Contexte: à l'été 2015, la décharge de Naamé, à proximité de Beyrouth, a été fermée, celle-ci étant à la base un lieu provisoire ouvert au début des années 90, soit juste après la guerre civile.
Sauf qu'aucun projet alternatif n'a été mis en place avant de fermer la décharge, et que le Liban ne parvient pas à exporter ses déchets, où même à les traiter sur son sol. Conséquence: la vie quotidienne se poursuit et les déchets s'accumulent dans les rues, les espaces verts, les rivières rendant par endroit l'air irrespirable et risquant de favoriser le développement d'épidémies.
Depuis plus de 12 mois, des Libanais de toutes tendances politiques et religieuses (notions extrêmement importantes) protestent en s'en prenant à la classe politique, avec le collectif "Vous puez", exhortant les responsables, souvent accusés de corruption, de prendre des mesures d'urgence.
Le Liban, entouré par la Syrie et Israël, et un pays de la taille d'un département grand comme la Charente-Maritime, peuplé d'environ près de 4,5 millions d'habitants.