13 décembre 2008
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C'est bientot Noel. La folie des fêtes de fin d'année s'empare de toute la population, bien que l'hystérie collective soit légèrement refroidie par la crise.
Les rues sont décorées, bien que comme chaque année, on fait tout pour que ces éclairages de fêtes coutent financièrement et écologiquement le moins cher possible. Au vu des largesse prises dans le passé, tener de rectifier le tir un temps soit peu, est plutot d'une certaine logique, bien que parfois, ça frise le terrorisme intellectuel. Entre convictions vertes et finances à resserer, il n'y a qu'une brindille d'herbes parfois...
Dimanche dernier, en flanant en ville, au milieu des consommatrices et consommateurs en quête de léchages de vitrines de boutiques ou de dégustations de jus d'oranges chaud (le vin chaud, l'arme suprême du jeune alcoolo, est désomais interdit vu que c'est de l'alcool...sur la voie publique, et prendre une cuite au vin chaud, ça tiendrait presque du suicide aromatisé à la canelle, enfin bref on y reviendra) à 2€ le verre (plus de 13 Francs bon sang!), ce qui est une... ou encore une...quand on se dit que pour en faire, une brique et un casserole font l'affaire, et celà pour quelques modestes centimes d'électricité ou de gaz pour la plupart des gens.
Achtung, Achtung à la disgression, revenons à nos kilowatts.
Dimanche dernier donc, Poitiers fraîche mais agréablement ensoleillée, ses rues piétonnes plutot bien remplies en ce premier jour de repos domnical du mois de décembre, et les Cordeliers, fermés, oui ma bonne dame. Oh, quelle surprise. Mais bon ils devraient ce rattraper ces prochains dimanches, histoire d'arrondir les fins de mois surtout en temps de crise.
"FAITES CE QUE L'ON VOUS VEND, PAS CE QUE L'ON FAIT!":Les rues sont décorées, bien que comme chaque année, on fait tout pour que ces éclairages de fêtes coutent financièrement et écologiquement le moins cher possible. Au vu des largesse prises dans le passé, tener de rectifier le tir un temps soit peu, est plutot d'une certaine logique, bien que parfois, ça frise le terrorisme intellectuel. Entre convictions vertes et finances à resserer, il n'y a qu'une brindille d'herbes parfois...
Dimanche dernier, en flanant en ville, au milieu des consommatrices et consommateurs en quête de léchages de vitrines de boutiques ou de dégustations de jus d'oranges chaud (le vin chaud, l'arme suprême du jeune alcoolo, est désomais interdit vu que c'est de l'alcool...sur la voie publique, et prendre une cuite au vin chaud, ça tiendrait presque du suicide aromatisé à la canelle, enfin bref on y reviendra) à 2€ le verre (plus de 13 Francs bon sang!), ce qui est une... ou encore une...quand on se dit que pour en faire, une brique et un casserole font l'affaire, et celà pour quelques modestes centimes d'électricité ou de gaz pour la plupart des gens.
Achtung, Achtung à la disgression, revenons à nos kilowatts.
Dimanche dernier donc, Poitiers fraîche mais agréablement ensoleillée, ses rues piétonnes plutot bien remplies en ce premier jour de repos domnical du mois de décembre, et les Cordeliers, fermés, oui ma bonne dame. Oh, quelle surprise. Mais bon ils devraient ce rattraper ces prochains dimanches, histoire d'arrondir les fins de mois surtout en temps de crise.
La nouvelle devise des Cordeliers?
En passant devant l'entrée Nord de l'ex maison Vannier, on apercoit de la lumière, en s'approchant on voit que la galerie et vide, que les portes ne s'ouvrent pas (l'un ne vas pas sans l'autre). Mais les guirlandes scintillent à l'interieur, dans cet endroit qui désert et clos, prend dès lors les aspects d'un lieu glauque.
Les guirlandes éclairent donc le vide: oui, le coup de l'oubli d'éteindre les guirlandes est un peu gros, ou dans ce cas là, autant excuser d'avance le mec qui oubliera d'éteindre la Tour Eiffel au petit matin!
Il n'y a peut-être pas de quoi crié "Au ScandAAAAle", mais sans doute assez pour revetir le costume du moralisateur (pourtant pas forcément adulé sur PPP), ascendant casse burne et tutti quanti. Surtout à l'heure des Grenelle de l'environnement (entre autres), au moment où les 27 tentent de se mettre d'accod sur un pacte européen d'économies d'énergies, dans une période où même EDF à pour slogan "L'énergie est notre avenir. Economisons là." (ce qui est curieux: imaginez vous un commerçant ou une entreprise quelqconque vous dire en gros: "Achetez pas trop mes produits!"?), bref, à une époque ou tout le monde cherche à mettre des freins, non pas l'immobilisme, mais aux dépenses d'énergies, les Cordeliers de Poitiers prennent tranquillement la peine d'éclairer le vide, pour rien ni personne. Normal, quoi.
Et c'est encore plus drole (si l'on peut se permettre cette expression) quand on sait que Nature et Découverte se trouve dans la galerie (la renommée du magasin doit être assez grande pour ne pas avoir à expliquer son éthique, son style...) ou encore la FNAC, qui elle même nous vend les livres, DVD, ou projets de NKM, Borloo, de Al Gore et surtout du meilleur d'entre eux, Nicolas Hulot, eux même écrivant noir sur blanc ( si les livres étaient parlant ils hurleraient): "pensons à la planète, économisons l'énergie, changeons nos modes de vie, tous ensembles pensons aux générations futures, aux animaux, à l'éco-systême, tout ça tout ça."
Une situation digne d'une pièce de Beckett tant l'absurdité dégouline de chaque ampoule de nos petites guirlandes...
C'est un peu le principe du pollueur payeur poussé à l'extrême: je paye donc je fais ce que je veux, c'est mon argent et toi le raleur de la dernière heure, je te fais un bon gros double (dites deubeulle) fuck de derrière les fagots. C'est très imagé sur la fin mais ça résume bien à mon sens la situation.
C'est pas grand chose me direz vous le coup des guirlandes, disons que l'on pourrait appeler cela, une question de principes; dans ce cas là pourquoi change-t-on d'heure chaque printemps et chaque automne depuis mars 1976?
Alors pour conclure cette petite ralerie du samedi, voici un extrait d'une page de pub de la Nouvelle République of the Seventies, sur les économies d'énergies, là aussi au coeur d'une période de crise économique, énergique, et de ravages inconscients sur l'environnement. Ainsi qu'un petit rappel sur les mesures de l'époque qui est ICI.
Y a pas à réfléchir: le message coute pas grand chose en énergies!
Les guirlandes éclairent donc le vide: oui, le coup de l'oubli d'éteindre les guirlandes est un peu gros, ou dans ce cas là, autant excuser d'avance le mec qui oubliera d'éteindre la Tour Eiffel au petit matin!
Il n'y a peut-être pas de quoi crié "Au ScandAAAAle", mais sans doute assez pour revetir le costume du moralisateur (pourtant pas forcément adulé sur PPP), ascendant casse burne et tutti quanti. Surtout à l'heure des Grenelle de l'environnement (entre autres), au moment où les 27 tentent de se mettre d'accod sur un pacte européen d'économies d'énergies, dans une période où même EDF à pour slogan "L'énergie est notre avenir. Economisons là." (ce qui est curieux: imaginez vous un commerçant ou une entreprise quelqconque vous dire en gros: "Achetez pas trop mes produits!"?), bref, à une époque ou tout le monde cherche à mettre des freins, non pas l'immobilisme, mais aux dépenses d'énergies, les Cordeliers de Poitiers prennent tranquillement la peine d'éclairer le vide, pour rien ni personne. Normal, quoi.
Et c'est encore plus drole (si l'on peut se permettre cette expression) quand on sait que Nature et Découverte se trouve dans la galerie (la renommée du magasin doit être assez grande pour ne pas avoir à expliquer son éthique, son style...) ou encore la FNAC, qui elle même nous vend les livres, DVD, ou projets de NKM, Borloo, de Al Gore et surtout du meilleur d'entre eux, Nicolas Hulot, eux même écrivant noir sur blanc ( si les livres étaient parlant ils hurleraient): "pensons à la planète, économisons l'énergie, changeons nos modes de vie, tous ensembles pensons aux générations futures, aux animaux, à l'éco-systême, tout ça tout ça."
Une situation digne d'une pièce de Beckett tant l'absurdité dégouline de chaque ampoule de nos petites guirlandes...
C'est un peu le principe du pollueur payeur poussé à l'extrême: je paye donc je fais ce que je veux, c'est mon argent et toi le raleur de la dernière heure, je te fais un bon gros double (dites deubeulle) fuck de derrière les fagots. C'est très imagé sur la fin mais ça résume bien à mon sens la situation.
C'est pas grand chose me direz vous le coup des guirlandes, disons que l'on pourrait appeler cela, une question de principes; dans ce cas là pourquoi change-t-on d'heure chaque printemps et chaque automne depuis mars 1976?
Alors pour conclure cette petite ralerie du samedi, voici un extrait d'une page de pub de la Nouvelle République of the Seventies, sur les économies d'énergies, là aussi au coeur d'une période de crise économique, énergique, et de ravages inconscients sur l'environnement. Ainsi qu'un petit rappel sur les mesures de l'époque qui est ICI.
Y a pas à réfléchir: le message coute pas grand chose en énergies!