PPP à l'heure de la légende olympique le 18 Décembre prochain
La Nouvelle République, 17 Décembre 1991.
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
PPP à l'heure de la légende olympique le 18 Décembre prochain
La Nouvelle République, 17 Décembre 1991.
04/12/2011
Lyon, Dimanche 1er Décembre 1991
Antenne 2, Le Monde est à Vous, Dimanche 29 Décembre 1991
Les héros du week end: Leconte, Forget, Noah, et le public de Gerland!
La Coupe Davis 1991, héritière des Mousquetaires, vainqueur de la compétition de 1927 à 1932
La Une de la Nouvelle République, Lundi 2 Décembre 1991.
La bande à Noah par Hervé Guéneron
C'est à peine si la France du tennis osait y croire. Parvenir en finale d' l'une des plus prestigieuses, des plus belles épreuves du sport international lui paraissait déjà tenir du miracle. Alors, pensez donc, battre ces Américains Agassi et Sampras, monstres sacrés du circuit, cela ressemblait à des "travux d'Hercule" pour notre vaillante paire nationale Forget-Leconte.
Et pourtant! L'exploit de nos deux nouveaux "mousquetaires", cinquante-neuf ans après les glorieux Cochet, Borotra, Brugnon et Lacoste n'est pas seulement à la mesure de la surprise: c'est aussi la victoire d'une "méthode" et d'une rigueur auxquelles le sport français ne nous avait pas habitués depuis bien longtemps. Ce week-end de rêve démontre à quel point deux champions, bien préparés physiquement et mentalement, mis à l'abri pendant des semaines des tentations et des facilités qui ont toujours pollué le milieu du tennis, peuvent se transcender lors de circonstances exceptionnelles faisant appel à la fierté nationale.
Sport individuel entre tous, le tennis devient à chaque coupe Davis une affaire d'équipe où la solidarité du groupe décuple les talents et la rage de vaincre. Le même esprit de corps qui fit autrefois la force de Borotra et des autres - malgré certaines rivalités - se retrouve aujourd'hui dans ce que l'on appelle la "bande à Noah", avec bien évidemment en plus les progrès de la technique, de l'entrainement et de la nutrition.
On connaissait déjà le sérieux, la solidité de Guy Forget; mais comment ne pas être frappé par la réssurection d'Henri Leconte, son panache, son application même, lui que l'on croyait "fini", usé par trop d'inconstance. Jamais leurs qualités respectives n'avaient paru exploser à ce point, portées par le climat d'euphorie de leur entourage et par l'invraisemblable clameur de la foule en délire. Trop chauvin, trop bruyant le public français? Sans doute. Il régnait à Lyon une atmosphère de corrida, sympathique certes, mais qui devrait être insoutenable pour le jeune Sampras, superbe joueur, visiblement atteint par cet incessant tintamarre. Souvenons-nous, il y a quelques années, l'équipe de France de coupe Davis avait perdu en Tchécolslovaquie dans des conditions similaires. A l'époque, toute la presse avait crié à l'injustice et au scandale. Aujourd'hui, reconnaissons que le calme de Wimbledon sied mieux au tennis que les excès de l'arène.
En devenant sport populaire, juste derrière le football, le tennis, il est vrai, n'est plus un simple délassement de gentlemen. Il fait partie du grand spectacle que s'offrent les nations pour montrer leur force et cacher parfois leur désarroi.
Guy Forget: le point d'orgue
PARIS
Guy Forget s'étend de tout son long sur le court. Le Marseillais vient de donner la coupe Davis à la France, point d'orgue d'une année exceptionnelle.
Arrivé tard à maturité - "depuis la naissance de son fils Mathieu le 31 octobre 1989", affirme son entourage -, Guy Forget a vu son jeu se mettre en place progressivement depuis deux saisons. Mais c'est en 1991 que les résultats et la confiance sont venus. A près de 27 ans (le 4 janvier prochain), Forget actuel numéro sept mondial, tient enfin toutes les promesses entrevues quand il état l'un des meilleurs juniors du monde.
Passé professionnel en 1982 - l'année où Noah et Leconte jouaient et perdaient la finale de la coupe Davis face aux Américains à Grenoble -, ce gaucher longiligne (1,90m, 80kg) n'a remporté son premier tournoi du Circuit masculin qu'en 1986, à Toulouse. Un tournoi gagné vingt ans plus tôt par son père Paul et, quarante ans auparavant par son grand père Pierre...
Cette année-là, il avait surtout brillé en double, terminant la saison comme numéro un de cette spécialité.
Il ne renouait avec le succès qu'à Nancy en 1989, puis à Bordeaux en 1990. Et les détracteurs du gentil Guy de souligner que décidément, Forget était un produit haut de gamme qui ne s'exportait pas.
Succès prémonitoire
Annoncée par sa victoire dans le Masters de double en décembre 1990 avec le Suisse Jakob Hissek, la riposte claquait cinglante, en 1991. A grands coups de services hyper-violents et millimétrés, Guy Forget écartait les meilleurs joueurs du monde et s'imposait à Sydney, à Bruxelles et à Cincinnati avant de briller sur ses terres en gagnant à Toulouse et à Bordeaux (encore), puis à Paris-Bercy (enfin).
Ce dernier succès, aux dépens de l'Américain Pete Sampras, avait quelque chose de prémonitoire dans la mesure où la grande forme affichée par le vainqueur de l'U.S. Open 1990 en faisait alors un titulaire logique pour Lyon. Et c'est encore ce même Pete Sampras, au jeu bien léché, mais au mental encore friable, que Guy Forget a donné le point de la victoire à la France.
Vendredi, Guy Forget avait perdu son permier simple face à André Agassi. Henri Leconte, le revenant au bras gauche de feu, avait replacé l'équipe sur les rails, lui volant quelque peu la vedette.
L'incontestable chef de file du tennis français a parachevé un triomphe attendu depuis l'époque des Mousquetaires. Ce n'est que justice.
La Nouvelle République, Lundi 2 Décembre 1991.
Bonus vidéo:
Le jeu de la gagne
Le 20H d'Antenne 2 du 1er Décembre 1991, par Henri Sannier
Une chose est sûre à Poitiers: chaque chantier se doit de prévoir un temps de fouilles archéologiques tellement le sous-sol est riche d'Histoire et de ruines!
RUE ARTHUR RANC
Les vestiges gallo-romains sont-ils les restes de thermes publics?
Rue Arthur Ranc à Poitiers, sommes nous en présence des vestiges de thermes publics gallo-romains? Ces questions sont actuellement posées...
Il faut savoir que le projet de construction des futurs bureaux de la direction départementale de l'Equipement rue Arthur Ranc à Poitiers a amené la direction régionale des Antiquités Historiques (le directeur est M. Papinot) à effectuer des fouilles préalables, ce site étant connu comme un site archéologique. Les premiers sondages se sont révélés positifs en juin. Une fouille systématique du terrain a été décidée en accord avec la DDE du 5 juillet au 30 octobre.
RECONSTRUIT QUATRE FOIS
Cette fouille a amené la mise au jour d'un ensemble gallo-romain allant du 1er siècle au milieu du 3e siècle. Il s'agit d'un édifice public qui a été reconstruit successivement quatre fois sur le même emplacement. Le premier édifice se manifeste par des murs conservés à un mètre de hauteur dans leur largeur normale de deux mètres.A une époque, cet édifice a été arasé et un deuxième a été construit dont les murs mis au jour s'étendent sur trois mètres de hauteur, 1,60m de largeur et dans leur plus grande longueur sur 25m. Ces murs sont encore mieux conservés que les précédents.
A la troisième épqoue, tout en conservant la plupart des murs, on a refait les sols et certainement les charpentes, comme en témoigne de grosses pierres qui ont servi de soutien des piliers. La quatrième époque qu'on peut situer au 3e siècle a vu l'arasement d'un certain nombre de murs et la conservation d'autres. Un sol a été recréé sur l'ensemble du bâtiment. Bâtiment qui a complètement brûlé comme en témoigne une couche d'incendie très épaisse. On y retrouve de la cendre de bois, des tuiles, des clous de charpente. De cette dernière époque datent les salles mises au jour au nord-ouest du chantier et dont une au moins était une piscine chaude.
VENUE D'UNE COMMISSION
La découverte de cette piscine et un certain nombre d'autres éléments comme une grande canalisation pourrait faire penser que nous sommes en présence d'une partie de thermes publics. Il ne s'agit là que d'une hypothèse de travail qui sera vérifiée par la progression ultérieure des fouilles (une deuxième phase dans la construction de bureaux pour la DDE sera précédée par une deuxième campagne de fouilles).
L'importance et la qualité des vestiges découverts ont nécessité la venue d'une commission de l'Inspection Générale de la sous-direction de l'archéologie et du conseil supérieur de la recherche archéologique vendredi 5 novembre prochain. Elle examinera la question de l'éventuelle conservation de ces vestiges; la décision sur l'avenir du site sera prise à l'échelon ministériel.
En attendant, le début de la construction a été remis éventuellement au 15 novembre. Ce délai est mis à profit pour continuer les fouilles, "délai laissé très aimablement par la DDE qui a apporté son concours au déroulement de ce chantier" note M. Papinot.
La responsabilité scientifique du chantier incombe à Mlle Martine Fabioux, ingénieur technique à la Direction des Antiquités et les fouilles sont réalisées par le personnel de la direction et par des bénévoles (lycéens, étudiants...). A noter que la datation est gênée par le très petit nombre d'objets trouvés sur le site: il s'agirait d'un édifice public (donc comportant peu d'objets) et une récupération systématique a vraisemblablement été faite pendant une partie du Moyen-Age.
UNE MOTION DES ANTIQUAIRES DE L'OUEST
Dans une "motion pour la conservation des vestiges archéologiques rue Arthur Ranc à Poitiers", la société des antiquaires de l'Ouest indique notamment: "Cet ensemble constitue en effet, un des derniers témoins importants de la période romaine à Poitiers, après les destructions successives des arènes, du rempart du bas-empire et plus récemment du forum situé place Charles de Gaulle. En conséquence, la Société des Antiquaires de l'Ouest appelle l'attention de l'autorité publique et des élus sur l'impérieuse nécessité de conserver intégralement les vestiges de ce monument qui se trouvent situés qui se trouvent situés sur un terrain appartenant à l'Etat".
Centre Presse, Jeudi 4 Novembre 1982.
Publié le 24/11/2011 07:54 | V. S.
Quelle(s) faute(s) ! Mardi, suite à la disparition de Danielle Mitterrand, l'Élysée a diffusé un communiqué officiel pour lui rendre hommage… Ce communiqué, truffé de fautes d'orthographe, a fait réagir la France entière et bondir une petite PME toulousaine. Pour exemple : « Elle su (oubli du t) ; le chemin qu'elle s'était tracée (pas de e) ; ses petits enfants (oubli du -) ; d'une volonté et d'une dignité exceptionnelle (oubli du s)… et l'on tombe ensuite sur des absences de virgules, des mots manquants, et des « a » qui ne sont pas accentués… « Ce sont des fautes vraiment grossières, ce qui est redoutable c'est que cet écrit a été rédigé par un sous-fifre à la va-vite et que ça a été à peine contrôlé… alors que c'est signé du président de la République ! » s'amuse Dominique Grégoire, gérant de la société Synapse Développement, une société toulousaine d'édition de logiciels fondée en 1994. Cette TPE distribue « Cordial », un logiciel grand public de correction orthographique. « A l'Élysée, ils auraient bien besoin de notre correcteur », souligne Dominique Grégoire, « c'est un outil qui aurait permis à son auteur, le président Nicolas Sarkozy, de ne pas tomber dans le ridicule ». Cordial le correcteur, lui, aurait encadré son mari le président François Mitterrand, cité dans le communiqué », de deux bonnes virgules. Point final.
Avec deux palmipèdes supplémentaires, on aurait pu reproduire la célèbre pochette des Beatles...Quand la sécheresse du printemps met à jour la lumière intellectuelle de certains abrutis...La fille Royal Deluxe dormant, attendant l'arrivée de son père.La foule suivant le spectacle déambulant dans la ville. Des dizaines de milliers de personnes qui convrgent au même point, à savoir le cours des 50 Otages.
Nantes, Samedi 28 Mai 2011, entre 12H et 16H30.
La suite de la suite, après demain. La veille est à retrouver ici.
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)