprendre par le "peuple". Pour cela, il n'hésite donc pas à parler "simple". Une étude menée par un cabinet de communication a ainsi établi à 1500 le nombre de mots employés en public par Nicolas Sarkozy.
1500 mots, cela constitue l'une des palettes de vocabulaire les plus restreintes pour un responsable politique en France. C'est aussi précisément le même nombre de mots que ceux qu'utilise Jean-Marie Le Pen dans ses discours."
PAGES 92-93

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 12:04
Brice Hortefeux a encore régalé jeudi lors du bonneteau impérial de ce début 2009, en précisant bien que Fadela Amara était "une compatriote française". A croire que Brice de Clermont a un vrai problème avec la question de la nationalité: "Y a t-il plus Français que moi?", peut -il se dire le matin devant la glace en se peignant et en essuyant son front déjà dégoulinant de sueur et de bonheur rien que par le fait de savoir que des explusions vont avoir lieu sur tout le territoire national, comme l'UMP se plait à dire.

Mais, je ne veux pas m'arreter simplement sur la boulette Amara, mais sur le bonhomme en général qui est tout, sauf un enfant de coeur.

http://ruminances.unblog.fr/files/2008/06/hortefeux.jpg

Brice Hortefeux

"Ce qui plait à Nicolas: je n'ai pas peur de cogner et je n'en ai rien à foutre du milieu politique."
(Brice Hortefeux cité par Le Monde, 10 juin 2005).

    Brice Hortefeux est un fidèle de Nicolas Sarkozy. Pas un fidèle de dernière heure (genre Fillon, note de PPP), mais un soldat tout acquis à la cause, un véritable ami de 30 ans, un confident dont son mentor dit: "Brice a toujours fait ce qu'il croyait être le meilleur pour moi." Témoin de son premier mariage, parrain de l'un de ses fils, il fait pour ainsi dire, partie de la famille Sarkozy.

    Ce fils d'un banquier de Neuilly a sacrifié une carrière prometeuse dans le privé pour accompagner, protéger, conseiller celui qu'il a rencontré un jour de 1976 à un meeting RPR au Palais des Congrès. Ce sacrifice a fini par payer. Parachuté dans le Puy-de-Dôme dans les années 1980, il s'y est imposé avec le soutien de Nicolas Sarkozy comme l'homme fort de l'UMP dans le fief de Giscard d'Estaing en devenant conseiller régional en 1992 puis député européen élu dans la circonscription Auvergne-Centre en 2004 après un passage éclair dans cette même assemblée en 2002 en remplacement de...Nicolas Sarkozy.

    Pourtant, Brice Hortefeux est avant tout l'homme d'appareil de Nicolas Sarkozy, de ceux qu'il faut garder au chaud. Aussi luia-t-il assuré d'abord une carrière confortable. De simple administrateur territorial, il est ainsi bombardé préfet après son passage au cabinet de Sarkozy en 1995. La décision a provoqué des remous dans l'administration préfectorale, mais le voilà maintenant à l'abri des probèmes matériels, prêt à prendre d'aasuat le RPR. Secrétaire de la fédération départementale du Puy-de-Dôme jusqu'en 2001, il entre au comité politique du parti gaulliste en 1998. En 2002, un nouvel échelon
 est franchi avec sa nomination au bureau politique. En 2004 enfin c'est la consécration avec le poste de secrétaire général délégué de l'UMP.

    Le 2 juin 2005, Nicolas Sarkozy achève la mue de son protégé en homme politique en ajoutant à son CV une ligne essentielle pour toute carrière nationale: ministre. Décidément, pour Brice Hortefeux, ainsi qu'il l'a déclaré sur RTL le 27 juin 2005, il faut "s'y faire: Nicolas Sarkozy n'est pas un homme politique comme les autres."

PAGES 65-66


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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 11:16
La médaille du mérite pour les bacheliers vous a fait rire...mais ce n'était pas une blague: à droite, c'est du sérieux!

MERITE

"A chacun selon son mérite"
(Nicolas Sarkozy, Discours devant les cadres de l'UMP, 11 Juin 2005)


"Devant les cadres de l'UMP en Juin 2005, Nicolas Sarkozy réaffirme son attachement à la construction d'une société fondée sur le mérite.

Dans cette logique, la puissance publique doit souetnir les individus les plus "méritants" et non assurer à chacun les moyens de sa propre réussite. Cette théorisation du mérite ne vise en réalité qu'à favoriser la reproduction des inégalités dans la mesure où les moins privilégiés ne bénéficient pas de réelles politiques d'ascencion sociale.

Cette société proposée par Nicolas Sarkozy ne soutient pas les citoyens selon leurs efforts objectifs pour s'affranchir de leur condition initiale mais favorise, une fois de plus, ceux qui ont le moins d'obstacles à franchir pour y parvenir."

PAGE 84
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 17:46
En ces temps de difficultés financières, voici la solution sarkozyste pour remonter le pouvoir d'achat vers des sommets...tatchériens:

POUVOIR D'ACHAT
L'image “http://pagesperso-orange.fr/fograndvar/pouvoir-d-achat.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

Trouvé sur le site de FO, Force Farce ou Faiblesse Ouvrière.

"Je ne connais qu'un seul système qui permette d'augmenter le pouvoir d'achat des Français, c'est de leur permettre de travailler plus."
(Convention Nationale de l'UMP, 7 septembre 2005).

Lors d'une convention nationale de l'UMP, Nicolas Sarkozy a détaillé les grands traits de sa politique de rupture. Selon lui, le seul moyen pour un salarié d'améliorer ses conditions de vie, résiderait dans un recours aux heures supplémentaires. Pour augmenter son pouvoir d'achat, il suffirait tout simplement de travailler plus.

Ce raisonnement, parfaitement conforme aux dogmes libéraux, incite les entreprises à recourir aux heures supplémentaires ce qui dans un contexte de chômage de masse, s'avère peu favorable à l'emploi. En outre, ce raisonnement exclut toute possibilité d'augmentation salariale ou de redistribution des richesses pour améliorer le pouvoir d'achat des salariés.


PAGE 96


Et en bonus track, la bouse gouvernemental de propagande (même dans la Roumanie de Ceaucescu, le Politburo faisait ça avec plus de convictions).
Voilà ou sont passés...
4,3 millions d'euros soit
28.206.151 Francs soit
plus de 280 Années de SMIC...Brut
. Alors...heureux?





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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 23:26
Alors que les chiens de garde de l'UMP souhaitent la mise à mort de l'oeuvre de Martine Aubry, Nicolas Sarkozy affirme ne pas vouloir les abattre comme le taureau dans l'arène.
Cependant, il est nécéssaire de rappeler que ce discours ne fut pas celui qu'il tint durant de nombreuses années.


35 HEURES

"Si demain les Français nous confient la responsabilité du gouvernement, nous reviendrons sur les 35 heures."
(RTL, 23 Février 1998).
L'image “http://desanneesauxcompteurs.ifrance.com/page06_quotidien/06_pointeuse_lambert.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

"Profondément hostile à la réduction du temps de travail, Nicolas Sarkozy dénigre la réforme des 35 Heures dans tous ses discours comme un leitmotiv. Dès Février 1998, il promet d'abroger cette réforme portée par le gouvernement de Lionel Jospin. Il considère qu'avec cette loi,la France "affaiblit la valeur du travail dans la société."

Il lui importe peu que la réforme de 35 Heures ait été créatrice de 400.000 emplois et ait favorisé la croissance. Nicolas Sarkozy fonde rarement ses opinions sur des vérités économiques.

S'il est hostile aux 35 Heures, c'est parce qu'il n'est pas favorable au prinicipe même de la réduction de la durée du travail. Pour lui, il n'est pas question de libérer du temps pour s'engager, s'entraider, se cultiver, se divertir, ni de poursuivre le procéssus historique de diminution de la durée hebdomadaire du travail engagée depuis la révolution industrielle.

Au contraire, le président de l'UMP (à l'époque de la rédaction de l'article) considère qu'il faut surtout encourager les salariés à travailler plus pour créer plus de richesses, en fondant la durée du travail sur le "libre choix"."

Illustration: une "pointeuse Lambert".

PAGE 124
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4 mai 2008 7 04 /05 /mai /2008 11:30
JEUNES

"Lorsqu'il y a un prêtre ou un pasteur dans un village pour s'occuper des jeunes, il y a moins de laissez aller, de désespérance, et finalement de délinquance." (Conférence Bible à Neuilly, 20 Juin 2005)

Carte postale des années 1900, in "Les Fées de la République", p.12. Un instituteur expulse le Christ d'une école publique. Dans la légende, ce "Hussard de la République affirme":
"Le cléricalisme, voilà l'ennemi."


"Nicolas Sarkozy a décidé de s'intéresser aux jeunes. Il a ainsi sollicité les deux benjamins du groupe UMP de l'Assemblée Nationale (législature 2002-2007), Laurent Wauquiez et Edouard Courtial, pour qu'ils travaillent à des propositions intéressant la jeunesse pour le programme de 2007.

Selon lui, les "élèves méritants" doivent être accueillis à bras ouverts par la République. Pour les autres, les "jeunes des quartiers" qui attendent sur les bancs de l'école que "la vie se passe", c'est le respect de l'ordre que l'Etat doit envoyer comme seul message. Il stigmatise ainsi une partie importante de la jeunesse perçue comme une minorité déviante, voire comme une classe dangereuse.

Pour remettre ces jeunes dans le droit chemin, Nicolas Sarkozy croit à la puissance et au rôle social de l'Eglise. Autrement dit, l'ordre moral au secours de la paix sociale. La réponse au malaise d'une partie de la jeunesse ne saurait résider dans l'adhésion à une foi ou à une pratique religieuse qui relève de la sphère privée. Elle appelle des politiques globales et publiques hors de toute identité confessionnelle: politique scolaire et volontariste, soutien materiel aux jeunes en difficulté, actions en faveur de la vie locale et associative."


PAGE 72

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 13:20
TF1/LCI Nicolas Sarkozy rencontre George W BushWashington, Nicolas Sarkozy accueilli par George W. Bush à la Maison Blanche, 11 Septembre 2006

ATLANTISME

"Certains en France m'appellent Sarkozy l'Américain. J'en suis fier. [...] Je partage beaucoup de valeurs américaines." (Congrès Juif Mondial, 24 Juin 2004)

"Ces dernières années, Nicolas Sarkozy n'a céssé de se référer au système anglo-saxon. Du concept de "discrimination positive" à la place de la religion dans la société, le président UMP trouve dans le modèle américain de grandes sources d'inspiration.

C'est également d'un de ses déplacements aux Etats-Unis, à New York, que Nicolas Sarkozy a ramené le concept fondateur de sa politique au Ministère de l'Interieur: la tolérance zéro.

Les Américains, eux-mêmes, voient en Nicolas Sarkozy, un atlantiste convaincu."Le futur leader de la partie de la majorité "centre droit" (sic) est l'homme politique français le plus américain que le pays ait jamais vu", s'est réjoui dans l'un de ses articles, le Washington Times.

Il donne régulièrement des gages d'atlantisme tant par ses déclarations d'aujourd'hui que par ses silences d'hier. En effet, tout au long d'une "période un peu tendue" entre Paris et Washington avant le déclenchement de la Guerre en Irak, Nicolas Sarkozy, habituellement plus disert, avait évité, autant que possible, de s'exprimer sur la question.

Une discretion largement rompue depuis."

PAGE 16


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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
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