Mais ça n'a hélas pas l'air d'interesser grand monde, et le taux d'abstention risque d'être hélas beaucoup trop élevé. En 2004, il s'élevé à 56,9% Et cette année, on devrait encore se rapporcher des 60%, voire même les dépasser. En 2004, on n'avait 41millions d'inscrits pour seulement...17 millions de votants. Le PS avait remporté ce scrutin, sur la base d'un vote sanction envers le pouvoir Raffarino-Chiraquien.
Et cette année, les cartes semblent se rabattre d'une manière bien étrange, selon les premiers sondages sortis sur le sujet.

[ 18/03/09 ]
Les élections européennes se traduisent souvent par un vote sanction pour le parti au pouvoir et, plus généralement, pour les grandes formations politiques. Rien de tel ne se dessine cette année. Faut-il y voir un effet un peu inattendu de la crise ? L'UMP et le Nouveau Centre, qui font liste commune en France métropolitaine, arrivent en tête des intentions de vote, avec 27 % des voix, selon un sondage Ipsos, à paraître dans « Le Point » de demain.
Ils devancent le Parti socialiste crédité de 24 % des voix. En troisième position, mais loin derrière, le Modem de François Bayrou ne rassemblerait que 10 % des suffrages. Un score inférieur à celui obtenu par l'UDF, d'où il est issu, il y a cinq ans (12 %). De précédents sondages lui accordaient plutôt 12 % à 14 % des voix.
Le Nouveau Parti anticapitaliste d'Olivier Besancenot et Europe-Ecologie, le rassemblement des Verts et associatifs conduit par Daniel Cohn-Bendit, feraient jeu égal avec 9 % des suffrages.
La liste commune du Mouvement pour la France (MPF) et de Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT) obtiendrait 6 % des voix, tout comme le Front de gauche (Parti communiste et le Parti de gauche).
Le Front national, qui avait rassemblé 9,8 % des votes en 2004, n'est plus crédité que de 5,5 % des intentions de vote.