Un hommage à Brice?
Mouammar Khadafi vient de gagner deux soldats supplémentaires!
La France, toujours au coeur des révolutions: les ventes d'armes à la Lybie se portaient bien il y a encore quelques semaines!
Khadafi dans la Nouvelle République, Vendredi 1er Septembre 1989.
Le Point.fr - Publié le 03/03/2011 à 20:24 - Modifié le 04/03/2011 à 11:17
Les clandestins ont été interpellés mardi soir à Paris en compagnie de six autres immigrés venus d'Égypte et de Tunisie.
Par Aziz Zemouri
Deux arrêtés préfectoraux de reconduite à la frontière (APRF) ont été délivrés à l'encontre de deux Libyens interpellés mardi soir à Paris alors qu'ils arrivaient de Nice. Avec six autres personnes, ils avaient accosté sur les côtes italiennes puis rejoint la France fin février.
Les Libyens devraient donc être reconduits dans leur pays, sous réserve de la délivrance d'un papier de voyage de leur consulat. "Ces décisions sont contraires aux droits de l'homme. Si en décembre, on pouvait passer ses vacances en Libye, il en va autrement aujourd'hui alors que ce pays est en pleine guerre civile", s'insurge Me Samia Maktouf, l'avocate des immigrés, faisant directement allusion aux vacances d'Henri Guaino en Libye.
460 interpellations dans les Alpes-Maritimes
Selon les premières déclarations de ces huit immigrés, ils arriveraient tous de zones de conflit et au moins cinq d'entre eux ont transité par l'île de Lampedusa en Italie. "Compte tenu de leur état physique et psychique, j'ai attiré l'attention des autorités publiques sur leur état de santé", a affirmé leur conseil. Quatre d'entre eux - trois Tunisiens et un Égyptien - ont été libérés sur décision du juge des libertés et de la détention, mais le tribunal administratif a fait appel.
Le président de la République comme le ministre de l'Intérieur Claude Guéant ont récemment affirmé que face aux soulèvements dans les pays arabes, ils seraient vigilants quant aux "risques d'immigration clandestine". Les syndicats de police des Alpes-Maritimes ont fait savoir jeudi au préfet qu'ils étaient débordés, du fait de l'afflux de réfugiés fuyant les pays en conflit sur la rive sud de la Méditerranée. Depuis le 1er février, quelque 460 clandestins tunisiens ont été interpellés sur la Côte d'Azur, soit dix fois plus que l'an dernier à la même période.