Au cours de chacun de ses discours, le général de Gaulle salue la foule de son geste familier. Ici, la décoration florale de la tribibune s'harmonise avec le mouvement des bras. (A.F.P.)
QUELQUES ECHOS
QUE DE ROSES!
Hier, dans de très nombreuses localités traversées, Mme de Gaulle s'est vu offrir des bouquets de roses par des fillettes ou des jeunes filles.
En fin d'après-midi, sa voiture était pleine de ces bouquets...et du parfum subtil qu'ils dégagaient.
DEUX RECORDS BATTUS A NIORT
Niort a certainement battu hier deux records: celui de la densité de la foule sur les lieux où le Président a prononcé son discours et celui du nombre de personnes qui ont repris avec lui "La Marseillaise".
Remarqué, en particulier, au premier rang des spectateurs: six religieuses qui entonnaient de bon coeur l'hymne national.
ST-MAIXENT AVAIT PENSE AUX JOURNALISTES
Pour la première fois depuis le début de ce voyage présidentiel, une municipalité avait pensé que les journalistes sont aussi des automobilistes et que leur métier les oblige, surtout en cette occasion, à des déplacements rapides.
Saint-Maixent avait fait réserver un parking pour les représentants de la presse. Bravo et merci, Saint-Maixent!
OU LOGERONT-ILS?
Le général de Gaulle, Président de la République, à la Préfecture où les appartements de M. le Préfet ont été mis à sa disposition. La chambre à coucher, où a été monté, avant-hier, le lit présidentiel fabriqué spécialement à Bignoux, donne sur les jardins.
M. Frey, ministre de l'Intérieur, sera également l'hôte de M. le Recteur. M. Marcellin, ministre de la Santé publique, aura regagné Paris.
SUR LE LIVRE D'OR
Le Chef de l'Etat apposera son paraphe au-dessous de cette phrase du président Herriot, tirée du Livre III d'"Agir": "Les nations ont le sort qu'elles se font. Rien d'heureux ne leur vient du hasard, ceux qui les servent sont ceux qui développent leurs forces profondes".
(...)
LES VOITURES
Trente "Chambord" noires forment, derrière la voiture présidentielle, le cortège officiel. Mais il y a alternance avec des "D.S.". Ce cortège s'étale sur 3 kilomètres 500.
A NIORT
(...)
Immédiatement, le Président de la République se divise vers elle. C'est alors une véritable ovation. Il sert les mains qui se tendent vers lui. Une femme, qui rompt le barrage des CRS, se précipite sur le Chef de l'Etat et baise sa manche.
Centre Presse, Samedi 15 Juin 1963.
NB: évidemment, tout cela n'est qu'un maigre condensé de tout ce que l'on peut lire dans les très riches archives de Centre Presse, journal totalement...en manque d'objectivité à cette époque. Mais le Général se répète beaucoup (ce que personne ne lui reproche bien entendu), ce qui a pour conséquence d'enchaîner les banalités (la paix, l'Europe, la France, les instituins, l'avenir,...), rythme médiatique qu'il serait très peu évident de tenir de nos jours...