Voilà, le blog a aujourd'hui 10 ans. Normalement, 10 ans, c'est un moment symbolique, une séquence de fête. Regardez chacune et chacun à quel point le monde a changé au cours des 10 dernières années, tout comme nos habitudes quotidiennes. Et pourtant, je n'ai pas le cœur à la fête.
En effet, cela faisait un certain temps que je galérai à trouver des idées d'article. La panne est arrivée petit à petit. J'ai essayé de lutter, rien à faire, l'inspiration ne venait pas. Cette chose qui me permettait de publier jour après jour m'a peu à peu quitté. Chaque soir, je luttai de plus en plus pour pondre quelque chose. Le temps venait à me manquer. Et puis j'ai lâché un jour, puis deux, et ainsi de suite.
J'ai été malheureux de caler pour ainsi dire. Sur mon ordi, je me retrouvai devant une page blanche. Rien, la panne sèche. Et le temps qui filait irrémédiablement...
Et puis j'ai compris. Les batailles d'arrière-garde ne faisant pas parti de mon caractère, j'ai compris qu'il était temps d'accepter que je ne pouvais plus lutter, qu'il fallait que j'accepte mon destin. C'est assez douloureux, mais ce moment a presque été une forme de libération.
A vous qui avez lu PPP au cours de ces 10 dernières années, j'adresse ma reconnaissance. Mais il est temps pour moi de rentrer dans le rang. Bien sûr, le blog ne fermera pas (jamais je ne rayerai d'un terrible clic ces 10 dernières années), et éventuellement, à l'occasion, une publication apparaîtra. Mais le rythme quotidien de publication ne reviendra plus.
Ma vie a changé entre temps. Et j'ai réalisé que si je n'étais plus heureux comme lors des temps anciens de passer des heures sur mon ordi pour rédiger un article, c'est qu'il était temps de tirer ma révérence.
Je remercie surtout et avant tout Alex qui m'a inspiré l'idée du blog. Ainsi que Jules pour ces bons conseils initiaux. Et vous toutes et tous de votre attention, de votre confiance. La page facebook de PPP reste en activité toutefois. Parce que ce n'est pas pour autant que je n'ai plus rien à dire que je dois la fermer...
Satanée page blanche.