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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Le Pourquoipaspédia

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En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 23:10
"Réformer les territoires pour réformer la France"

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Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.

Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.

Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français.

Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.

Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.

La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.

Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays c’est de compter 36700 communes.

L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.

Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20 000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.

L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.

Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.

Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.

Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.

Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.

Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en œuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.

L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.

Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.

Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.

François Hollande

Tribune publiée dans la presse quotidienne régionale datée du 3 juin 2014

 

Comparaison de la France des régions telle qu'elle existe aujourd'hui et celle qui est pour le moment prévue pour 2017

carte-france-regions-2014-et-2017.png

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 11:53

Une-charlie-hebdo-27-nov-1975-juan-carlos-espagne.JPG

La Une de Charlie Hebdo, Jeudi 27 Novembre 1975.

Une mauvaise image de Juan-Carlos? A posteriori, difficile de comprendre de nos jours, toutefois, il était pas évidement de voir en Juan-Carlos le bâtisseur de la démocratie espagnole.

 

Le Général Franco? Pour moi, c'est un exemple vivant"

Satellite, TF1, 6 Novembre 1975

 

La proclamation aux Cortes de Juan-Carlos le 22 Novembre 1975


 
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31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 08:38

1991 : James Brown

Annonceur, Paris : Perrier Vittel France
Agence, Paris : Ogilvy et Mather

  • Générique réalisateur
    Scott Ridley

1995: les sensations

 

Agence, Paris : Publicis Conseil
Producteur, Paris : Planète Spots
Annonceur, Lognes : Nestlé Rowntree

  • Générique
  • réalisateur
    Tarsem

1997: Ivresse

 

  • Production
  •  
    Producteur, Paris : Quad Productions
    Annonceur, Paris : Perrier Vittel France
    Agence, Paris : Publicis Conseil
  • Générique
  • réalisateur
    Aveillan Bruno
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30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 08:08

TRIUMVIRAT: (l. triumviratum), sm. Charge du triumvir.ll Association de trois citoyens puissants qui s'entendent pour asservir l'Etat. ll Association de trois personnages influents.

 

TRIUMVIR: [tri-ome-vir] (ml: tres, trois+vir, homme), sm. Primitivement, titre d'un magistrat romain chargé conjointement avec deux collègues d'une partie de l'administration publique. ll Triumvirs monétaires, les trois magistrats qui surveillaient l'atelier des monnaies. ll Triumvirs capitaux, ceux qui gardaient les prisonniers et présidaient aux exécutions ll Nom qui, chez les Romains, servit à désigner Pompée, César et Crassus (premier triumvirat), qui s'étaient associés pour resister au parti oligarchique du sénat (60 av. J.-C.) et plus tard (43 av. J.-C.) Octave, Antoine et Lépide (deuxième triumvirat) qui s'entendirent pour s'emparer du pouvoir absolu.

 

Source: Dictionnaire Français Illustré des Morts et des Choses, par MM. Larive et Fleury, 1889, p. 588.

Le premier triumvirat de la République de Rome: Pompée, Crassus et César. Pris sur histoblog.oldiblog.com

Le second triumvirat de la République de Rome; Octave, Antoine et Lépides. Pris sur thedailyjournalist.com.

 

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Le premier triumvirat de l'UMP: François, Jean-Pierre et Alain.

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 08:37

Victoire 103 - 84, avec 28 points de Lamine Kanté, MVP de la rencontre

 

 

LES MARQUEURS POITEVINS : 
Thinon 9 Points, Greer 12, Guillard 7, Ingram 18,
Ekperigin 20, Fall 7, Kanté 28, Michineau 2.


Catch & shoot

 

Poitiers se qualifie pour la finale de Pro B aux dépens de Châlons-Reims (103-84)

Vainqueurs à l’aller sur le parquet de Châlons-Reims, les Poitevins avaient la possibilité de valider leur ticket pour la finale de Pro B dès ce soir à domicile. Mission accomplie pour le PB86 qui aura l’opportunité de retrouver l’élite grâce à ce succès (103-84).

Dès le début de match, le CCRB a mis l’accent sur le jeu intérieur en donnant de très nombreuses munitions à Ron Slay (26 points et 3 rebonds pour 30 d’évaluation) et John Turek (15 points et 7 rebonds pour 16 d’évaluation). Ce duo a posé de très gros problèmes à une défense laxiste du PB86 qui a laissé de trop nombreuses possibilités offensives à son adversaire. Poitiers a répondu par une belle adresse extérieure et de très gros tirs à longue distance, notamment par l’intermédiaire d’un Lamine Kanté intenable (28 points et 6 rebonds pour 30 rebonds). Grâce à ces banderilles, les locaux ont conclu le premier quart-temps avec seulement 2 points de retard (19-21).

Les Champenois ne se sont pas réellement appuyés sur leur star Michel Morandais, un peu juste physiquement. Partis sur de bonnes bases offensives en début de rencontre, le CCRB a vu Rodrigue Mels (15 points et 3 passes pour 14 d’évaluation) prendre le relais de ses intérieurs en attaque. Les deux formations ont fait course commune pendant une grosse partie du deuxième quart-temps et se sont toutes les deux montrées extrêmement adroites à trois-points (8/12 pour le PB86 et 6/11 pour le CCRB à la pause). Poitiers a de son côté tenté d’apporter de la variété dans son jeu en impliquant un Laurence Ekperigin (20 points et 9 rebonds pour 26 d’évaluation) présent des deux côtés du terrain afin de permettre aux siens  prendre les commandes dans ce match au moment de rejoindre les vestiaires (51-42).

Rapidement sanctionné par les fautes au retour sur le parquet, John Turek a été contraint de rejoindre prématurément le banc dans le troisième quart-temps (4e faute après 2 minutes de jeu). Sur une bonne dynamique, Poitiers a véritablement pris l’ascendant en sanctionnant les errements défensifs adverses grâce à son meneur Justin Ingram. Exploitant parfaitement chaque perte de balle champenoise en contre-attaque, les joueurs de Ruddy Nelhomme ont crée un écart encore plus conséquent dans l’avant-dernière période (84-65).

Remarquables d’adresse et cohérents tout au long du match, les joueurs de Poitiers ont bien maitrisé cette manche retour même s’ils se sont légèrement relâchés défensivement dans le quatrième quart-temps. Le CCRB n’a pour sa part pas profité de l’ensemble de ses options offensives, Giffa et Morandais n’ayant notamment pas pu évoluer sur le parquet durant de longues séquences.

Au terme d’un match des plus prolifiques (103-84), les pensionnaires de Saint-Eloi l’ont emporté sans trembler. Grâce à ce treizième succès consécutif, le PB86 rejoint la finale de Pro B et aura la possibilité, face à Bourg-en-Bresse ou Evreux, de décrocher une remontée immédiate en Pro A. Une superbe récompense pour l’équipe de Ruddy Nelhomme qui, rappelons le, végétait à la 15e place du classement le 10 décembre avec déjà 11 défaites en 18 matchs.

 

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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 08:05
Panneaux de Florence

Panneaux de Florence

Panneaux de Florence

Panneaux de Florence

Panneaux de Florence
Firenze, Mardi 22 et Mercredi 23 Avril 2014.
Vous pouvez retrouver la première partie de ce florilège artistique florentin, précédemment publiée sur PourquoiPasPoitiers.

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27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 07:53
CINÉMA
Le fiancé athénien de Penélope Cruz
Il ne cache pas son faible pour l’actrice espagnole. Vasilis Dimitriou, 78 ans, est le dernier peintre d’affiches de cinéma en Grèce.

20 mars 2014

 

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Le visage de Leonardo DiCaprio rayonne sur l’affiche qui se trouve au-dessus de l’Athinaion, un vieux cinéma où passe Le Loup de Wall Street. Nous sommes en février et l’acteur est encore en lice pour l’oscar du meilleur acteur. Vasilis Dimitriou l’a peint plus grand que nature, avec une statuette dorée étincelante sur fond de coups de pinceau rouges et noirs. Tout cela fait très affiche de cinéma d’antan, presque film noir des années 1940, et confère à DiCaprio la séduction mystérieuse qui seyait à Humphrey Bogart à cette époque.

M. Dimitriou, 78 ans, n'a jamais rencontré de star de Hollywood mais en a peint des milliers. Depuis l'âge de 15 ans il immortalise des légendes à l'écran dans une succession onirique de tableaux représentant l'amour, la colère, l'orgueil ou la tentation - souvent avec habileté, toujours avec style. Ses images évoquent l'ère passée du celluloïd, des magazines de cinéma et des starlettes avec la cigarette aux lèvres, une incongruité à l'époque du DVD, du téléchargement, des affiches numériques et des films à la demande.

Vasilis Dimitriou est le dernier peintre d'affiches de cinéma vivant de Grèce et l'un des rares à exercer encore en Europe. Lors de l'essor du cinéma muet, dans les années 1920, les studios de Hollywood ont engagé des artistes pour transmettre le glamour et la fascination des nouvelles sorties, et les affiches peintes à la main ont orné les cinémas du monde entier. Avec l'avènement de l'automobile, elles ont fait leur apparition au bord des grandes routes d'Amérique, d'Europe, d'Afrique et d'Asie. Mais l'arrivée des affiches imprimées en masse a presque fait disparaître cette pratique.

"Je pense sans arrêt à la peinture", confie M. Dimitriou un soir dans son atelier brillament éclairé, entouré d'un kaléidoscope de pots de peinture et de toiles gigantesques. Sa main gauche est raidie par la maladie de Parkinson - conséquence, d'après les médecins, d'une brève carrière de boxeur dans sa jeunesse. Il a désormais du mal à grimper sur une échelle et son bras se fatigue après des heures à tenir le pinceau. Mais rien de cela n'arrête M. Dimitriou.

Pour un quasi-octogénaire, son emploi du temps est impressionnant. Chaque affiche lui prend trois ou quatre jours et il en fait une à deux par semaine pour l'Athinaion. Ce cinéma qui l'emploie depuis plus de quarante ans, est le dernier d'Athènes à refuser les affiches photographiques des studios. Coiffé d'un bonnet de laine et d'un pull noir, M. Dimitriou s'affaire dans son petit espace de travail, dont l'un des murs a exactement la taille des affiches de l'Athinaion. Une photo coupée de la tête de DiCaprio traîne près de pots de peinture pendant que, épinglée au mur, Pénélope Cruz fait la moue sur une photo de studio."Ma petite amie", déclare M. Dimitriou avec un sourire.

M. Dimitriou a grandi à Kypseli, un quartier pauvre d'Athènes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père était souvent absent parce qu'il combattait avec la Résistance. Pour passer le temps, le garçon s'est mis à dessiner et la passion l'a pris. Comme il n'avait pas d'argent pour acheter des crayons et du papier, il volait des craies et dessinait sur les trottoirs. La guerre, toutefois, a fini par faire intrusion dans ses rêveries. Après son huitième anniversaire, les nazis ont fait une descente chez lui et ont emmené son père pour l'exécuter. Celui-ci a miraculeusement survécu, a rampé hors d'une fosse commune et est revenu à la maison couvert de sang. Il est allé rejoindre ses camarades et a continué le combat. M. Dimitriou est resté sans le voir pendant deux ans.

Il s'est réfugié dans le dessin et, une fois la guerre terminée, cela a été son billet pour sortir de la misère. Ses amis et lui avaient l'habitude de grimper aux arbres près d'un cinéma en plein air pour voir les derniers films. Un soir, le directeur est venu les déloger et M. Dimitriou a sauté dans l'enceinte du cinéma. Le projectionniste l'a pris au collet et lui a proposé de travailler en échange du droit de regarder les films. Le directeur n'a pas tardé à remarquer ses talents de dessinateur et lui a demandé de peindre des affiches. M. Dimitrioua fini par travailler pour dix cinémas d'Athènes. C'était l'âge d'or du ciména. "A l'époque, on allait au cinéma en costume et cravate. Les femmes portaient de belles robes. Il y avait un entracte et la moitié de la salle allait au foyer pour boire un verre et parler du film. Tout ça, c'est fini maintenant."

M. Dimitriou fixe une toile dans son atelier et fait une esquisse pour Un amour d'hiver [sorti le 12 mars en France]. Pour que la peinture ne coule pas en cas de pluie, il mélange des pigments de poudre - jaune de chrome, rouge, bleu lapis-lazuli, turquoise - à de la colle qu'il a fait bouillir sur un fourneau de fortune.

Quand l'affiche est prête, il se rend en voiture à l'Athinaion avec son gendre pour la poser au-dessus de l'entrée. Un homme s'approche. "Je suis un grand fan", déclare-t-il en étreignant M. Dimitriou. Plus tard, de retour à son atelier, M. Dimitriou soupire. La reconnaissance, c'est gratifiant, mais "c'est quand même triste de savoir que cet art est en voie de disparition".

Liz Alderman (publié le 26 février)

Illustrations prises sur le site grec popaganda.gr

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 11:53

Le Stade Rochelais retrouve l'élite du rugby français après avoir passé trois saisons en Pro D2

 

 Logo SUD OUEST 2000

Finale de Pro D2 : La Rochelle est bien au top

Plus maîtres de leur jeu, les Rochelais ont gagné leur billet de retour en Top 14 en ayant fait le trou en première période. Malgré un beau baroud d'honneur, le SUA est lui parti de trop loin (31-22)

Un peu plus de trois ans après l'avoir quitté, le Stade Rochelais retrouvera le Top 14 le 16 août prochain. Après avoir échoué deux fois en demi-finales et évacué le syndrôme palois la semaine dernière, les Maritimes ont répondu ce dimanche après-midi à Bordeaux au rendez-vous qu'ils attendaient.

Dans un stade Chaban-Delmas surchauffé, ils ont longtemps étouffé Agen avec une entame de match où leur expérience des phases finales a pesé. Leurs supporters, plus nombreux et plus bruyants, n'auront perdu leur voix qu'une poignée de secondes : au sommet du va-tout lot-et-garonnais en seconde période, lorsque Francis a manqué la transformation qui aurait offert une fin de rencontre irrespirable (31-22, 72e). Plus agressifs d'abord, davantage maîtres de leur jeu, supérieurs dans les fondamentaux et alternant intelligemment, les hommes du duo Collazo - Ribeyrolles, malgré les frayeurs finales, ont montré dans l'approche et la gestion de l'événement qu'ils étaient bien les dauphins de Lyon cette saison (31-22).

Fébrile sous la pression pendant 50 minutes, le SUA regrettera lui de ne s'être libéré qu'une fois le verdict acquis, dans un retour aussi désespéré que beau et plein de rythme. Ça peut lui laisser des regrets et devra lui servir, aussi, s'il doit regoûter à ces moments-là dans un an.

Car les Rochelais n'auront pas mis longtemps à mettre la main sur le match. Dans les tribunes, avant même le coup d'envoi, et sur le terrain, passées 10 minutes d'épreuve de force devant où chaque pack aura eu sa pénalité - le SUA sur groupé-pénétrant (0-3, 3e), l'ASR en mêlée (3-3, 7e). Dominateurs sur les impacts, dans le combat et planant en conquête, les Maritimes ont profité aussi d'un jeu au pied défaillant pour vite prendre le large dans une première mi-temps où les Lot-et-Garonnais n'auront sorti la tête de l'eau que via l'indiscipline rochelaise.

Mais le temps fort agenais (23e - 33e) se terminait avec zéro point marqué, trois touches perdues, deux ballons lâchés à l'impact dans les 22 mètres et... un double carton jaune pour Lafoy et Narjissi (33e). Et l'écart était déjà important au tableau d'affichage (14-3).

L'essentiel avait été fait en une poignée de secondes : sur le premier ballon joué par les Rochelais et une double percussion fidjienne - Bobo puis Botia -, Audy avait décalé Cestaro seul dans le petit côté. Et si l'arrière avait été repris le nez devant l'en-but, il parvenait à faire rebondir le jeu dans une défense non replacée (8-3, 12e). Bales avait lui la mauvaise idée de laisser traîner son genou dans le dos de Cler qui venait d'aplatir : Fortassin avait raté la transformation, mais l'ouvreur jaune et noir tapait la pénalité en touche. Et se rattrapait après que Giraud se soit mis à la faute dans l'alignement (11-3, 14e).

Cler, gêné par Paris alors qu'il semblait filer à l'essai après un astucieux coup de pied pour lui même (16e), avait manqué de peu de tuer le suspense, mais celui-ci n'aura pas duré jusqu'à la pause : à 14 contre 14 et après un nouveau frisson dans le dos d'une défense agenaise agressive mais prise par-dessus, le pack maritime mettait trois fois consécutivement son vis-à-vis à l'épreuve. L'essai de pénalité était inéluctable et la sirène de la pause semblait sonner le glas des espoirs du virage bleu et blanc de Chaban (21-3, 40e).

La deuxième mi-temps ? Folle.

Alors que Bobo avait sanctionné un nouveau ballon perdu par des Agenais toujours aussi tétanisés à la reprise (28-3, 43e) et Fortassin, très bon, conclu d'un drop acrobatique une nouvelle envolée (31-3, 51e), l'orgueil de Narjissi et des siens a relancé l'intérêt de la rencontre. Lamoulie, après une succession de temps de jeu et Ludik, servi au pied par Bales, rapprochaient les leurs (31-17, 58e).

Sous la pression, Dejbaïli écopait logiquement d'un carton pour une succession de fautes devant la ligne (62e). Le regret lot-et-garonnais sera de ne pas avoir enfoncé le clou à ce moment-là, alors que les Rochelais, sur le reculoir, ne parvenaient plus à mettre la main durablement sur le ballon. Car le troisième essai, en force par Ratuniyarawa après une nouvelle longue séquence est arrivé un peu tard (72e). Et n'a surtout pas été transformé.

Le mérite rochelais dans la tempête aura alors de ne pas perdre complètement son fil défensif. Les leçons de sa perte de contrôle lui serviront, aussi, dans trois mois : le Stade Rochelais revient dans l'élite avec l'ambition de s'y installer. Ce ne sera pas simple, mais il a montré aussi qu'il avait des arguments. En attendant, il peut savourer.


Kevin Gourdon : "En deuxième mi-temps, on s'est ch... dessus"

Marc Giraud (troisième ligne d'Agen): "On connaît maintenant le niveau de la Pro D2. On ne sera pas surpris. On sait que c'est fait d'humilité et de travail. On sait où on va maintenant. On s'est mis la pression tout seul. On est sorti de nos schémas. On prend des contres que l'on n'a pas l'habitude de prendre, parce qu'on ne joue jamais comme ça. On est sorti du match, on a su y revenir dedans en seconde mi-temps. Mais on est trop sorti de nos schémas."

Rémi Vaquin (troisième ligne d'Agen): "On va fêter cette saison. Cette saison fut belle après une année dernière difficile (relégation de Top 14, ndlr). On a vécu des choses très fortes dans le groupe. C'est là-dessus que l'on va essayer de s'appuyer pour l'avenir. L'an prochain, on va essayer d'être dans la même lignée. Il ne faut pas mourir sur ce match. Ils ont été meilleurs que nous. On leur laisse, tant mieux pour eux. Nous, il faut que l'on rebondisse tout de suite. Le pire serait de s'enterrer là-dessus."

Kevin Gourdon (troisième ligne de La Rochelle): "On a respecté les consignes. On a bien joué chez eux. Ca a payé. On savait que l'on avait une mêlée supérieure à la leur et on l'a exploitée au bon moment, notamment sur cet essai de pénalité. (Sur la remontée d'Agen en seconde période) On s'est ch.. dessus. On était bien, puis ils nous ont mis sous pression petit à petit, puis on n'a plus touché la balle. On a su répondre intelligemment, sans se mettre à la faute."

Fabrice Ribeyrolles (entraîneur des arrières de La Rochelle): "Avec ce travail accompli avec Patrice (Collazo, entraîneur des avants, ndlr) depuis trois ans, avec ce groupe de qualité, on ne peut pas dire que c'est mérité, mais il y a une logique par rapport à ce que l'on a fait toute la saison. Il y a une grande fierté. On a su faire ce qu'il fallait pour aller chercher cette accession. On a fait 45 minutes parfaites, précises, où on a vraiment fait ce que l'on avait décidé de faire pour les surprendre. Stratégiquement, c'était parfait. Après, on s'est vu un peu trop beau rapidement. Mais on a eu les ressources, comme toute la saison, pour tenir ce résultat et aller chercher cette accession."

 

Sud-Ouest, Dimanche 25 Mai 2014.

Ambiance sur le Vieux-Port au retour des joueurs


 

Source video: France 3 Poitou-Charentes, Dimanche 25 Mai 2014.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
http://www.forum-auto.com/uploads/200511/vignet_1133117787_1979.jpg

http://www.forum-auto.com/uploads/200504/vignet_1114629809_78fa.jpg
http://www.forum-auto.com/uploads/200512/vignet_1133556357_77.jpg