Jack Benoît, le roi de la cacahuète!
1999
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
Jack Benoît, le roi de la cacahuète!
1999
A Budapest, la constestation grandit contre le Premier ministre, accusé de dérive autoritaire. Mais alors que la communauté internationale commence aussi à réagir, l'opposition doit éviter de s’appuyer sur les ingérences étrangères, estime le philosophe Gáspár Miklós Tamás. Extraits.
Il ne fait guère de doute que la Commission européenne et le FMI ont imposé délibérément des conditions impossibles à respecter pour le gouvernement hongrois, le but étant probablement de pousser Viktor Orbàn à démissionner. C’est ainsi que la délégation EU-FMI a rompu les négociations.
Au même moment, le secrétaire d’Etat adjoint américain Thomas O. Melia a reformulé ses préoccupations quant à la régression de la “démocratie citoyenne” en Hongrie vers un pouvoir autoritaire, dictatorial ; Viviane Reding, commissaire chargée des droits fondamentaux au sein de l’UE, a vivement reproché au gouvernement hongrois les violations continues des principes de la démocratie libre et constitutionnelle ; préoccupations et reproches qui se placent dans la continuité de vives critiques émanant du Parlement européen, de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, le Conseil de l’Europe et la Commission de Venise (et même le secrétaire général de l’ONU).
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a récemment écrit une lettre au Premier ministre hongrois, l’invitant poliment à ne pas soumettre au vote du Parlement certains projets de loi. Les organes de presse les plus prestigieux d’Europe de l’Ouest mais aussi de l’Est ainsi que de l’Amérique du Nord et leurs journalistes protestent, s’indignent et se moquent en permanence et sans relâche. On ne peut imaginer une pression plus intense et plus sérieuse. Seules des sanctions directes peuvent suivre.
Alors que l’un des partis d’opposition parlementaire, le LMP (Lehet màs a politika – Pour une autre politique –, centre gauche tendance écologiste), déclare que l’opposition démocratique dans sa version jusqu’ici pacifique et parlementaire est désormais impossible et descend dans la rue, deux nouveaux mouvements prometteurs, Szolidaritàs et 4K !, manifestent (et annoncent des manifestations encore plus importantes), les syndicats se préparent, et des nouveaux mouvements issus de la société civile émettent le souhait de continuer leur série d’actions.
La question est de savoir quelle est la position des forces d’opposition dites, ou non, de gauche et/ou libérale vis-à-vis des pressions émanant de l’étranger (Occident et grandes puissances). La réponse ne va pas de soi. En un sens, la destruction des institutions démocratiques (un fait presque accompli) pourrait justifier, étant donné le pouvoir écrasant de la droite antidémocratique, l’intervention occidentale en faveur de la démocratie.
Toutefois, outre vouloir conserver un régime de type représentatif et constitutionnel et une séparation des pouvoirs, les puissances occidentales, et en premier lieu la Commission européenne, désirent faire adopter à la Hongrie une politique économique qui ne sert pas forcément (c’est un euphémisme) les intérêts du peuple magyar.
Le peuple hongrois, déçu à de nombreuses reprises, pourrait ne voir dans la “cause démocratique” qu’un ornement mis sur les mesures d’austérité de plus en plus lourdes provenant des puissances occidentales soucieuses de stabilité financière. Si la protection des institutions démocratiques va forcément de pair avec un appauvrissement continuel du peuple hongrois, il ne faut point s’étonner que les citoyens hongrois ne s’enthousiasment pas pour le couple restauration de la démocratie libérale et misère.
La plupart des critiques occidentales à l’encontre du gouvernement sont justes, mais elles ne sont guère exprimées par le corps électoral hongrois. Les citoyens hongrois ne mandatent pas et ne peuvent pas mandater les puissances occidentales pour changer la politique de leur pays. Contraindre à la démocratie par des moyens antidémocratiques venus de l’extérieur ne se justifie pas, et l’expérience montre que ce n’est pas efficace.
Cette contraction rend extrêmement périlleuse la position de l’opposition démocratique hongroise. D’un côté, elle soutient une politique économique et sociale qu’elle combattrait si elle était menée par le gouvernement hongrois. De l’autre, elle serait solidaire avec des procédés antidémocratiques – donc en contradiction avec elle-même –, sans même évoquer le fait qu’elle serait accusée de trahison.
Le Premier ministre hongrois analyse la situation de la manière suivante : “Au cours de la dernière décennie, les pays occidentaux se sont réfugiés dans l’utilisation de l’endettement au détriment des revenus du travail pour subvenir aux besoins de consommation. Cette forme d’endettement est devenue incontrôlable, surtout lorsque l’Etat l’a utilisée pour financer son système de prestations sociales.”
Il s’agit là d’une demi-vérité nocive et, de plus, d’un discours d’inspiration néoconservatrice, tendance qu’il est censé combattre.
Le Premier ministre s’attaque obsessionnellement aux revenus sans travail, il insiste continuellement pour démonter le système d’allocations sociales, il poursuit sa sombre démagogie contre le subventionnement – car c’est lui qui a supprimé de fait les allocations chômage, qui s’est attaqué aux retraites, qui a démoli le système de santé, et qui a réinstauré en catimini le système de complémentaire santé privée, d’une manière plus radicale encore que ses prédécesseurs néolibéraux [le gouvernement de gauche de Ferenc Gyurcsány] qui ne rêvaient que ça, mais dont les projets avaient été mis à mal par les syndicats, alors soutenus par Viktor Orbàn. Il n’y a donc pas de divergence entre le gouvernement de Viktor Orbàn et l’UE/FMI.
Plus généralement, le dilemme dans le dilemme est : faut-il défendre l’indépendance nationale quand la souveraineté du peuple est en ruines et quand les droits fondamentaux de la liberté ont été relativisés ? Un prérequis de la restauration de l’indépendance nationale demeure la restauration de la démocratie. La reconstruction et le renouvellement de la démocratie, qui à mon avis ne peuvent venir que de nouvelles forces politiques issues de la société civile, ne doivent pas être mis en péril par avance par des considérations temporaires tactiques.
Tant qu’il n’y aura pas de démocratie européenne confédérée, l’indépendance sera notre ultime protection. Il s’agit d’un cadre qui, dans les conditions présentes, nous permet de rétablir et plus encore de réinventer la souveraineté du peuple. C’est dans l’intérêt du peuple hongrois. Il est inquiétant que le peuple hongrois n’ait d’allié fort ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Il est d’autant plus nécessaire que les amis du peuple soient fidèles et conséquents.
Traduction : Veronika Hornyik
Au jeu d'Armand Jammot, PPP souhaite un bon anniversaire!
Encore une grande oeuvre giscardienne tombée dans l'oubli!
1977: Comité Espoir pour le cancer
1978: Fondation de France
1979: Fondation pour la recherche médicale
1980: le cancer
1981: Haut comité pour la lutte contre le cancer
1982: Fondation pour la recherche médicale
1983: Fondation de France
1984: Ligue Nationale contre le cancer
1985: Conseil National de Prévention de la délinquance
1986: Fédération de cardiologie
1987: Médecins Sans Frontières & Fondation pour la recherche médicale (SIDA)
1988: Secours catholique & Recherche médical sur le vieillissement
1989: Ligue Nationale contre le cancer
1990: Union Nationale des Associations des Parents d'Enfants Inadaptés (UNAPEI)
1991: Secours Populaire Français
1992: Agence Française de Lutte contre le SIDA
1993: Comité catholique contre la fain et pour le développement
1994: Solidarité face à la pauvreté
1995: le handicap
1996: les Petits Frères des Pauvres
1997: la protection de l'enfance maltraitée
1998: la défense des droits de l'homme
1999: l'esprit civique
2000: la sécurité routière
2001: l'engagement associatif
2002: l'égalité
2003: le handicap
2004: la fraternité
2005: la lutte contre le SIDA
2006: l'égalité des chances
2007: la maladie Alzheimer
2008: l'aide à la recherche
2009: les dons d'organes de sang, de plaquettes et de moelle osseuse
2010: la lutte contre les violences faites aux femmes
2011: la lutte contre la solitude
2012: l'autisme
Qu'est-ce qu'une grande cause nationale?
Créé en 1977, le Label "Grande cause nationale" répond à un objectif simple : permettre pendant un an à des organismes à but non lucratif ou à des collectifs d'associations, qui souhaitent organiser des campagnes faisant appel à la générosité publique, d'obtenir des diffusions gratuites de messages sur les sociétés publiques de télévision et de radio.
Chaque année, c'est le Premier ministre qui lance un appel à candidatures pour l'année suivante, par voie de communiqué de presse. Le plus souvent, les thèmes retenus portent sur des phénomènes de société graves ou des problématiques médicales de grande ampleur, nécessitant une mobilisation du public et une meilleure information.
Ainsi, le cancer, le sida, la recherche médicale, la pauvreté, le handicap, la maladie d'Alzheimer ou l'enfance maltraitée ont déjà été proclamés Grandes causes nationales. En 2010, c'est la lutte contre les violences faites aux femmes (http://www.gouvernement.fr/gouvernement/bilan-de-la-grande-cause-nationa...) qui a été désignée Grande cause nationale par François Fillon, à travers un collectif de 25 associations.
La contrefaçon n'a plus aucune limites!
Saddam: certains l'aiment chaud
Un Egyptien présentant une ressemblance étonnante avec Saddam Hussein a fait l'objet d'une tentative d'enlèvement par une bande d'Irakiens qui voulaient le forcer à tourner des vidéos pornographiques. Mohamed Bishr un musulman pratiquant, était en route vers un café du centre-ville d'Alexandrie le 9 octobre quand trois hommes vêtus de noir l'ont contraint à monter à l'arrière d'une camionnette. "Ils avaient un pistolet à la ceinture. Ils m'ont tiré de ma voiture et m'ont poussé dans une camionnette en me frappant à la tête", nous a raconté Bishr depuis son lit d'hôpital. L'incident a été bref mais traumatisant. La dernière chose dont Bishr se souvient, c'est que les hommes se sont disputés violemment, l'ont jeté hors de la camionnette et que son visage a heurté le sol. Les passants sont rapidement accouru mais ont eu trop peur pour s'attaquer aux ravisseurs, qui étaient armés. D'après Mahmoud, son fils, Mohamed Bishr avait quelques temps auparavant rencontré des personnes non identifiées parlant arabe avec un accent irakien ou syrien qui lui avaient proposé 2 millions de livres égyptiennes [245000 euros] pour incarner Saddam Hussein dans une vidéo pornographique. Bishr avait refusé et avait ensuite reçu plusieurs coups de téléphone le menaçant d'enlèvement s'il ne changeait pas d'avis. Les ravisseurs auraient sans doute tenté de vendre leur film à des médias internationaux en le faisant passer pour authentique. Selon ses fils, ce n'est pas la première fois que Mohamed Bishr a des ennuis à cause de son apparence. Il s'était déjà fait agresser par des Irakiens d'Egypte qui lui avaient dit: "Tu es Saddam Hussein, on va te livrer et toucher le million de dollars de récompense." Bishr a déménagé quatre fois pour éviter ce genre de problèmes. "Nous avons demandé à la police une protection spéciale pour notre père parce que ce genre de choses est arrivé plusieurs fois", confie Mahmoud. La rumeur veut que l'ancien président irakien Saddam Hussein, exécuté en 2006, ait eu plusieurs sosies qui apparaissaient en public à sa place. Aucun n'aurait toutefois joué dans un film porno.
Ahram Online, Le Caire.
Courrier International, N° 1094, Jeudi 20 Octobre 2011.
Aujourd'hui le carton c'est : "Quitte l'euro!"
Kit euro photographié le 22 Décembre 2011, un poil plus de dix ans après son achat.
Il y a dix ans, c'était le grand bond en avant, mais avec quelques morts en moins que dans la Chine de Mao. On se souvient tous de l'émerveillement ce 1er janvier 2002 d'aller retirer de l'argent et de palper des euros.
Dix ans après, l'emerveillement est passé. Mais beaucoup ont conservé leur kit euro. Ecoulés à plus de 50 millions d'exemplaires, ils n'ont guère prix de valeur aujourd'hui, sans pour autant en avoir perdu. Il fallait investir dans le kit monégasque pour gagner de l'argent à coup sûr!
Avec ce modeste voyage dans le temps, c'est aussi pour moi l'occasion de vous souhaiter une belle, agréable et heureuse année 2012. Même si je ne peux m'empêcher de penser aux mecs qui ont souhaité une bonne année 2011 à Ben Ali, Moubarak, au président de Tepco au Japon, Gbagbo, Kadhafi et bien entendu, je garde le meilleur pour la fin: DSK.
Je ne vous dis pas ce que je souhaite pour cette année: celles et ceux qui me connaissent le savent, et ce que je vous souhaite, vous allez l'entendre 10 fois, 100 fois, 1000 fois, avec les potes, en familles, au boulot, dans votre café au lait, dans votre whisky.
Alors pour l'euro comme pour vous, mon message sera simple, et très sagesse populaire:
Bonne année, et surtout, la santé!
PS: sachant que je ne crois pas aux théories de fins du monde (mais plus à celle des fins de bouteille), je parie qu'il y aura surtout le 22 décembre au matin des gueules de bois, et des gros pigeons (blasphème!). Si les choses devaient se passer comme prévu par les mayas et autres pronostiqueurs non hippiques, sachez que vous me trouverez à Poitiers (et non à Bugarach dans l'Aude), et que je m'engage à vous faire un tour de Saxo Bic dans les restes de notre belle ville, en écoutant du Michel Sardou.
Valéry Giscard d'Estaing
31 Décembre 1980
François Mitterrand
31 Décembre 1987
Jacques Chirac
31 Décembre 2001
Moscou sans drapeau rouge
L'Occident salue l'arrivée des "temps nouveaux" dans l'ex-empire. A Moscou, l'homme de la rue trouve, lui, la fête plutôt triste. Atmosphère d'une ville au bord du désespoir.
AUJOURD'HUI, samedi, Maria Petrovna a passé sa matinée à "faire les magasins", avec son vieux manteau, son éternel cabas et armée de son seul courage. D'abord sur l'avenue Lénine, l'une des plus grandes artères de Moscou, puis dans ce vaste centre commercial "universel" à la périphérie de la capitale. "Cinq heures à piétinier, à courir, à attendre, tout cela pour un malheureux morceau de pain!" L'énergique sexagénaire est amère, son sac vide la désole et ses jambes lui font mal. Pas question, avec sa maigre retraite, d'aller au marché libre, de l'autre côté de la rue: elle ne pourrait que lorgner avec envie les étals achalandés. Là, un poulet coûte 75 roubles, soit plus d'un tiers de son revenu mensuel. Le kilo de tomates est encore plus cher. Maria Petrovna n'a pas pour autant les joues creuses de l'affamée: pour 2 roubles, elle peut avaler un soupe - "sans viande", tient-elle à préciser - quelques pommes de terre et de la compote dans une cantine pour troisième âge. Mais elle aimerait bien manger autre chose et acheter du lait et des fruits pour ses trois petits-fils. A l'approche de la fin d'année, elle cherche les bonbons qu'elle souhaite leur offrir. A un prix raisonnable, il n'y en a pas.
En cette période riche en boulversements politiques, la préoccupation première des Moscovites demeure le ravitaillement. Tout le reste passe au second plan (y compris les évènements politiques).
Cherche mari pour sortir de l'abîme
Alexandre est étudiant en géologie. A 22 ans, il enseigne la paléonthologie à des écoliers et rêve de consacrer sa vie aux fossiles. Et tant pis s'il ne gagne pas un sou. Mais beaucoup de jeunes gens de son âge n'ont pas le feu sacré. Au Mgimo, université renommée, créee à l'époque de Brejnev pour former les cadres de la diplomatie soviétique, on pense aujourd'hui "affaires" et "créations d'entreprises". Le rêve de Helen, étudiante en marketing, est d'ouvrir sa propre "boîte" de publicité. Constantin, étudiant en 4e année d'économie, devrait bientôt mettre à profit ses connaissances en informatique, en lançant sa propre affaire. Plus pragmatique encore, cette jeune étudiante en chimie, qui avoue, la mort dans l'âme ne voir plus aujourd'hui qu'une seule solution, le mariage!
Tous ressentent une sorte de malaise, à commencer par ces 2000 communistes qui manifestent devant le siège de la télévision centrale leur dégoût des "pseudos-démocrates" actuellement au pouvoir. Un dernier carré de camarades bardés de brassards rouges, maigres, mais au moral remonté.
Tout s'achète
Combien sont-ils, ces nostalgiques de l'ère brejnevienne? Combien sont leurs amis qui, régulièrement, viennent fleurir la tombe de Staline, le "petit père du peuple"? Probablement une poignée. Mais ceux qui craignaient le capitalisme ou les excès qu'il pourrait entraîner sont beaucoup plus nombreux. Et de ce fait, le passage à l'économie de marché ne se fait pas sans excès au "pays des soviets". Récemment, le "Moscovski Konsommolets", le jeune communiste de Moscou, dénonçait dans ses colonnes la corruption de certains aiguilleurs du ciel qui, sur demande d'un "client" en retard, et moyennant finance, différaient le décolage des avions. Un exemple parmi tant d'autres d'argent facilement gagné. Ici, beaucoup de choses s'achètent: le permis de conduire, le visa de sortie...Aussi, quand Maria Petrivna (et elle n'est pas le seule) répète à l'envie qu'on vivait beaucoup mieux sous Stalie et qu'à l'époque de Brejnev on trouvait de tout dans les magasins c'est moins par conviction politique que par dégoût des magouilles.
Nausée de l'argent sale, mais aussi, pour une partie de population, découverte d'un individualisme nouveau et d'écarts de richesse inconnus jusqu'alors. "Les sentiments d'envie, de jalousie, sont nouveaux pour nous" reconnait Eugène, jeune étudiant en économie, qui a choisi de jouer à fon la "carte capitaliste".
Fin d'année morose à Moscou. Les rayons du "Dietski Mir", le grand magasin pour enfants de la capitale, sont désespérément vides. Au centre de la ville, places et rues ont été chichement décorées, à peine quelques loupiottes. L'atmosphère festive n'est pas au rendez-vous.
Nathalie LINQUIER, correspondante à Moscou.
BONUS KULTUR!
Une brève histoire du drapeau national russe par Jean-Olivier Benoist
La Nouvelle République, Lundi 30 Décembre 1990.
L'Hymne Russe de 1991 à 2000:
La Chanson Patriotique
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)