3m45 pour un caillou de 83,5Kg
Plus lourd que votre serviteur: ça ne sert à rien, mais bravo quand même à Josef Kuttel!
La Nouvelle République, Mi-Septembre 1976.
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
3m45 pour un caillou de 83,5Kg
Plus lourd que votre serviteur: ça ne sert à rien, mais bravo quand même à Josef Kuttel!
La Nouvelle République, Mi-Septembre 1976.
Espérons que les sophora japonica de la Place d'Armes n'en attirent pas autant!
La Nouvelle République, Mai 1980.
Le charme béarnais en action!
Kitsch, mais mine de rien, mine de crayon, c'était une époque bien sympathique quand même...
PNC: Personnel Navigant Commercial
Un billet de 5000 Dinars yougoslaves à l'effigie de Tito, 1985.
Balkans : ces nostalgiques de la Yougoslavie de Tito
(De Belgrade)
Depuis le début du mois d'octobre, une pièce de théâtre attire les foules au Théâtre dramatique yougoslave de Belgrade. La capitale serbe chavire pour « Né en Yu », de Dino Mustafic. « Yu » comme Yougoslavie.
Ces deux lettres qui estampillaient chaque marchandise en provenance de l'ancienne fédération communiste (1943-1992), interrogent désormais, chaque soir, l'identité de ces peuples balkaniques : une identité égarée depuis vingt ans sur les chemins tortueux de l'Histoire. La clé d'un succès théâtral, mais pas seulement.
A quelques kilomètres de là, on quitte un peu la fiction sans rentrer de plein pied dans la réalité. Confortablement blotti au milieu de ses souvenirs, dans sa résidence des faubourgs belgradois, le général Stevan Mirkovic, 83 ans, est volontiers affable lorsque l'on vient s'entretenir de son passé.
Plus haut gradé de l'armée yougoslave à la fin des années 80, il a des décorations à ne plus savoir qu'en faire. Celles-là ne manqueraient pourtant pas de trouver preneur, tant la Yougoslavie donne encore du pain à bon nombre de marchands de bric-à-brac à la sauvette.
Mais pour lui, ces reliques ont un sens, et s'il les expose fièrement au visiteur, c'est qu'il croit dur comme fer à la résurgence de « sa » Yougoslavie.
« La situation est maintenant suffisamment mûre pour qu'on se rassemble à nouveau », assène-t-il de sa voix rauque. Il ne serait question que de quelques égarements d'un vieil homme mélancolique s'ils n'étaient bien plus d'une centaine de milliers, à travers les Balkans, à revendiquer cette identité.
Combien exactement ? Difficile de tous les dénombrer. « En Serbie, on compte officiellement plus de 80 000 personnes se réclamant de la nationalité yougoslave », affirme Snezana Ihic, directrice du Centre pour le développement de la société civile, une ONG de défense des minorités basée à Zrenjanin, dans le nord du pays.
« Si en Bosnie et au Monténégro, aucun chiffre n'existe, on sait en revanche, qu'en Croatie, il y en a plusieurs dizaines de milliers. Malheureusement, le questionnaire de recensement ne leur permet pas de se déclarer comme tels.
La Constitution leur interdit même la liberté de s'associer si leur mouvement fait référence à une communauté des Slaves du Sud. »
En gros, à une nouvelle Yougoslavie. La guerre est passée par-là.
C'est en effet une gageure que de se déclarer Yougoslave depuis la fin des guerres croate et bosniaque du début des années 90. Le général Mirkovic se souvient :
« Durant l'existence de la Yougoslavie, nous n'avons eu peur que d'une chose : le nationalisme. La Belgique a du mal avec deux peuples, nous en avions une vingtaine. »
Les premiers accrochages, à l'été 1991, ont confirmé ses craintes, et présagés des massacres à venir. Snezana Ihic résume :
« Si vous allez à Vukovar ou à Sarajevo, et que vous vous annoncez comme Yougoslave, beaucoup de gens pensent machinalement aux atrocités qui ont été commises par le régime de Milosevic.
C'est humain, mais on ne peut résumer la Yougoslavie à son éclatement, et au désir d'un homme de garder une hégémonie grand-serbe sur la région. »
Il faut donc se replonger plus avant au cœur des années Tito, entre la fin du second conflit mondial et son décès, en 1980. A l'heure où la Serbie, la Croatie, la Slovénie, le Monténégro, la Bosnie, la Macédoine et le Kosovo ne formaient qu'une seule entité, fédérée, décentralisée, autoritaire dans son régime et autogestionnaire dans son économie.
Ce retour dans le passé, des milliers de nostalgiques du Maréchal l'opèrent chaque 25 mai à son mausolée, à l'occasion du « Dan Mladosti », anniversaire de la naissance de Tito et fête de la jeunesse yougoslave en son temps.
Le drapeau bleu, blanc, rouge, frappé de l'étoile communiste, s'assume alors au grand jour, autour d'idoles dépoussiérées.
Le touriste de passage au monument le plus visité de Serbie, aura tôt fait, ce jour-là, de remarquer que du grand-père témoin de ce passé, au petit fils chineur de babioles, toutes les générations sont présentes.
Beaucoup ont moins de 30 ans, et n'ont donc pas connu les heures de gloire du pays qu'ils regrettent.
Peu importe pour Vladimir Milosavljevic, président de l'association « Nasa Jugoslavija » (« Notre Yougoslavie »), présente en Croatie et en Serbie, et revendiquant, entre autres, le statut de minorité pour les Yougoslaves dans ces deux pays.
« Objectivement, on ne peut que constater que nous parlons la même langue. Peut-être 10% à 15% des gens ici savent en parler une autre.
Nous avons des entreprises et des infrastructures routières et ferroviaires qui ont traversé la guerre et perdurent aujourd'hui.
Mais par-dessus tout, nous croyons profondément que rebâtir une fédération yougoslave serait un gage de stabilisation pour la région. »
Vladimir Milosavljevic rappelle que l'idée yougoslave s'enracine bien avant le socialisme, dès le XIXe siècle, avant de se concrétiser une première fois par l'instauration du royaume de Yougoslavie dans l'entre-deux-guerres.
L'année dernière, l'un des meilleurs spécialistes de la région, le journaliste britannique Tim Judah, sans aller jusqu'à une telle conclusion, avait déjà établi un constat similaire.
Il avait alors judicieusement désigné par le néologisme « Yougosphère » ce territoire désormais paradoxal, ou le nationalisme et la division n'ont pas empêché la survivance de réflexes confraternels entre ex-pays fédérés : la restructuration d'un marché commun de facto, le rétablissement de liens culturels et, par-dessus tout, l'existence d'un sentiment d'appartenance à une même réalité historique.
Mais c'est un tour bien plus politique que veulent désormais donner les Yougoslaves à leur cause. Ce qui ne plaît guère aux autorités. Ces dernières voient d'un mauvais œil la résurgence de ce passé, à l'heure où nombre de pays de l'ex-Yougoslavie marchent vers l'Union européenne.
Elles veulent, par-dessus tout, que Bruxelles cesse de juger ces pays comme encore « balkaniques » et turbulents. En Serbie, le ministre des Droits de l'homme et des Minorités, Svetozar Ciplic, a officiellement refusé aux Yougoslaves, en mars, le statut de minorité nationale.
Loin d'être une mesure symbolique, cette décision les prive d'un conseil national, d'un droit de regard sur l'éducation de leurs membres, et surtout d'un financement annuel de la part de l'Etat serbe.
Vladimir Milosavljevic regrette :
« Nous ne sommes pas opposés à ce que les Balkans rentrent dans l'Union européenne. Au contraire. Mais nous constatons seulement que l'on va chercher en Europe des valeurs que nous avions déjà. »
Beaucoup ont en souvenir l'action d'un Ante Markovic, Premier ministre avant l'éclatement de Yougoslavie, dont les réformes libérales avaient enthousiasmé la CEE, prête à ouvrir ses bras à un régime devenu moins dogmatique.
L'année dernière, le petit-fils du Maréchal Tito, prénommé lui aussi Josip Broz, s'est pourtant lancé dans le grand bain de la politique serbe en prenant les rênes d'un nouveau parti communiste. Favorable au processus d'intégration européen, il joue néanmoins subtilement sur la « yougonostalgie » ambiante.
« Certains d'entre nous restent dans l'idéal communiste, d'autres en sont loin », tient à se défendre le leader de Nasa Jugoslavija.
Preuve qu'au-delà de l'idéologie, est plébiscité le vivre ensemble qui manque aux Balkans depuis vingt ans.
Photo : des nostalgiques de Tito lors du trentième anniversaire de sa mort, devant son mausolée de Belgrade, le 4 novembre 2010 (Marko Djurica/Reuters).
PS: en mai dernier, PPP avait consacré quelques articles sur la Yougoslavie à l'occasion des 30 ans de la mort de Tito (4 Mai 1980). Voici quelques liens, et cela, à base d'articles de la NR d'époque.
Poitiers, Parc de Blossac, Vendredi 18 Décembre 2009.
Par ailleurs, retrouvez ICI d'autres photos de Poitiers sous la neige, le 17 Décembre 2009.
Un clip publicitaire à rendre fou!
J'ai fait des recherches sur ce mets en question, et j'ai trouvé quelques infos sur le site AkihabaraNews. Le Giga Pudding serait selon ce site une sorte de flanc à la vanille que l'on réalise en versant un sachet dans...1,6 litre d'eau, oui ma bonne dame! Et dire qu'il est possible de faire pire...Si quelqu'un a testé et qu'il est en état de témoigner (bravo pour avoir survécu), je garde mes yeux grand ouverts, tout comme ma curiosité afin de tester ce produit, qui apparemment n'est disponible qu'au Japon. Une page Facebook a été crée au service de ce produit commercialisé par la firme Takara Tomy (née de la fusion en 2006 des sociétés Tomy et Takara, constituant ainsi le 4ème groupe japonais du jouet), celle-ci comptant à ce jour 3700 fans.
Enfin, toujours sur le site AkihabaraNews, un commentaire affirme que le Giga Pudding, enfin surtout son clip publiciataire, a envahi le site 4chan, un gigantesque forum anglophone.
Je remercie par ailleurs la dream-team des web édito pour avoir passé du temps pour trouver cette vidéo, ainsi qu'Amélie, pour m'avoir permis d'y remettre le grappin dessus, me mettant ainsi en situation d'en faire un post résumant parfaitement l'ambiance de ces temps décadents...
Mais il arrive que le cérémonial du Giga Pudding tourne au drame, ici comme avec cette vidéo (où l'on constate par ailleurs que tous les fins gourmets réunit autour de la table ont sorti portables et appareils photos afin de ne rien manquer de cette séquence émouvante...)
En France et dans le Monde
LES NOUVELLES RECRUES DU LAROUSSE 91
Bifidus, fax et nénettes
Le Larousse 1991 sera bien au rendez-vous de la rentrée avec ses 83.500 articles, ses 199 mots et hommes nouveaux parmi lesquels fax, bifidus, nénette Coluche, Gainsbourg ou l'Opéra-Bastille. A cause d'une méchante erreur dans la planche "ripoue" (mot nouveau) des champignons vénéneux, le Petit Larousse 1991 avait pourtant failli finir à la "déchetterie" (mot nouveau).
Au terme d'une opération pas du tout "démotivante" (qui ôte toute motivation), 130.000 exemplaires en France et 50.000 à l'étranger du Petit-Larousse en couleurs ont été "fiabilisés" (rendre plus fiable) grâce à des stickers nullement "antiadhésifs".
L'erreur technique sur la planche des champignons qui classait comme "indifférents" des champignons mortels comme amanite phalloïde et amanite vireuse a été corrigée. Une erreur intime qui aurait pu conduire le lecteur direct à l'"athanée" (funerarium).
Le petit Larousse illustré, une version moins chère et représentant deux tiers des ventes, n'était pas touché.
Un Larousse corrigé pour une rentrée sans fautes, mais un Larousse sans "rectifications orthographiques". N'étant pas encore publiés, les textes entreront en vigueur pour l'année scolaire 1991. Le millésime 1992 comportera ainsi les "rectifications orthographiques".
Signe d'une tendance? Le Petit Larousse a introduit cette année de nombreux termes de médecine, de bien-être et d'environnement quotidien. Ainsi, parmi les 88 mots nouveaux et les 26 locutions et expressions nouvelles apparaissent "trou d'ozone", "effet de serre", mais aussi de nombreux remèdes au "mal-être quotidien".
Que ce soit avec les plantes vertes, d'"aralias" aux "phalangères", avec l'alimentation, à base d'aliments "dénitrés" et "déphosphatés", en dégustant des yaourts au "bifidus". Pour manger exotique et réussir son "metissage culturel", on pourra s'initier aux "sushis", "nems" ou "tandooris", mais accompagnés d'un vin bien gaulois, le "Régnié" (dixième cru de Beaujolais).
Parcours du combattant
Les "nénettes", pour garder le hâle, achèteront "autobronzants" et "après-soleil", perdront les kilos superflus grâce à la "liposuccion" aux "liposomes" ou en courant sur les "quicks" de tennis et en sautant par-dessus les "bunkers" (fosse sableuse) des golfs.Un vrai "parcours du combattant" de la forme.
Cependant, gare aux accidents "thrombotiques" et aux "lombathroses". Il s'agira de recourir aux "anticalciques", "antiulcéreux". Le tout est de ne pas se retrouver face aux "narco-trafiquants" de tous bords.
Médecine, biologie et génétique se taillent la part du lion, avec notamment des termes autour du SIDA (d'AZT à VIH). Les techniques gagnent aussi du terrain, avec "fax, téléfax et faxer", un vrai phénomène de société, avec "Compact Disc Video", disque optique compact (forme française de CD-ROM).
Le Larousse est de plus en plus braché, au vu des 40 sens et emplois nouveaux introduits cette années. Ainsi, on se fait "un plan ciné", en "croisant les doigts" pour que le film ne vous "prenne pas la tête", en portant un caleçon qui n'est plus vraiment celui de grand-père mais un "vêtement féminin". Culte et grand messe sortent des églises pour devenir "un film-culte" ou la "grand-messe d'un parti".
Côté Gotha des noms propres, 45 personnalités font leur entrée avec Boris Becker, Serge Blanco, E.M. Cioran, Coluche, Jacques Delors, Serge Gainsbourg, Philippe Noiré et Sempé (voir encadré). Sans oublier des sociétés comme la CGE (Compagnie Générale d'Electricité), ou des organismes comme la COB (Commission des Opérations de Bourse), deux réalisations architecturales, l'Opéra-Bastille et l'Institut du Monde Arabe et les Verts, parti écologiste allemand.
A côté des classiques pages roses des locutions latines grecques et étrangères, apparaissent cette année des "pages bleues" sur l'Europe, avec les données essentielles de l'Europe des Douze.
(Petit Larousse illustré, 1734 pages, 215F et "Petit Larousse en couleurs", 1728p, 385F).
Centre Presse, Samedi 8 Septembre 1990.
Le dernier tilleul est tombé le Vendredi 3 Septembre 2010, le premier sophora japonica a été planté le Mardi 14 Décembre 2010!
Les photos de la Place d'Armes sans arbre, c'est désormais fini!
Poitiers, Place d'Armes, Mardi 14 Décembre 2010, entre 15H et 16H30. Toutes les étapes sont présentes, du déplacement de l'arbre à son installation finale, sans oublier le réajustement de sa position (il vaut mieux qu'il pousse droit quand même ce petit sophora japonica). Et évidemment, FR3 Charentes-Poitou n'a pas manqué de faire le déplacement afin de vivre et d'archiver ces grands moments d'histoire de la vie urbaine de Poitiers.
Par ailleurs, concernant les sophora japonica, je vous propose un lien vers le blog de Véronique Dujardin qui évoquait dès septembre ces arbres qui seront d'ici peu les nouvelles zones de verdure et d'ombres de la Place d'Armes.
Et en guise de bonus, une photo du dernier tilleul en place, dans le coeur de ville du monde d'avant, le Vendredi 3 Septembre dernier.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)