17 mars 2008
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PS: c'est sur que ce batiment a moins de gueule que l'Hotel de Ville.
Poitiers I: Maurice MONANGE (1976)
Poitiers II: Jean-Marie PARATTE (2004)
Poitiers III: Michel TOUCHARD (2008)
Poitiers IV: Martine GABOREAU (2004)
Poitiers V: Jean-Pierre JARRY (1994)
Poitiers VI: Sandrine MARTIN (2008)
Poitiers VII: Jean-Daniel BLUSSEAU (2008)
Sur les 7 cantons que comptent Poitiers, 6 sont désormais entre les mains de conseillers généraux du PS, seul le n°5 manque pour réaliser un grand chelem historique, celui que détient Jean Pierre Jarry depuis 1994, qui a devancé hier Aurélien Tricot de...32 voix.
VOICI LA LISTE DES CONSEILLERS GENERAUX DE POITIERS:Poitiers I: Maurice MONANGE (1976)
Poitiers II: Jean-Marie PARATTE (2004)
Poitiers III: Michel TOUCHARD (2008)
Poitiers IV: Martine GABOREAU (2004)
Poitiers V: Jean-Pierre JARRY (1994)
Poitiers VI: Sandrine MARTIN (2008)
Poitiers VII: Jean-Daniel BLUSSEAU (2008)
Lors de scrutin, deux comportements: conservation et basculement. Tout d'abord, le Poitiers IV n'était pas "remis en jeu".
Ensuite les cantons I, II, VII, terre historique de gauche restent plus que jamais fertiles pour les forces de gauche: le VII était auparavant le canton d'Alain Claeys, et Jean-Daniel Blusseau fut élu dès le premier tour sur ce secteur.
Les cantons III et VI furent le théatre ce dimanche d'un basculement, celà constituant un fait historique, ces secteurs étant les bastions de la droite locale: le III était dans les mains de Maitre Grandon depuis 1965 tandis que le VI appartenait à Jean-Yves Chamard depuis 1973. Une page se tourne dans ces deux cantons, notamment pour le VI, où Sandrine Martin, jeune femme dynamique a su s'imposer sur une terre pourtant destinée à attérrir dans les mains de Gérald Blanchard, le dauphin de l'ancien député Chamard, où une femme s'impose de nouveau sur ce que l'on pourra peut-etre appeler une ancienne terre de droite (Catherine Coutelle élue député le 17 juin 2007, face au sortant Chamard).
Voici le pronostic de Johan, un centriste sur le canton Poitiers VI:
Pour le V, le combat fut très serré et la victoire s'est dénouée dans "un mouchoir de poche" (Aurélien Tricot) en faveur du conseiller général sortant.
Dans ces votes, plusieurs choses se recoupent: tout d'abord, la volonté de voir basculer le conseil général à gauche. Mais aussi un nouvel avertissement au gouvernement et au chef de l'Etat contre la politique que la droite développe: en même temps, a part accélerer les réformes (qui sont au point mort depuis un bout de temps), rien de nouveau à l'horizon. Pas sur que le message est était compris à Paris...
Il est enfin regréttable de constater une très faible participation lors de ce scrutin: en effet, certains bureaux de vote ont difficilement atteint les 45% de participation, ce qui n'est jamais bon pour la démocratie: sans doute est-ce un contre-coup de l'élection d'Alain Claeys au premier tour, qui a fait grimper l'abstention.
Sans chercher d'excuses particulières, on ne peut reprocher le travail militant qui a été fait auprès de la population pour attirer les citoyennes et les citoyens vers les urnes.
Espèrons que lors des cantonales de 2011, la participation reparte à la hausse.
Sur le conseil général, il est peu probable qu'il bascule à gauche, sauf si la droite part divisée, en présentant plusieurs candidats à la présidence du département.
Dans ce cas là, tout devient possible...
Ensuite les cantons I, II, VII, terre historique de gauche restent plus que jamais fertiles pour les forces de gauche: le VII était auparavant le canton d'Alain Claeys, et Jean-Daniel Blusseau fut élu dès le premier tour sur ce secteur.
Les cantons III et VI furent le théatre ce dimanche d'un basculement, celà constituant un fait historique, ces secteurs étant les bastions de la droite locale: le III était dans les mains de Maitre Grandon depuis 1965 tandis que le VI appartenait à Jean-Yves Chamard depuis 1973. Une page se tourne dans ces deux cantons, notamment pour le VI, où Sandrine Martin, jeune femme dynamique a su s'imposer sur une terre pourtant destinée à attérrir dans les mains de Gérald Blanchard, le dauphin de l'ancien député Chamard, où une femme s'impose de nouveau sur ce que l'on pourra peut-etre appeler une ancienne terre de droite (Catherine Coutelle élue député le 17 juin 2007, face au sortant Chamard).
Voici le pronostic de Johan, un centriste sur le canton Poitiers VI:
"Est-il possible de voter Sandrine Martin lorsque l'on sait que celle-ci ne s'est que très peu impliquée dans la vie municipale ces 7 derniers années?
Evidement, le PS veut prendre ce canton! Eh bien, il le perdra .
Je suis désolé, mais dans la République, pour être élu, encore faut-il pouvoir apporter quelque chose au débat.
Sandrine n'est pas en mesure de la faire.
Je trouve qu'il est en outre assez malhonnête intellectuellement de s'appuyer comme elle le fait sur les vieux comme Claeys, Coutelle et consorts. Quelle belle image pour le renouveau que ces gens là qui arborent fièrement leurs lunettes avec un fil qui tient lieu de monture, comme François Hollande!
Je continue donc à soutenir Gérald Blanchard, et je suis certain qu'il gagner."
Evidement, le PS veut prendre ce canton! Eh bien, il le perdra .
Je suis désolé, mais dans la République, pour être élu, encore faut-il pouvoir apporter quelque chose au débat.
Sandrine n'est pas en mesure de la faire.
Je trouve qu'il est en outre assez malhonnête intellectuellement de s'appuyer comme elle le fait sur les vieux comme Claeys, Coutelle et consorts. Quelle belle image pour le renouveau que ces gens là qui arborent fièrement leurs lunettes avec un fil qui tient lieu de monture, comme François Hollande!
Je continue donc à soutenir Gérald Blanchard, et je suis certain qu'il gagner."
Pour le V, le combat fut très serré et la victoire s'est dénouée dans "un mouchoir de poche" (Aurélien Tricot) en faveur du conseiller général sortant.
Dans ces votes, plusieurs choses se recoupent: tout d'abord, la volonté de voir basculer le conseil général à gauche. Mais aussi un nouvel avertissement au gouvernement et au chef de l'Etat contre la politique que la droite développe: en même temps, a part accélerer les réformes (qui sont au point mort depuis un bout de temps), rien de nouveau à l'horizon. Pas sur que le message est était compris à Paris...
Il est enfin regréttable de constater une très faible participation lors de ce scrutin: en effet, certains bureaux de vote ont difficilement atteint les 45% de participation, ce qui n'est jamais bon pour la démocratie: sans doute est-ce un contre-coup de l'élection d'Alain Claeys au premier tour, qui a fait grimper l'abstention.
Sans chercher d'excuses particulières, on ne peut reprocher le travail militant qui a été fait auprès de la population pour attirer les citoyennes et les citoyens vers les urnes.
Espèrons que lors des cantonales de 2011, la participation reparte à la hausse.
Sur le conseil général, il est peu probable qu'il bascule à gauche, sauf si la droite part divisée, en présentant plusieurs candidats à la présidence du département.
Dans ce cas là, tout devient possible...