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Cour des comptes : réfléchir "rapidement" à l'actionnariat de la Française des jeux
[ 09/02/10 - 16H32 - AFP ]
La Cour des comptes presse le gouvernement de réfléchir à l'évolution de l'actionnariat de la Française des Jeux (FDJ) notamment à l'occasion de la fin du rôle des émetteurs de billets de loterie (organisations d'anciens combattants) qui détiennent 13,4 % du capital.
L'Union des blessés de la face et de la tête ("Les Gueules cassées"), est le deuxième actionnaire (9,2 %) de la FDJ après l'Etat (72 %) et devant une autre association d'anciens combattants, la Fédération Maginot (4,2 %). "Les Gueules cassées" ont crée dans les années 1930, les "dixièmes de la Loterie Nationale" avant d'être en 1976 les promoteurs du Loto.
En 2006, la Cour avait estimé que l'Agence des participations de l'Etat devait mener une réflexion ouverte sur l'évolution future de cet actionnariat.
Depuis le 23 septembre 2008, les "Gueules Cassées" et la Fédération Maginot ne reçoivent plus de royalties de la FDJ sur le Loto et l'Euro Millions. Ces deux organisations continuent à recevoir des dividendes des bénéfices de la FDJ (8 millions d'euros par exemple pour les "Gueules cassées" sur l'exercice 2008).
En Conseil des ministres le 11 juin 2008, le ministre du Budget Eric Woerth, tutelle de la FDJ, avait confirmé que le gouvernement avait engagé une "réflexion" sur l'évolution de l'actionnariat de la FDJ.
La Cour des Comptes relève, dans son rapport annuel publié mardi, que la "nature de l'opération n'est toujours pas précisée et ajoute que "cette question de l'actionnariat doit être reprise rapidement".
Dans sa réponse, le ministre du Budget dit que cette "question devrait être revue après l'ouverture du marché des jeux en ligne (prévue en principe le 1er juin ndlr) et une fois que la position des différents opérateurs aura été stabilisée".
L'Union des blessés de la face et de la tête ("Les Gueules cassées"), est le deuxième actionnaire (9,2 %) de la FDJ après l'Etat (72 %) et devant une autre association d'anciens combattants, la Fédération Maginot (4,2 %). "Les Gueules cassées" ont crée dans les années 1930, les "dixièmes de la Loterie Nationale" avant d'être en 1976 les promoteurs du Loto.
En 2006, la Cour avait estimé que l'Agence des participations de l'Etat devait mener une réflexion ouverte sur l'évolution future de cet actionnariat.
Depuis le 23 septembre 2008, les "Gueules Cassées" et la Fédération Maginot ne reçoivent plus de royalties de la FDJ sur le Loto et l'Euro Millions. Ces deux organisations continuent à recevoir des dividendes des bénéfices de la FDJ (8 millions d'euros par exemple pour les "Gueules cassées" sur l'exercice 2008).
En Conseil des ministres le 11 juin 2008, le ministre du Budget Eric Woerth, tutelle de la FDJ, avait confirmé que le gouvernement avait engagé une "réflexion" sur l'évolution de l'actionnariat de la FDJ.
La Cour des Comptes relève, dans son rapport annuel publié mardi, que la "nature de l'opération n'est toujours pas précisée et ajoute que "cette question de l'actionnariat doit être reprise rapidement".
Dans sa réponse, le ministre du Budget dit que cette "question devrait être revue après l'ouverture du marché des jeux en ligne (prévue en principe le 1er juin ndlr) et une fois que la position des différents opérateurs aura été stabilisée".