FIN DU PREMIER ROUND APRES 4 JOURS DE COMBATS ACHARNES!
En Une et en page International de la Nouvelle République, Jeudi 17 Avril 1975.
Clichés de Claude Salhani et de Arnaud Borrel (mi-Avril 1975), page 39 de l'ouvrage de Joseph Chami: "Liban, Jours de Misère, 75-76".
Dans ce même ouvrage,on apprend dans la chronologie de fin d'ouvrage (il date de 1977):
16 Avril 1975: Premier cessez-le-feu (il y en aura 55) de la guerre. Les écoles, les banques et les cinémas rouvrent le 19. Bilan du premier round: 156 tués, 291 blessés, 400 millions de livres libanaises de dégâts.
Par ailleurs, dans le hasard de mes recherches, je suis retombé sur un numéro de L'Histoire de l'été 2006 (N°311), numéro spécial "Guerre civile", qui à mon grand regret, ne consacrait rien au Liban, pour l'une des guerres civiles les plus plus folles, les plus dures de notre époque contemporaine.
Mais au détour d'une interview de Jacques Sémelin sur les massacres en Ex-Yougoslavie, j'ai pêché une explication sur la guerre civile et sa dureté.
"Par définition, la guerre civile est une guerre de proximité, c'est-à-dire une guerre qui implique un face-à-face, un corps-à-corps, où vous êtes proche physiquement de votre ennemi. Cette proximité profuit de l'atrocité du massacre. Parce que celui qui est en face de vous, que l'on vous a présenté comme un ennemi, a terriblement face humaine, et vous ressemble. Alors vous en rajoutez dans l'horreur pour détruire au plus vite ce qu'il y avait d'humain dans l'autre. Le processus de destruction est une mise à distance de l'humanité de l'autre. Tout cela, on le retrouve en Croatie et en Bosnie dans la destruction des non-combattants."
Complément du 14 Avril 2011: présentation par TF1 (émission Satellite, 17 Avril 1975) des Phalanges libanaises de Pierre Gemayel.