14 septembre 2008
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18:57

Ne vous inquiétez pas, on en reparlera en développant ce sujet qui n'est autre qu'un scandale à proprement parler ainsi qu'une grosse erreur de stratégie de gestion municipale.
Qu'aurait-on dit si la droite avait fait ça...?!
Explication: alors que les Expressifs se veulent être un festival eco-responsable avec les petits gobelets jaunes en consigne à 1€, les gens qui vont au final vouloir consommer de l'alcool, ce qui est désormais répréhensible (sur la voie publique hoirs terrasses) depuis l'arrété municipal de juin, vont aller faire leurs courses en prennant des bières et tout autres alcools de degrés divers et variés: résultats des courses; il y aura beaucoup plus de viandes saoules comme on-dit dans les rues de la cité pictave (mais aussi beaucoup plus bourés ce qui va de soi) les gens préparant chez eux quelques mixtures toniques, en blindant les sacs à dos de bouteilles. Et puis la ville risque de se trouvé dans un état de "guerre civile" pour tout dire, à savoir qu'il y aura des déchets partout. En plus de cela, il y aura beaucoup de bouteilles en verre brisées, ce qui augmentera automatiquement les risques de blessures.
Une mesure aberrante, stupide et contre-productive, pour un festival à vocation écolo.
C'est dommage, la bière est un rafraichissement agréable un rendez-vous de la convivialité, la boisson à déguster entre amis et permettant de penser à autre chose que les soucis du quotidiens, pour la maudique somme de 2€, dont un de consigne, ce qui est plutot pas mal. Autant vendre des lait-fraise à gogo, on ne risquera pas de troubler l'ordre public (et on ne rentrera pas pour ce motif dans le fichier EDVIGE!).
En plus pour continuer de creuser la tombe, c'est un manque à gagner de plusieurs milliers d'euros, pour une assoc' se voyant amputer de 30000€ dans son budget. Autant couper les vannes directement...Et puis pourquoi pas arreter les festivités à 22H30 pour éviter les tapages nocturnes tant qu'à faire!
Au rythme où vont les choses, ça ne serait plus vraiment étonnant dans une société asceptisée que l'on veut de plus en plus lisse, fade et sans saveurs.
Enfin, pour faire respecter l'arrété, il faudrait placer des policiers dans le dos de chaque personne pendant 4 jours: l'expression "faire la police" n'a jamais aussi rarement pris autant de sens! Un véritable casse tête pour tout le monde finalement.
Sincèrement, ni le festival, ni la ville de Poitiers n'avait besoin de cela, à savoir une idée bidon qui s'averera contre-productive au final.
C'est vraiment dommage...