Aux Etats-Unis d'Amérique, un magasin Tweeter. Pris sur cepro.com

C'est en lisant dans mon fauteuil l'excellent ouvrage de Philip K. Dick "Ubik" ( écrit en 1966, publié en 1969, merci beaucoup Roxane) que je fis cette découverte.

Voici la cause de cet article:

"Le tuner FM multiplex, la table de lecture à hystérésis élevée avec bras à la pression quasi nulle, les haut-parleurs, les tweeters, l'amplificateur multipistes, tous ces appareils s'étaient volatilisés."

Cela se trouve à la page 180 (éditions 10-18).

Des tweeters? C'est quoi ce bordel. Autant l'on peut considérer comme l'un des plus grands écrivains de science-fiction de tous les temps, comme un visionnaire hors pair (il imagine bien dans ce livre l'homéojournal, qui ressemble à internet avant l'heure, le vidphone, qui comme son nom l'indique, serait le téléphone par vidéo, un ancêtre tout bonnement du smartphone), mais qu'est-ce donc que ce tweeter, qui du coup n'est pas le nom du site Twitter, qui s'écrit avec un "i", mais qui se superpose au néologisme français, le verbe "tweeter" (prononcez : "touité").

Mais qu'est-ce qu'un tweeter?

TWEETER: n.m. (de l'angl. to tweet, pépier). Terme employé improprement  pour désigner un haut-parleur chargé de la reproduction des notes aiguës.

Page 929 du tome 3 de l'Encyclopédie Larousse en Couleurs de 1966. (Merci Véronique).

Allons donc voir ce qu'il se pase du côté de la définition de pépier, toujours dans le même ouvrage.

PEPIER: v. intr. (onomatop.). Crier, en parlant des petits oiseaux. II Fam. Bavarder à mi-voix.

Les petits oiseaux? Mais mais...quel est donc le logo de Twitter, le site internet?

Un petit oiseau, ancien logo de Twitter (le nouveau est désormais intégralement bleu).

Reprenons donc. Nous avons le tweeter qui reproduit des sons aiguës, dont le verbe traduit en français évoque les cris de petits oiseaux, le logo de Twitter.

Chaque membre de Twitter (je déteste le terme de "twittos", qui me fait penser irrésistiblement à "débilos") serait donc comme un petit oiseau qui pépierait lorsqu'il dépose un tweet. Ce qui se tient au final.

Toutefois, sachez pour votre gouverne que le petit oiseau qui sert de logo à Twitter ce prénomme Larry. Pas par le fait du hasard. En effet, c'est pour rendre hommage à Larry Bird, mythique joueur de NBA des années 1980 au Celtics de Boston. Et "Bird", je vous le donne en mille, signifie...oiseau.

Ainsi, il est clair que Twitter ne pouvait que se servir d'un petit oiseau. Il est temps de pépier haut et fort sur la toile pour que chacun, découvre l'étonnante vérité...et que l'envie vous prenne de lire les oeuvres du génial Philip. K. Dick !

En même temps, si l'on venait à organiser le grand déballage, on risquerait d'avoir beaucoup de mauvaises surprises sur l'ensemble des composants des produits de l'agro-alimentaire!

Peut-on vraiment assurer la bonne qualité d'un produit coûtant 1€ TTC dans un supermarché?

Vers une extension du tabou culturel de l'hippophagie en Europe?

Quid des aliments issus des "sous-marques"genre Eco +, Top Budget and co?

Poitiers, Mardi 18 Novembre 2008.

L'affiche américaine de Black Dynamite, prise sur le blog unlimitedjuice.wordpress.com

Recommandé par un ami, j'ai dû attendre un bout de temps avant d'avoir l'opportunité de regarder ce film. J'avais toutefois la crainte que celui-ci ne soit qu'une immonde caricature du cinéma de blaxploitation qui a marqué les années 70. Et au final, le coup est parfaitement réussi. Et si parfois l'effet de parodie n'avait pas été recherché (genre le mauvais cadrage avec la micro qui apparaît dans le champ, deux trois scènes volontairement mal coupées), on pourrait parfaitement constater que ce film s'inscrit dans cette lignée là.

Michael Jay White, acteur principal et scénariste, tient parfaitement le rôle de Black Dynamite, une sorte de chevalier blanc invincible, fier de ses origines et de son identité (on est encore dans l'époque du "Black Power!", orphelin, séducteur à toutes heures, ardent combattant des dealers de drogues aux enfants. Pour moi, c'est l'héritage parfait de  Truck Turner incarné par Isaac Hayes en 1974 dans le film éponyme.

Le scénario est simple: Black Dynamite est appelé à la rescousse par la CIA pour trouver l'auteur du meurtre de son frère. Mais au fil de son enquête musclée, celui-ci va découvrir que derrière cela se cache un vaste complot de deal de drogues aux gamins blacks des orphelinats, ainsi que de distribution d'une bière destinée à la communauté afro-américaine qui cherche à les affaiblir...en réduisant la taille de leurs attributs. Tout cela orchestré par les plus hauts sommets de l'Etat. Ce qui débouche sur une scène d'anthologie ou Black Dynamite affronte le président Richard Nixon dans le bureau (ah, si seulement Jack Nicholson avait interprété le rôle...).

Franchement, au niveau des décors, des costumes, de la musique ("Dynamite" est la musique récurrente du film), c'est une totale satisfaction. Le respect des critères de la blaxploitation est visible tout le long de ce film long de 1h24. C'est dans la droite lignée de Coffy, Le Parrain Noir de Harlem, Truck Turner (n'ayant pas vu Superfly, je ne peux me permettre de l'intégrer dans cette brève liste).

Donc si vous avez 90 minutes à tuer, et la volonté, en plus d'agrandir votre culture cinéma, l'envie de voir un film d'un autre genre, tout en gardant la pêche, je vous recommande Black Dynamite. Au plus vite.

Le trailer en VO de Black Dynamite

Réalisé par Scott Sanders