5 mars 2009
4
05
/03
/mars
/2009
13:52
Staline et sa pipe avant qu'il ne la casse en 1952.La Une de l'Humanité, 6 Mars 1953.Le Comité Central du PCF, début mars 1953.
Et voilà, le règne sanguinaire du "Grand Staline" a pris fin, à la tristesse de certain, au grand bonheur de nombreuses personnes. Le boucher du Caucase fait parti des dictateurs ayant laissé un nombre de victimes qui fait atteint le niveau de l'incalculable, tant son bilan meurtrier se compte en millions de personnes.
Le paradoxe est que dans la Russie de Medvedev Poutine il reste comme étant le dirigeant soviétique le plus populaire, devant Brejnev. Les Ukrainiens, poussés à la famine dans les années 1931-1933 ne doivent pas vraiment en penser autant.
Au croisement de l'explosion du culte du chef des années 1930 et des grandes purges des 1937-1938, Staline avait laché :"Plus je les terrorise, plus ils m'adorent!". Un bon résumé de l'oeuvre d'un dictateur adulé en URSS et dans bon nombre de pays, ces derniers complétement déconnectés du réel, qui tombèrent tous bien de haut lors du rapport Krouchtchev de 1956, lors du XXeme Congrès du PCUS.
Son foie ne supportait plus guere les soirées d'enfilade de vodka de la fin du règne de Joseph Ier le rouge. Et les retoucheurs d'image de la Pravda et de la propagande du parti n'eurent que plus de travail, tant le vrai bonhomme ressemblait de moins en moins à l'image mythique du Petit Père à popularité forcée. L'oeuvre des années passant, la paranoïa du leader coco compliquèrent la fin de son règne avec notamment le prétendu complot des blouses blanches, se terminant par l'execution de médecins juifs, victime d'un gros coup de paranoïa.
Staline, au delà du nombre impressionnant de toutes ses victimes, a mis l'URSS sur la marche forcée de l'industrialisation: un fan de l'acier, comme son nom l'indique. Lors des plans quinquennaux lancés en 1929 les usines ont poussées commes des champignons chez le prétendu "Grand Frère Soviétique".
Une ville, eut pendant un temps son nom: Tsaristsine et devenu dès 1925 Stalingrad, resté dans les mémoires comme le grand tournant de la Seconde Guerre Mondiale, avec cette impressionante guérilla urbaine et ses mouvements stratégiques militaires. Déchu, l'ancien grand patron de l'URSS (1924-1953), vit sa ville devenir Volgograd en 1961.
Saddam Hussein, outre sa sympathie pour la moustache, avait pris le camarade Joseph pour modèle, seul le fin étant différente. Quand l'irakien s'inspire du géorgien...Bonjour les dégats!
Lui aussi était un grand amateur de tabac.Affiche de propagande de 1944.
Affiche de Kossov, 1953.
Interressante que cette banière aux 4 chefs. En effet ce sont les plus rares; enfin à relativiser, car assez rapidement, après 1956 le propagande du PCUS a retiré Staline de ces banières des grands leaders et développeurs de la pensée marxiste léniniste. Evidemment, étant sorti de la vulgate Krouchtchevienne, Moustache n'avait plus rien à faire dans le secteur, tout en restant dans les coeurs de beaucoup de gens qui s'appelaiant les camarades.
En 1: Karl Marx, En 2: Friedrich Engels En 3: Vladimir Illitch Oulianov, En 4: Joseph Djougachtvili.
Le paradoxe est que dans la Russie de Medvedev Poutine il reste comme étant le dirigeant soviétique le plus populaire, devant Brejnev. Les Ukrainiens, poussés à la famine dans les années 1931-1933 ne doivent pas vraiment en penser autant.
Au croisement de l'explosion du culte du chef des années 1930 et des grandes purges des 1937-1938, Staline avait laché :"Plus je les terrorise, plus ils m'adorent!". Un bon résumé de l'oeuvre d'un dictateur adulé en URSS et dans bon nombre de pays, ces derniers complétement déconnectés du réel, qui tombèrent tous bien de haut lors du rapport Krouchtchev de 1956, lors du XXeme Congrès du PCUS.
Son foie ne supportait plus guere les soirées d'enfilade de vodka de la fin du règne de Joseph Ier le rouge. Et les retoucheurs d'image de la Pravda et de la propagande du parti n'eurent que plus de travail, tant le vrai bonhomme ressemblait de moins en moins à l'image mythique du Petit Père à popularité forcée. L'oeuvre des années passant, la paranoïa du leader coco compliquèrent la fin de son règne avec notamment le prétendu complot des blouses blanches, se terminant par l'execution de médecins juifs, victime d'un gros coup de paranoïa.
Staline, au delà du nombre impressionnant de toutes ses victimes, a mis l'URSS sur la marche forcée de l'industrialisation: un fan de l'acier, comme son nom l'indique. Lors des plans quinquennaux lancés en 1929 les usines ont poussées commes des champignons chez le prétendu "Grand Frère Soviétique".
Une ville, eut pendant un temps son nom: Tsaristsine et devenu dès 1925 Stalingrad, resté dans les mémoires comme le grand tournant de la Seconde Guerre Mondiale, avec cette impressionante guérilla urbaine et ses mouvements stratégiques militaires. Déchu, l'ancien grand patron de l'URSS (1924-1953), vit sa ville devenir Volgograd en 1961.
Saddam Hussein, outre sa sympathie pour la moustache, avait pris le camarade Joseph pour modèle, seul le fin étant différente. Quand l'irakien s'inspire du géorgien...Bonjour les dégats!
Lui aussi était un grand amateur de tabac.Affiche de propagande de 1944.
Affiche de Kossov, 1953.
Interressante que cette banière aux 4 chefs. En effet ce sont les plus rares; enfin à relativiser, car assez rapidement, après 1956 le propagande du PCUS a retiré Staline de ces banières des grands leaders et développeurs de la pensée marxiste léniniste. Evidemment, étant sorti de la vulgate Krouchtchevienne, Moustache n'avait plus rien à faire dans le secteur, tout en restant dans les coeurs de beaucoup de gens qui s'appelaiant les camarades.
En 1: Karl Marx, En 2: Friedrich Engels En 3: Vladimir Illitch Oulianov, En 4: Joseph Djougachtvili.