13 mars 2008
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FRANCOIS FILLON (1954)
"On a trop menti aux Français trop tergiversé avec la réalité, depuis quinze ans maintenant." François Fillon sur Europe 1, 10 Juillet 2005.
En matières de tergiversations, étrange itinéraire politique que celui de François Fillon ces quinzes dernières années...
Longtemps premier lieutenant de Philippe Séguin, alors incarnation d'un gaullisme social en buttes aux tenants d'un libértalisme décomplexé, il entre ensuite, après une carrière élective sans accroc dans la Sarthe, dans le cercle fermé des proches de Jacques Chirac lors de l'élection présidentielle de 1995 et, plus encore, à son entrée comme numéro 3 dans le gouvernement Raffarin en 2002.
Deux ans plus tard, après avoir été battu lors des élections régionales de 2004 et écarté du gouvernement Villepin en 2005, il change une nouvelle fois de casaque pour devenir conseiller politique de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Renvoi d'ascenseur oblige, il est élu sénateur de la Sarthe en septembre 2005.
Depuis son éviction gouvernementale, François Fillon ne tarit pas d'éloges sur son nouveau "patron" au point d'en devenir l'un des principaux thuriféraires dans les médias. Le temps parait loin où, chiraquien pur sucre, il se déclarait "extrêment choqué de voir deux ans après l'élection présidentielle un nouveau débat est ouvert sur la prochaine échéance" et ironisait sur un ministre de l'Intérieur qui pensait à la prochaine élection présidentielle en se rasant.
C'était le 7 décembre 2003, autant dire un éternité...
En matières de tergiversations, étrange itinéraire politique que celui de François Fillon ces quinzes dernières années...
Longtemps premier lieutenant de Philippe Séguin, alors incarnation d'un gaullisme social en buttes aux tenants d'un libértalisme décomplexé, il entre ensuite, après une carrière élective sans accroc dans la Sarthe, dans le cercle fermé des proches de Jacques Chirac lors de l'élection présidentielle de 1995 et, plus encore, à son entrée comme numéro 3 dans le gouvernement Raffarin en 2002.
Deux ans plus tard, après avoir été battu lors des élections régionales de 2004 et écarté du gouvernement Villepin en 2005, il change une nouvelle fois de casaque pour devenir conseiller politique de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Renvoi d'ascenseur oblige, il est élu sénateur de la Sarthe en septembre 2005.
Depuis son éviction gouvernementale, François Fillon ne tarit pas d'éloges sur son nouveau "patron" au point d'en devenir l'un des principaux thuriféraires dans les médias. Le temps parait loin où, chiraquien pur sucre, il se déclarait "extrêment choqué de voir deux ans après l'élection présidentielle un nouveau débat est ouvert sur la prochaine échéance" et ironisait sur un ministre de l'Intérieur qui pensait à la prochaine élection présidentielle en se rasant.
C'était le 7 décembre 2003, autant dire un éternité...
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Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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Sarkozy dans le texte
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