surtout lorsque l'on est condamné à en faire 10!
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Maxime Brunerie, le jeune homme qui avait voulu attenter à la vie du président Jacques Chirac le 14 juillet 2002, a été libéré, lundi 3 août 2009, du centre de détention du Val-de-Rueil (Eure), selon des informations de France-Soir. Il est sorti de prison dans la plus totale discrétion.
Comme l’ont confirmé, hier au quotidien, ses avocats, Mes Pierre Andrieu et Jean-Sébastien Tesler, l'homme de 32 ans a été élargi après avoir purgé les trois quarts de sa peine. Sans remise de peine, ni liberté conditionnelle. "Notre client est sorti de prison compte tenu de la remise de peine normale", a indiqué Me Tesler. "Il a parfaitement digéré son incarcération et les faits qui lui étaient reprochés malgré ses sept longues années sous les verrous. Il n’est pas traumatisé mais attendait sa sortie avec impatience afin d’organiser sa vie", selon Me Andrieu, commis dès la mise en examen de son client, le 2 août 2002, pour "tentative d’assassinat sur le président de la République".
Selon les propos de ses avocats, Maxime Brunerie ne manifesterait aujourd'hui "aucun ressentiment" et "pour lui, toute cette histoire est finie".
Le 10 décembre 2004, Maxime Brunerie, militant encarté du Mouvement national républicain (MNR), avait été condamné à 10 ans de réclusion criminelle par la Cour d'Assises de Paris pour avoir tenté d'assassiner le président Jacques Chirac.