18 juillet 2008
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Selon le site internent du journal, Centre Presse est censé fêté aujourd'hui ses 50 ans. En effet, le 18 Juillet 1958, durant les derniers mois de la présidence de René Coty, Centre Presse venait à succéder au Libre Poitou, journal à caractère local qui s'était monté à la Libération, publiant son premier numéro "officiel" le 6 Septembre 1944.
Confronté à des difficultés économiques à cette période pourtant dorée de la presse écrite, le journal local fut racheté par l'homme d'affaires Robert Hersant, accumulant les quotidiens comme un philatéliste accumule les timbres.
Le Libre Poitou est mort, Vive Centre Presse.
Le journal s'est "départementalisé" au fil des années, pour finir de nos jours avec des Unes uniquement locales, les pages nationales souffrant pour exister.
Il est étonnant de voir que l'édition du jour ne mentionne rien la dessus: est-ce un choix volontaire ou un oubli collectif, ce qui pour le coup, serait quelques peu honteux?
Bon anniversaire Centre Presse. Pourvu que le journal atteigne ses 100 ans en 2058, accompagné par la Nouvelle République: la Vienne est un département qui a la chance de compter deux journaux locaux; pourvu que ça dure encore longtemps.
Deux choses encore: une mention spéciale à l'époque Seventies du journal qui pour le coup était assez fabuleuse, tant par ses unes que par ses articles. Des documents en or que l'on peut consulter aux Archives Départementales.
Et puis une mention moyen moyen pour ses relations vis à vis de Jacques Santrot: le journal a souvent favorisé Jean-Yves Chamard à partir des années 1970 (il était quasi quotidiennement en photo dans le quotidien) bien que le summum fut attein en 1995, lors des municipales, où un certain R.B. expliquait dans une tribune libre que Poitiers vivait dans les années 1990 grâce à l'oeuvre de Pierre Vertadier, et que réélire Jacques Santrot à la mairie mettrait la ville en péril. Why not. Ou encore lors des obsèques de Pierre Vertadier en mai 1995: les personnalités politiques, dont Chamard avait des places de choix pour réagir, tandis que Santrot avait son communiqué placait tout en bas des pages...obsèques, completement isolé, alors que même le communiqué d'Alain Claeys était mieux placé. On était alors en pleine bagarre pour les municipales.
Cette période là vaut aussi le détour.
Confronté à des difficultés économiques à cette période pourtant dorée de la presse écrite, le journal local fut racheté par l'homme d'affaires Robert Hersant, accumulant les quotidiens comme un philatéliste accumule les timbres.
Le Libre Poitou est mort, Vive Centre Presse.
Le journal s'est "départementalisé" au fil des années, pour finir de nos jours avec des Unes uniquement locales, les pages nationales souffrant pour exister.
Il est étonnant de voir que l'édition du jour ne mentionne rien la dessus: est-ce un choix volontaire ou un oubli collectif, ce qui pour le coup, serait quelques peu honteux?
Bon anniversaire Centre Presse. Pourvu que le journal atteigne ses 100 ans en 2058, accompagné par la Nouvelle République: la Vienne est un département qui a la chance de compter deux journaux locaux; pourvu que ça dure encore longtemps.
Deux choses encore: une mention spéciale à l'époque Seventies du journal qui pour le coup était assez fabuleuse, tant par ses unes que par ses articles. Des documents en or que l'on peut consulter aux Archives Départementales.
Et puis une mention moyen moyen pour ses relations vis à vis de Jacques Santrot: le journal a souvent favorisé Jean-Yves Chamard à partir des années 1970 (il était quasi quotidiennement en photo dans le quotidien) bien que le summum fut attein en 1995, lors des municipales, où un certain R.B. expliquait dans une tribune libre que Poitiers vivait dans les années 1990 grâce à l'oeuvre de Pierre Vertadier, et que réélire Jacques Santrot à la mairie mettrait la ville en péril. Why not. Ou encore lors des obsèques de Pierre Vertadier en mai 1995: les personnalités politiques, dont Chamard avait des places de choix pour réagir, tandis que Santrot avait son communiqué placait tout en bas des pages...obsèques, completement isolé, alors que même le communiqué d'Alain Claeys était mieux placé. On était alors en pleine bagarre pour les municipales.
Cette période là vaut aussi le détour.



Ci dessus, trois logos de Centre Presse:
- le premier en vert. C'était une exception. En effet ce jour là, Centre Presse c'était mmoblisé pour soutenir...les Verts, ceux de Saint Etienne bien sur, lors de la finale de la Coupe des Clubs Champions opposants les Verts au Bayern de Munich. C'était le Mercredi 12 Mai 1976.
- le second logo en rouge. Aucune attache particulière à la gauche. Ce logo fut utilisé par Centre Presse au moins de la fin des années 1960 à la fin des années 1970, voire plus. Ici, la Une du Vendredi 9 Juillet 1976. Le journal coutait 1 Franc 20.
- le troisième logo. Evolution de la société oblige, le journal évolue tout comme son logo, perdant un peu de son originalité des Seventies. Ce logo a précédé celui que l'on a aujourd'hui. Ici, la Une du Mardi 2 Mai 1995. Le journal coutait 4 Francs.
- le premier en vert. C'était une exception. En effet ce jour là, Centre Presse c'était mmoblisé pour soutenir...les Verts, ceux de Saint Etienne bien sur, lors de la finale de la Coupe des Clubs Champions opposants les Verts au Bayern de Munich. C'était le Mercredi 12 Mai 1976.
- le second logo en rouge. Aucune attache particulière à la gauche. Ce logo fut utilisé par Centre Presse au moins de la fin des années 1960 à la fin des années 1970, voire plus. Ici, la Une du Vendredi 9 Juillet 1976. Le journal coutait 1 Franc 20.
- le troisième logo. Evolution de la société oblige, le journal évolue tout comme son logo, perdant un peu de son originalité des Seventies. Ce logo a précédé celui que l'on a aujourd'hui. Ici, la Une du Mardi 2 Mai 1995. Le journal coutait 4 Francs.
Publié par Ludovic Bonneaud Alexandre Lafrechoux
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