4 novembre 2008
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10:44
Un plateau à la française pour faire une nocturne sur les States: ballons, drapeaux, carte des Etats-Unis, bref, le grand jeu, et le coté old school moderniste, avec l'écran géant sur Brodway, où l'on voit filmée de très loin, une animation de TF1, qui prête à sourire avec le temps: une toute autre époque...
Deux adversaires présentés un peu comme quelques instants avant un match de boxe, par le regrétté Yves Mourousi: Ronald Reagan que l'on ne présente plus, et son adversaire tombé dans les oubliettes de l'histoire, le démocrate Walter Mondale. Vice président sous Jimmy Carter de 1977 à 1980, il n'est pas inconnu des Américains. S'imposant difficilement lors des primaires démocrates, Walter Mondale (excusez ce langage trop familier, mais il est difficile de le dire plus poliment), s'est pris une branlée monumentale en novembre 84, face à l'ancien acteur de série B. En effet, le président Reagan s'est imposé avec 59% des voix, ce qui sur le terrain se transforme par le vote de...49 états en sa faveur! Seul le Minnesota lui résiste: c'est la terre de Mondale. Une originalité cependant; c'est le premier candidat à avoir pris une femme comme colistière: Geraldine Ferarro. Un avant-gardiste Mondale? Un cas à part dirons-nous. En même temps, il faut avouer que lors de sa campagne, il avait annoncé qu'il augmenterait les impots pour appliquer son programme...
Une élection qui a son importance, bien plus encore qu'une simple réelection: c'est le choix par la première puissance mondiale, de confirmer la tendance conservatrice et néo-libérale qui va faire des ravages dans le monde entier. Un nouveau monde qui a vu le jour en 1976, quand Milton Friedman s'est vu remettre le Nobel de l'Economie, pour ses thèses libérales et anti-étatistes, louant les vertus du marché et de la libre entreprise.C'est l'inspiration de notre modele économique mondial qui s'est joué par ce scrutin; mais aussi un nouveau fonctionnement social, ou désormais l'actionnaire pass avant le travailleur, ou les écrats des salaires, des richesses se sont extraordianirement aggrandis. C'est aussi la nouvelle carte du monde, avec la mise à terre de l'URSS dans la course aux armements. La fin de l'Histoire s'est-elle jouée lors de l'implosion du bloc soviétique? Au final non, au vu du nouveau désordre mondial qui règne en ce début de XXI eme siècle. La crise du libéralisme de 2008 met un terme aux années Reagan.
Quoi qu'il arrive cette nuit, une chose est certaine: le capitalisme ressortira renforcé par la crise. Mais quelques dérives en seront peut etre corrigées...Barack Obama ne changera pa tout (il n'est pas socialo-communiste non plus), mais pourra sans doute contribuer à améliorer le systeme économique des Etats-Unis, donc du monde.
Une élection qui a son importance, bien plus encore qu'une simple réelection: c'est le choix par la première puissance mondiale, de confirmer la tendance conservatrice et néo-libérale qui va faire des ravages dans le monde entier. Un nouveau monde qui a vu le jour en 1976, quand Milton Friedman s'est vu remettre le Nobel de l'Economie, pour ses thèses libérales et anti-étatistes, louant les vertus du marché et de la libre entreprise.C'est l'inspiration de notre modele économique mondial qui s'est joué par ce scrutin; mais aussi un nouveau fonctionnement social, ou désormais l'actionnaire pass avant le travailleur, ou les écrats des salaires, des richesses se sont extraordianirement aggrandis. C'est aussi la nouvelle carte du monde, avec la mise à terre de l'URSS dans la course aux armements. La fin de l'Histoire s'est-elle jouée lors de l'implosion du bloc soviétique? Au final non, au vu du nouveau désordre mondial qui règne en ce début de XXI eme siècle. La crise du libéralisme de 2008 met un terme aux années Reagan.
Quoi qu'il arrive cette nuit, une chose est certaine: le capitalisme ressortira renforcé par la crise. Mais quelques dérives en seront peut etre corrigées...Barack Obama ne changera pa tout (il n'est pas socialo-communiste non plus), mais pourra sans doute contribuer à améliorer le systeme économique des Etats-Unis, donc du monde.
IT'S TIME FOR CHANGE: YES THEY CAN!