11 janvier 2010
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Bon évidemment je défends la maison Histoire, celle qui m'a tout appris, mais ça vaut aussi pour les autres filières de SHA.
Plus qu'un bout de papier, c'est la récompense de deux ans de taf, et ça marque dans la vie d'un étudiant, surtout quand il par de loin, très loin comme moi. En juin 2007, lors d'une réunion de préparation du master, j'avais levé la main pour demander s'il était possible de rendre le mémoire...à l'écrit! Face à l'absurdité de cette question, j'ai du me résoudre à investir dans un ordinateur, qui m'a par ailleurs permis de lancer, avec Alex, l'aventure de PPP.
Plus que de l'autocélébration, c'est pour moi le symbole de l'université républicaine, celle qui donne sa chance à toutes et à tous, celle ou chacun peut tenter sa chance pour acquérir un savoir, des compétences, dans tous les domaines possibles; c'est l'université qui, par le biais des bourses, permet de donner non pas une égalité, mais une équité des chances réelle à toutes celles et à tous ceux qui veulent...tenter leur chance. C'est enfin l'université, le lieu du savoir, qui permet de casser les statistiques concernant l'héritage sociologique, à savoir qu'un fils d'ouvrier aura de fortes chances de finir ouvrier, et que les CSP++ auraient une sorte de monopole concernant l'occupation des bancs des facultés. Moi-même, fils d'ouvrier et d'une mère au foyer, j'ai pu acquérir des connaissances, mais aussi traverser les lignes pour quitter l'héritage sociologique qui aurait dû être le mien. Je suis parti de rien, et j'ai réussi à faire quelque chose: c'est une victoire, celle de l'aboutissement d'un projet qui me tenait à coeur. Et encore une fois, je tiens à remercier Madame Christine MANIGAND qui m'a permis, en me suivant durant plus de deux ans, de réussir à conclure ma construction de recherches historiques.
Pour moi, l'université de la République devrait être celle-ci, celle où la culture, la connaisance devraient être prioritaires sur les finances. Mais assurément, la mise en place de la LRU est à l'opposé de cet idéal républicain là.
Plus qu'un bout de papier, c'est la récompense de deux ans de taf, et ça marque dans la vie d'un étudiant, surtout quand il par de loin, très loin comme moi. En juin 2007, lors d'une réunion de préparation du master, j'avais levé la main pour demander s'il était possible de rendre le mémoire...à l'écrit! Face à l'absurdité de cette question, j'ai du me résoudre à investir dans un ordinateur, qui m'a par ailleurs permis de lancer, avec Alex, l'aventure de PPP.
Plus que de l'autocélébration, c'est pour moi le symbole de l'université républicaine, celle qui donne sa chance à toutes et à tous, celle ou chacun peut tenter sa chance pour acquérir un savoir, des compétences, dans tous les domaines possibles; c'est l'université qui, par le biais des bourses, permet de donner non pas une égalité, mais une équité des chances réelle à toutes celles et à tous ceux qui veulent...tenter leur chance. C'est enfin l'université, le lieu du savoir, qui permet de casser les statistiques concernant l'héritage sociologique, à savoir qu'un fils d'ouvrier aura de fortes chances de finir ouvrier, et que les CSP++ auraient une sorte de monopole concernant l'occupation des bancs des facultés. Moi-même, fils d'ouvrier et d'une mère au foyer, j'ai pu acquérir des connaissances, mais aussi traverser les lignes pour quitter l'héritage sociologique qui aurait dû être le mien. Je suis parti de rien, et j'ai réussi à faire quelque chose: c'est une victoire, celle de l'aboutissement d'un projet qui me tenait à coeur. Et encore une fois, je tiens à remercier Madame Christine MANIGAND qui m'a permis, en me suivant durant plus de deux ans, de réussir à conclure ma construction de recherches historiques.
Pour moi, l'université de la République devrait être celle-ci, celle où la culture, la connaisance devraient être prioritaires sur les finances. Mais assurément, la mise en place de la LRU est à l'opposé de cet idéal républicain là.