28 décembre 2009
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Une sanction bien étrange pour ce bar de Poitiers!
Bizarre, Bizarre, une sanction qui se produit...en plein pendant les vacances de Noël, alors que les étudiants ne sont plus là et qu'il ne s'y est strictement rien passé depuis plusieurs semaines!
QUI est à l'origine de la plainte?
Sur la vitrine du Cluricaume, Lundi 28 Décembre 2009, vers 9H30.
Sur l'affiche, on peut lire:
"Par arrêté préfectoral du 24/12/09 (merci Papa Noël), les clients du Cluricaume Café sont priés d'aller troubler l'ordre public un peu plus loin.
En espérant que Poitiers sera plus bucolique, plus studieux et plus sur en mon absence. Je vous souhaite une bonne fin d'année, et peut être au 26/01/10.
Le patron et son équipe
cluricaume86@hotmail.fr"
En espérant que Poitiers sera plus bucolique, plus studieux et plus sur en mon absence. Je vous souhaite une bonne fin d'année, et peut être au 26/01/10.
Le patron et son équipe
cluricaume86@hotmail.fr"
Fermeture administrative d'un mois pour le Cluricaume
Le célèbre bar de Poitiers a été sommé par la préfecture de fermer ses portes jusqu'au 26 janvier. La vie nocturne est à nouveau visée.
Par arrêté préfectoral du 24 décembre 2009 (merci Papa Noël), les clients du Cluricaume Café sont priés d'aller troubler l'ordre public un peu plus loin. En espérant que Poitiers sera plus bucolique, plus studieuse et plus sûre en mon absence, je vous souhaite une bonne fin d'année. Et peut-être au 26 janvier. Le patron et son équipe. Voici le petit mot qui accueille les habitués du bar de la place du Marché depuis samedi, 17 h.
Ph. Papail,gérant :“ Je suis le premier, j'espère être le dernier ”
Dans un courrier envoyé à Philippe Papail, son gérant, la préfecture annonce que le lieu est la cible d'une fermeture administrative jusqu'au 26 janvier. Motifs évoqués : trouble à la tranquillité publique et non-respect de la réglementation s'appliquant à un lieu accueillant de la musique amplifiée. La décision préfectorale a été prise suite à plusieurs plaintes déposées par une voisine du Cluricaume.
Derrière le zinc, Philippe Papail, patron depuis 13 ans, est abasourdi. « Je suis écœuré et en colère. J'ai reçu un premier courrier de la préfecture le 26 novembre. La voisine qui porte plainte parle de troubles liés à des musiques amplifiées au mois d'octobre. Mais je n'ai pas organisé de concerts de ce type depuis juin, et les jours qu'elle évoque ne correspondent même pas. Je suis conscient au fait j'ai des règles à respecter, mais là tout est démesuré. Je suis le premier à subir ça, j'espère que je serai aussi le dernier. »
Car le Cluricaume pourrait ne pas être le seul. Au total, une petite dizaine de bars du centre-ville sont sous la menace d'une fermeture administrative. Un patron du plateau témoigne : « A Poitiers, la police est en train d'instaurer un climat de terreur dans les bars. Dès qu'il y a un peu de monde, on a droit à des rappels à l'ordre ».
A peine trois semaines après la signature en grandes pompes d'une charte de la vie nocturne (que Philippe Papail n'a pas paraphée), le document semble déjà caduc. En effet, il indiquait qu'une commission serait créée pour faciliter les échanges avec les gérants de bars… Dommage pour une capitale régionale qui, ces jours-ci, clame haut et fort qu'elle se classe deuxième cette année au palmarès des villes proposant les meilleures sorties…
Mario Raulin
Derrière le zinc, Philippe Papail, patron depuis 13 ans, est abasourdi. « Je suis écœuré et en colère. J'ai reçu un premier courrier de la préfecture le 26 novembre. La voisine qui porte plainte parle de troubles liés à des musiques amplifiées au mois d'octobre. Mais je n'ai pas organisé de concerts de ce type depuis juin, et les jours qu'elle évoque ne correspondent même pas. Je suis conscient au fait j'ai des règles à respecter, mais là tout est démesuré. Je suis le premier à subir ça, j'espère que je serai aussi le dernier. »
Car le Cluricaume pourrait ne pas être le seul. Au total, une petite dizaine de bars du centre-ville sont sous la menace d'une fermeture administrative. Un patron du plateau témoigne : « A Poitiers, la police est en train d'instaurer un climat de terreur dans les bars. Dès qu'il y a un peu de monde, on a droit à des rappels à l'ordre ».
A peine trois semaines après la signature en grandes pompes d'une charte de la vie nocturne (que Philippe Papail n'a pas paraphée), le document semble déjà caduc. En effet, il indiquait qu'une commission serait créée pour faciliter les échanges avec les gérants de bars… Dommage pour une capitale régionale qui, ces jours-ci, clame haut et fort qu'elle se classe deuxième cette année au palmarès des villes proposant les meilleures sorties…
Mario Raulin