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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Les Dossiers D'antan...

12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 09:49

Au coeur d'une rivalité de longue date, surgit dans la nuit un espace lumineux: une gare, seule dans les champs... 

Au milieu de rien, à proximité de la localité de Louvigny, la gare Lorraine TGV avec son parking Effia payant. Lundi 5 Août 2013.
 
Tout droit sortie de l'imaginaire d'un bon vieux western ou d'un film de Quentin Dupieux, le bloc de béton de la gare Lorraine, fruit des divergences éternelles entre Metz et Nancy. Cet équipement petit mais moderne, se trouve en plein coeur de vastes terres agricoles lorraines. Un jour de chaleur comme le 5 Août dernier, on peut avoir l'impression d'être dans une sorte de monde parallèle (d'autant plus que le Lorrain peut avoir un accent aux sonorités très particulières).
Malgré les caténaires, on pourrait presque avoir l'impression qu'une locomotive va arriver, sous le regard bienveillant du shérif du coin. Un étranger qui s'arrête en France risque fort d'exporter une image calamiteuse de notre pays ("Ah les Français, ils font vraiment n'importe quoi, ils construisent les gares en plein dans les champs!").
La France peut être un génie de création (eh eh, le TGV c'est nous), et dans le même temps produire de belles idioties.
Avnt que j'oublie, je dois aussi préciser que le grand aéroport de Lorraine (à Pagny-Lès-Goin, promis, oui, les créateurs de Groland n'auraient pas fait mieux, ni pour le nom de la commune, et encore moins pour l'aménagement de ses équipements stratégiques) se trouve...à 2Km au nord de la gare. Intelligence, quand tu nous tiens...
Un peu plus d'explications avec L'Expansion et BFM TV.
 
TGV Est : la Cour des comptes fustige la gare de Louvigny

 Valérie Lion - publié le 12/02/2013 à 11:17

Parmi les nombreuses incohérences de la ligne à grande vitesse Est Paris-Strasbourg, la Cour des comptes pointe notamment la construction d'une gare TGV en rase campagne en Lorraine.

Etrange choix que celui de l'implantation de la gare Lorraine TGV. Pour la Cour des Comptes, la localisation à Cheminot-Louvigny (Moselle), à une quinzaine de kilomètres du réseau ferré (!), est un des effets pervers du cofinancement de la ligne à grande vitesse Est (Paris-Strasbourg) par les collectivités territoriales, aux côtés de l'Etat et de Réseau Ferré de France, une première. Pour concilier les intérêts divergents et concurrents des deux métropoles lorraines, le choix s'est arrêté sur cette localisation "pour le moins surprenante", dixit la Cour.

L'éloignement de cette gare, uniquement reliée par lautoroute A31, a en effet nécessité de recourir à des navettes de bus, dont lexploitation est déficitaire. Le projet initial dimplantation de la gare Lorraine TGV à Vandières (Meurthe-et-Moselle), bénéficiant d'une interconnexion avec la ligne TER Metz-Nancy, s'était heurté à lopposition de certains élus qui craignaient que la SNCF en profite pour réduire les dessertes directes de Metz et Nancy par TGV. Mais il n'a pas été abandonné et des études de faisabilité ont même été engagées pour près de 24 millions d'euros.

La construction d'une gare à Vandières coûterait 88,8 millions. Alors que celle de Cheminot-Louvigny en a déjà englouti quelque 63 millions! Cherchez l'erreur.

 

13 Février 2013

 

En rouge, la gare Lorraine TGV de Louvigny. En vert, l'aéroport Nancy-Metz-Lorrain à Pagny-lès-Goin. En bleu, au sud-ouest, la première ville digne de ce nom (environ 10-15 bornes), Pont-à-Mousson. Enfin avec 14500 habitants au recensement de 2010.

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 10:35

 

Croatie : Une seconde chance pour Vukovar

23 juillet 2013

Respekt Prague

 

Un aspect de Vukovar, pendant la guerre serbo-croate, 1991. Pris sur Jutarnji.hr.

En 1991, l’Europe n’a pas réussi à protéger les habitants de cette ville martyre des guerres en ex-Yougoslavie. Peut-elle aujourd’hui les aider à se débarrasser de leurs vieux démons ?


Léo a attendu 17 longues années avant de revenir dans cette ville détruite par la guerre. Pour échapper aux combats, il s’était enfui à Split, où il était plus facile de vivre. “Je suis né ici”, dit-il en haussant les épaules. “Je reconnais les gens dans la rue, mais ils ont changé. Nous sommes devenus entre nous des étrangers”, constate Leo en racontant qu’il avait espéré revenir après la guerre dans des rues où le matin les voisins se saluent chaleureusement et échangent quelques mots.

Au lieu de ça, il est tombé sur un mur de silence et de méfiance. Durant la guerre en ex-Yougoslavie, Vukovar a subi un terrible siège pendant des mois. Une expérience que l’on ressent encore aujourd’hui dans les rues de la ville. Il règne toujours ici une tension entre les habitants croates et serbes. Et pour Leo, les changements dans la ville sont seulement esthétiques. Parce que si l’amitié est peut-être la meilleure chose au monde, l’imposer d’en haut n’est pas si simple que ça.

Il n’y avait personne dans les rues pour agiter des drapeaux et dès la fin du concert, la fête était terminée

Lorsque le 1er juillet, l’Union européenne a accueilli la Croatie en tant que nouveau membre, c’est dans le plus grand silence que cette réalité a gagné Vukovar. Il n’y avait personne dans les rues pour agiter des drapeaux et dès la fin du concert, la fête était terminée. L’Europe et Vukovar se sont déjà rencontrées une fois. Il y a 21 ans, pendant la guerre, les habitants de cette ville située à la frontière avec la Serbie ont espéré en vain que les Européens leur portent assistance. Mais l’UE naissante ne fut pas assez forte pour affronter les démons des Balkans. La ville a été presque totalement détruite lors de son siège par les Serbes. Avec le retour du drapeau aux étoiles jaunes sur les lieux du crime, le compte à rebours s’est enclenché pour un deuxième essai.

Au premier abord, Vukovar est une petite ville tout à fait ordinaire d’à peine 30 000 habitants. Le passé n’apparaît aux promeneurs que par intermittence. A travers un immeuble totalement détruit planté au beau milieu d’une place. Ou en découvrant, entre les nouvelles constructions, la tour du château d’eau dévastée par les tirs de grenades, conservée comme un monument mémorial.

La bataille des chiffres

De très nombreux Croates n’ont pu rentrer à Vukovar qu’en 1998, la ville étant jusque-là placée sous administration serbe. Les querelles autour de la ville, pour savoir à qui elle appartient, sont toujours d'actualité aujourd’hui. La dernière bataille en date concerne les inscriptions bilingues. En vertu de la loi croate sur les minorités, les Serbes ont droit à des panneaux rédigés en cyrillique, car ils représentent plus de 30 % de la population de la ville.

“Ils en veulent toujours à notre territoire. Ils ont seulement adouci leurs méthodes de combat”

Une perspective qui révolte les vétérans de la guerre. Ceux-ci avancent que les chiffres du recensement sont faux et que le nombre de serbes habitant à Vukovar n’est que de 20%. “Ils en veulent toujours à notre territoire. Ils ont seulement adouci leurs méthodes de combat”, s’indigne ainsi Zdravko Komšić, un ancien défenseur de la ville.

Mirjana Semenić-Rutko est également d’avis que le nombre de Serbes à Vukovar est moins important que ne le disent les chiffres officiels. Propriétaire d’un cabinet gynécologique, elle a travaillé pendant la guerre dans un hôpital local. Aujourd’hui, elle est membre du parti nationaliste de l’Union démocratique croate (HDZ). “Lorsque l’on perd quelqu’un à la guerre, la douleur ne dure pas seulement quelques jours. Elle devient une partie de soi. A Vukovar, ce n’est pas nous qui avons tiré et tué des gens”. On lui rappelle que les Croates ont également tué. Elle admet “que dans aucune guerre, il n’existe un camp qui ne commet pas de crimes”. La différence, selon elle, tient au fait que les Croates ont reconnu les leurs. “Les Serbes doivent en faire autant”, affirme avec véhémence le médecin.

Mais ceux-ci ont d’autres revendications. “Nous demandons seulement ce à quoi nous avons droit en vertu de la loi”, affirme Dušan Latas à propos du conflit autour des inscriptions. Il est le représentant des Serbes du village de Borovo qui se situe à proximité de Vukovar. Mais les manifestations violentes l’inquiètent. “J’ai peur des rassemblements de protestation en uniformes où on agite des drapeaux militaires”, explique-t-il. “Mais ce ne sont pas les gens d’ici qui les organisent. Nous entretenons de bonnes relations”, tente-t-il de nous convaincre.

Faire face au passé

L’école maternelle locale illustre les excellents rapports entretenus entre les Serbes et les Croates à Vukovar. L’établissement possède deux entrées de rues différentes. Par la première entrent les enfants serbes. Par la deuxième les enfants croates. Dans le bâtiment, les descendants des deux communautés disposent de leurs propres classes. Serbes et Croates ne partagent que la cour. Et si aucune clôture ne les sépare, ce n’est pas pour autant que l’on peut franchir la frontière. “Dans la cour de récréation, les affaires sont divisées entre enfants serbes et enfants croates. Les maîtresses veillent à ce que cet ordre soit respecté, car elles n’aiment pas que les enfants se mélangent”, indique Andreja Magoć, psychologue à l’école primaire.

Malgré cela, personne ne souhaite être à nouveau confronté à la guerre. “Nous sommes des gens normaux, et nous souhaitons vivre comme partout ailleurs”, confie le médecin Semenić-Rutko. “Mais nous ne devons pas oublier ce qui s’est passé et nos enfants doivent pouvoir vivre dans la paix”.

 

L'achèvement des procès pour crimes de guerre pourrait être, à cet égard, un bon début. Et l’Union européenne pourrait alors être d’un grand secours. En exerçant une pression sur la Croatie avant son adhésion, elle l’a obligée à faire face à son passé et à ses crimes de guerre. Pour Vukovar, le procès de Vojislav Šešelj est plus important encore: c’est lui qui a mis en place les unités paramilitaires qui ont détruit la ville et assassiné ses habitants.

“Des deux côtés, il faut engager un travail de réflexion historique. Ce qui s’est réellement passé est recouvert par une considérable mythologie”, fait valoir Filip Tesař, un spécialiste tchèque des Balkans. Il estime qu’en refermant au moins symboliquement un chapitre du passé, les procès pourraient ouvrir la porte à un dialogue indispensable. Le psychologue Charles David Tauber, dont la recherche porte sur les traumatismes postérieurs à la guerre à Vukovar, partage le même avis. Selon lui, les habitants tissent leur propre récit de ce qui s’est passé, à partir de ce qu’ils ont vu. “Ils transmettent ensuite leurs propres traumatismes et leur vision personnelle de ce qui s’est passé à leurs famille, leurs communauté et aux générations suivantes”.

L’UE devra donc se confronter à ces expériences de guerre, à Vukovar, comme ailleurs, qui entrent en Europe en même temps que les habitants des Balkans considère Tauber. “En réconciliant la Croatie et la Serbie, le projet d’unification européenne pourrait constituer pour les Balkans un accomplissement d’une portée symbolique aussi importante que ce qu’a représenté pour l’Europe de l’Ouest la réconciliation des Français et des Allemands”, conclut Tesař. “Si cela réussit, ce sera un signal fort pour les autres pays de la région”. 

Traduction : Pierre-Laurent Cosset

 


1991: le chute de Vukovar, après trois de bombardements serbes

FR3, 17 Novembre 1991.

 

 

 

 

 

 

 


 


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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:08
PAYS-BAS Urbamisme
Nouveau départ pour une barre
Construit en 1971 dans un quartier populaire d’Amsterdam, un immeuble de béton de 400 m­ètres de long fait de nouveau rêver. La vente de ses 500 appartements attire les foules.

Le Kleiburg, grande barre d’habitations dans le quartier populaire du Bijlmer, à Amsterdam, est un solide bâtiment à l’allure sinistre.

Ce colosse décrépit se prépare à une deuxième vie, une fois trans­figuré par les bricoleurs enthousiastes que sont les primo-accédants à la propriété. Les 500 logements de l’immeuble sont à vendre sous forme d’appartements en kit.

Le premier samedi de mars, une foule s’est bousculée à la journée portes ouvertes. Pour 65 000 euros, on peut acheter un appartement entièrement vide de 60 mètres carrés, un prix dérisoire pour Amsterdam. Le consortium De Flat, qui regroupe trois sociétés immobilières, espère ainsi sauver de la démolition le dernier immeuble qui subsiste des constructions initiales du quartier du Bijlmer.

Les vendeurs se chargent des travaux à l’extérieur : portes et fenêtres à double vi­tra­ge, coursives, ascenseur. A l’intérieur, les acheteurs peuvent s’en donner à cœur joie. Ils sont libres d’aménager leur appartement comme bon leur semble, d’abattre des cloisons et de regrouper des logements en longueur ou en hauteur. L’immeuble, en forme de ruche, sera proposé par tranches, une aile après l’autre. Sur les 100 logements de la première aile, 70 doivent être vendus d’ici au 1er juillet, sinon le Kleiburg sera démoli. Au début du mois de mars, les premiers contrats ont été signés et une soixantaine de personnes intéressées ont pris une option.

Construit en 1971, cet immeuble long de 400 mètres et haut de 10 étages est un des plus grands bâtiments des Pays-Bas. Les coursives font 4 kilomètres de long. Les derniers habitants sont partis en septembre 2012. Certains appartements semblent avoir été quittés en catastrophe par leurs anciens occupants, des pinces pendent encore sur les cordes à linge. On aperçoit çà et là des traces laissées par des intrus venus voler des tuyauteries de cuivre. “Il ne faut pas s’arrêter à ces choses-là”, entend-on marmonner dans les petits groupes ­furetant dans les couloirs.

Bas van der Tang, 34 ans, et son amie ont jeté leur dévolu sur deux logements contigus au dixième étage. A eux deux, ils ont quatre enfants, d’où leur besoin d’espace. “Nous pratiquons un mariage de proximité”, dit Bas van der Tang en souriant. Il est impatient de se mettre au travail. “Concevoir son propre logement, c’est vraiment enthousiasmant.” On peut dire ce qu’on veut de ce quartier du Bijlmer [considéré comme le plus mal famé d’Amsterdam au début des années 2000], mais Bas van der Tang s’est fait lui-même sa petite idée : il ­est allé y faire un tour et il s’y est senti bien.


Le Kleiburg dans les années 60


 


De grands ensembles dans la verdure, des routes et des rails de métro surélevés, des voies distinctes pour les voitures, les vélos et les piétons : le Bijlmer, construit dans les années 1960, était conçu comme un quartier d’avenir, composé essentiellement de logements. Les habitants étaient censés pouvoir marcher de la station de métro jusqu’à chez eux sans croiser la moindre voiture. Le Bijlmer devait permettre à ses habitants de vivre en sécurité – une machine à bonheur propulsée dans la modernité à l’aide d’ascenseurs et du chauffage central.

Le projet a malheureusement échoué. Le Bijlmer était trop imposant, trop haut, trop simpliste et surtout trop anonyme. Les habitants ne se sentaient pas responsables de leur environnement, qui s’est dégradé, devenant un refuge pour les toxicomanes et les délinquants. Depuis 1995, le quartier a été totalement rénové. Bon nombre de tours ont été démolies ou amputées et réhabilitées. Des lotissements ont remplacé les anciennes constructions. Le Kleiburg est le dernier immeuble d’origine du Bijlmer qui n’ait pas encore fait l’objet d’une transformation. Des barreaux aux fenêtres rappellent sa triste histoire. Dans l’un des logements, des morceaux d’étagères ont été vissés devant les fenêtres en guise de barricades.

Nadhesa Darius, 27 ans, vit dans l’ouest d’Amsterdam et a envie de revenir dans le Bijlmer afin de se rapprocher de sa famille. “C’est un quartier agréable, multiculturel : tout est à portée de main.” Elle a déjà choisi un logement : Kleiburg 841. Sa mère, rayonnante, est à ses côtés. Du haut du dernier étage, Emile Jaensch, conseiller municipal de l’arrondissement du sud-est d’Amsterdam, où se situe le Bijlmer, regarde les arbres qui bourgeonnent.

Il y a cinq ans, il y avait des ordures accrochées à la cime des arbres, des sacs de plastique flottaient dans les branches. Le jour où un habitant a balancé un canapé d’une coursive, Emile Jaensch a décidé de se faire accompagner par la police et les services de la voirie dans chacun des 500 logements, pour signifier qu’ils n’allaient plus laisser passer de tels comportements, que la municipalité prendrait des mesures sévères. “Notre intervention a aidé, dit-il. C’était un immeuble à problèmes où il y avait beaucoup de pauvreté, d’insécurité et de criminalité. On ne choisissait pas de vivre au Kleiburg, on y atterrissait malgré soi. A l’époque, je me suis dit : on ferait mieux de démolir cet endroit sinistre. Maintenant, je me dis que ç’aurait été dommage.”

Emile Jaensch a hâte d’accueillir les nouveaux habitants. “Les gens qui ont envie de consacrer leur énergie à vivre ici sont ceux qui participent à des activités bénévoles ou aux conseils d’école. Nous avons vraiment besoin de ce genre de personnes dans le sud-est d’Amsterdam. Les appartements en kit peuvent devenir le ciment social du quartier.”

Jaap Stam
Publié le 4 mars

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 07:58

Pologne : “La swastika porte-bonheur”

25 juin 2013

Presseurop

Gazeta Wyborcza

 

 

 

 

 

 

Peindre des swastikas sur les murs d’un immeuble n’est pas un moyen de faire la promotion du fascisme mais juste un symbole de chance, estime le procureur général de Białystok, dans l’est de la Pologne.

 

Les procureurs de la ville ont refusé de lancer une enquête après la découverte de ces symboles reproduits sur un transformateur électrique, expliquant qu’ils sont "un signe de chance et de prospérité, rapporte Gazeta Wyborcza qui ironise en se demandant si ces croix gammées n’ont pas été peintes par des Hindous qui les considèrent comme des porte-bonheur.

 

Le procureur général Andrzej Seremet a déjà rejeté cette décision "scandaleuse" rendue par l’équipe de Białystok, une ville connue pour une récente série d’incidents à caractère fasciste et néo-nazi. Selon le Code pénal polonais, les personnes reconnues responsables de propager le fascisme ou tout autre forme de totalitarisme encourent des amendes, des restrictions de liberté, voire des peines allant jusqu’à deux ans de prison.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:25
Moldavie : Bruits de bottes à la frontière avec la Transnistrie

 

20 juin 2013

Presseurop


Jurnal de Chişinău, Timpul 

 

Carte de la Moldavie prise sur le site diplomatie.gouv.fr

A peine la Moldavie est-elle sortie de l’impasse politique et peu après avoir finalisé les négociations sur l’accord de libre-échange avec l’UE que le spectre d’une confrontation militaire plane à nouveau sur l'ancienne république soviétique. "La Moldavie craint la possibilité des nouvelles hostilités militaires", écrit ainsi Jurnal de Chişinău le 20 juin, alors que le Parlement moldave doit débattre de "la manière de répondre à la provocation des autorités de Tiraspol".

Le 10 juin dernier, le Soviet (Parlement) de la région sécessioniste prorusse de Transnistrie avait décrété unilatéralement un nouveau tracé de la frontière avec la Moldavie, qui incluait dans le territoire transnistrien trois villages qui n’y figuraient pas auparavant. En avril dernier, des militaires transnistriens avaient tenté d’installer des guérites dans le village de Varniţa, le long de ce tracé, mais les villageois les avaient repoussés.

De leur côté, les Moldaves avaient installé de nouveaux postes-frontière avec la Transnistrie le 1er mai, afin de se mettre en conformité avec les normes européennes.

Pour le quotidien moldave, la Russie, qui a un contingent de maintien de la paix en Transnistrie, voit d’un mauvais oeil l’accord de libre-échange et de libre circulation entre la Moldavie et l’UE, car elle craint que les Transnistriens demandent en masse la citoyenneté moldave :

Dans un communiqué qui évoque les prémices la guerre en Géorgie d’août 2008, Moscou appelle Chişinău et Tiraspol à "s'abstenir d’actions unilatérales qui pourrait mener à un conflit". Sans rien faire afin de dissuader le président transnistrien, Evgueni Chevtchouk, de mettre un terme à l’expansion.

Son confrère Timpul note de son côté que l’incident de Varniţa est "une épée de Damoclès", car le décret de Chevtchouk entérinant la décision du Soviet fixant le nouveau tracé frontalier entrera en vigueur le 24 juin :

"Les troupes russes de maintien de la paix interviendront-elles si l’agresseur, les soldats de Transnistrie, occupe Varniţa ? […] Le décret de Chevtchouk est une déclaration de guerre permanente"

Emblème de la République Populaire de Transnistrie, sécéssioniste de la Moldavie, non reconnue par l'ONU.

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 08:16

Comme un terrible faux air de Groland!

A quand une piste cyclable "Louis X le Hutin"?

À Brunémont, le maire inaugure vendredi le parking municipal… Louis-XVIII

Publié le 20/06/2013

Par ARNAUD DÉTHÉE (TEXTE) ET JOHAN BEN AZZOUZ (PHOTO)

JBA_1293.jpg


Gilles Poulain, maire de Brunémont, s’apprête à inaugurer ce vendredi un parking municipal, sous la présidence de Patrick Kanner, président du conseil général et de Christian Poiret, président de l’Agglo du Douaisis. La cérémonie se déroulera aux abords de l’étang d’Aubigny-au-Bac où l’ambiance guinguette de ce joli coin de nature va refleurir à la faveur de la réouverture du restaurant L’Escale

Que Gilles Poulain, maire de Brunémont, inaugure ce soir un équipement public cofinancé par le Département sous la présidence de Patrick Kanner, président du conseil général, et de Christian Poiret, président de la CAD, jusque-là, pas de quoi pousser mémé dans les orties de l’étang d’Aubigny. Sauf que quand on apprend dans le même temps que l’aire de stationnement en question sera officiellement baptisée « Parking Louis-XVIII », on se demande si le soleil n’a pas frappé un peu fort sur le crâne de l’élu de la République…

Et forcément, on cherche l’explication. Primo, le premier magistrat a décidé de dévoiler sur le tard son penchant pour la monarchie et renonce publiquement à son mandat ? Mouais… Deuzio, il compte profiter de l’événement pour révéler à l’assistance un lien historique méconnu entre la fête du Cochon du village (programmée le 7 juillet) et l’histoire du monarque affublé en son temps du sobriquet de « Gros cochon » ? Pas plus évident… On donne sa langue au chat.

Tout aussi circonspect à la lecture du carton d’invitation, le secrétariat du président Kanner a lui carrément décroché son téléphone et contacté la mairie de Brunémont pour interroger Gilles Poulain sur ce choix surprenant. « Que tout le monde se rassure, je suis un républicain, un vrai de vrai ! », s’amuse l’intéressé. 

Une figure du village 

Comme le raconte le maire, le Louis XVIII de ce parking-là n’a rien à voir la lignée des Bourbons. « Il s’agit simplement du surnom du fondateur historique du restaurant L’Escale, dont les locaux rénovés seront inaugurés dans la foulée du parking, raconte-t-il avec malice. J’ai toujours souhaité associer des noms de bâtiments à des personnalités locales. C’était déjà le cas pour la bibliothèque Louis-Candelier, du nom du dernier instituteur-secrétaire de mairie. Ou encore pour le parc de jeu André-Hallé, du nom de l’ancien maire d’Hamel qui nous avait aidés à obtenir les terrains. Pour le parking, je conçois que le nom puisse surprendre… ».

Pas peu fier de l’effervescence inattendue suscitée au village par le royal patronyme, Gilles Poulain ironise au passage sur les réactions hostiles de certains habitants, dont celle de Yann Godeau, le représentant local de la LPO, et candidat annoncé aux prochaines élections municipales. Ce dernier, comme un certain nombre de ses « amis », brocarde sur sa page Facebook le choix « antirépublicain » fait selon lui par le conseil municipal. « Sauf qu’encore une fois, ça n’a rien à voir avec la royauté, lâche l’élu. Faut connaître l’histoire locale avant de s’emballer. Tout ça me fait bien rigoler finalement ». « Au début des années 30, L’Escale s’appelait Le Paradis fleuri, poursuit cette employée du restaurant. Louis XVIII était le père de Mme Delchambre, la propriétaire historique des murs. Il était le dix-huitième enfant d’une grande fratrie. Louis XVIII, ça vient de là. » Et ça va mieux en le disant. 

 

Inauguration du parking à 18 h, rue de l’Abbaye. Celle de l’Escale à 19 h.

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 12:35
INSOLITE Quand la presse glisse sur le French kiss

Entre patins, palots et sabots, la presse s’emmêle les pinceaux. L’entrée dans le Petit Robert 2014 du verbe galocher – FAM. Embrasser avec la langue – met en émoi les médias d’outre-Manche. Enfin, s’enflamme le Daily Mail, la France a un mot officiel pour le French kiss ! “La galoche est une chaussure de patinage, d’où le terme galocher, qui évoque l’idée de tourner sur la glace”, explique le tabloïd, reprenant une dépêche de l’Associated Press. Un patin, la galoche à semelle de bois ? Première nouvelle ! L’agence américaine a manifestement dérapé sur les infos linguales – pardon… linguistiques – données au téléphone par Laurence Laporte, la directrice éditoriale du Petit Robert. L’expression French kiss est attribuée à des soldats américains de retour de la Première Guerre mondiale, notent les médias anglophones. Depuis que les troufions ont goûté aux mœurs délurées des petites Françaises, on French kiss. Car le baiser à la française est aussi un verbe : I French kiss, you French kiss, we French kiss (ou pas)… Les Québécois, eux, font plus court : au pays du patin à glace, on se “frenche” (ou pas). Ce baiser with tongues laisse des traces : lorsque vous embrassez passionnément votre partenaire, outre des bactéries et du mucus, “vous lui transmettez une partie de votre patrimoine génétique”, écrit le New Scientist. Votre ADN reste dans sa bouche pendant au moins une heure. Notons que, s’il est malvenu de filer à l’anglaise – take a French leave – après un fougueux French kiss, il est recommandé d’utiliser une French letter (capote anglaise) quand le baiser français incite à de plus amples rapprochements. Mais je m’égare…

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:30

Des étals vides, désespérément vides!

Une façon rude de préparer les esprits à la fermeture du magasin?

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Rayon-vide-de-peinture.JPGA Surgères, Monsieur Bricolage, Vendredi 10 Mai 2013, dans l'après-midi.

Comparaison: un magasin soviétique à la fin des années 1980. Pris sur newpointdeview.com

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

http://images.forum-auto.com/mesimages/518416/vignette81B.jpg

http://images.forum-auto.com/mesimages/64646/80.JPG
http://www.forum-auto.com/uploads/200511/vignet_1133117787_1979.jpg

http://www.forum-auto.com/uploads/200504/vignet_1114629809_78fa.jpg
http://www.forum-auto.com/uploads/200512/vignet_1133556357_77.jpg