PPP. Trois lettres qui prennent un tout autre sens dans le sud-ouest de la France, et plus particulièrement dans les Pyrénées-Atlantique, qui n'a rien à voir avec le très connu PPP de... Partenariat Public Privé.
Pau. Préfecture du 64, la capitale du Béarn est une ville comparable à Poitiers: elle compte environ 80.000 habitants en 2011 (source La République des Pyrénées). La ville est notamment connue dans le domaine sportif, entre son club de basket multiple Champion de France (Pau-Orthez), son retour en Top 14 de rugby (la Section Paloise) et enfin une star de l'été avec de très fréquents passages du Tour de France: Pau est la porte de sortie ou d'entrée des Pyrénées quasiment chaque année, ou presque.
Avec les 14 communes qui composent sa communauté d'agglo, PPP du 64 organise la vie de près de 147.000 personnes (2011), tandis que Grand Poitiers avec ses 13 membres compte 142.000 habitants (2014).
Toutefois, comme l'indique l'autre journal local, La République des Pyrénées (qui partage le territoire avec Sud-Ouest), peut-être que le PPP à la béarnaise est en voie de disparition...
Je remercie Elodie pour m'avoir permis de connaître ce lointain cousin de sigle, dont je salue le courage pour avoir passé plusieurs mois à vivre en immersion dans la cité paloise, tout en étant dégoûté des délicieux "Pyrénéens" de Lindt.
Publié le 17/02/2015 à 10h09
Apparue en 2011 sous l'impulsion de l'ancienne maire Martine Lignières-Cassou, la marque "PPP", Pau Porte des Pyrénées, vit peut-être ses derniers mois. Rappelons que ce dernier n'a jamais fait l'unanimité, même auprès des Palois.
Interrogé sur l'impact de ce slogan, de ce logo inventé à l'époque par l'agence parisienne Dragon Rouge, le maire François Bayrou ne mâche pas ses mots. "Je ne l'ai jamais défendu. Et le jour où j'aurai trouvé un moyen de remplacement, j'en serai très heureux et je prendrai cette décision."
Cette décision, c'est d'abandonner "PPP" dont l'élu palois insiste sur le caractère "ridicule". La municipalité n'a pas encore planché sur un nouveau logo qui devra être " plus dense, dynamique, efficace, parlant." A quelle échéance ? " Ce sera sans doute cette année" nous confirme François Bayrou.