PPP, le blog intégral: tout sur tout et un peu plus que tout, d'avant-hier, d'hier, d'aujourd'hui et peut-être de demain!
A la Gaumont de Toulouse, un film tarif étudiant coûte 2€10 de moins qu'au CGR de Poitiers!Sur la place Wilson, Toulouse, Lundi 21 Février 2011.
Au CGR Castille de Poitiers, Place d'Armes, Mardi 10 Mai 2011.
Je ne suis pas un grand cinéphile. En effet, j'ai un tel retard culturel que je me consacre tout d'abord a essayé de voir les films sortis il y a déjà un certain temps, avant de me consacrer à voir les nouvelles sorties.
Ce vendredi, j'ai été au cinéma, pour la première fois depuis Septembre 2009 (j'avais été voir...Destination Finale 4 au Méga CGR...et en 3D, une injure à ce que l'on appelle la culture): en ce 13 Mai 2011, je suis donc allé, fort bien accompagné, voir un film que je n'avais vu jusqu'à présent: Il était une fois en Amérique, la dernière oeuvre magistrale de Sergio Leone (1983), sa réalisation la plus personnalisée, d'une durée de 230 minutes.
Quel fut mon étonnement de payer ma place 6€30 (41,33 Francs), tout en bénéficiant du tarif étudiant. Je me suis rappelé de cette réclame à Toulouse que j'avais vu, où le tarif jeune (-26 ans sur présentation d'un justificatif) est de 4€20 (27,55 Francs)! Parole de vieux con, à savoir votre serviteur: "Putain, c'est pas donné le ciné!".
Comment espérer remplir les salles obscures avec de tels tarifs? Le Dietrich et le TAP pratiquent tous deux des tarifs que je qualifierai d'honnêtes, d'abordables. Mais là, un tarif réduit à cette hauteur, cela me paraît insensé. Les étudiants et plus globalement les jeunes sont les premières victimes de la précarité: on ne peut favoriser l'accès à la culture pour tous avec de telles pratiques tarifaires! Pour les autres catégories, je ne sais pas ce que cela vaut, mais pour la mienne (les moins de 26 ans), je pense qu'il y aurait mieux à faire!
En plus de cela, le film débute avec 15 minutes de retard du fait d'une surrabondance de pub. Les salles sont plates (manque de relief: une grande tige s'installe devant vous, et le mal est fait...surtout si le film est en VOST, une difficulté supplémentaire, non pas pour savourez le film, mais pour parvenir à lire les dialogues, surtout lorsque l'on est aussi ignard que moi en anglais!) et je trouve que l'on y est mal assis.
J'ai suivi d'un oeil distant les polémiques entre le CGR, les collectivités locales et l'association à laquelle adhère le TAP dans le cadre du cinéma qualifié d'art et d'essai. A Poitiers, le CGR a un monopole sur le sur le cinéma non pas commercial, mais dit grand public. Et si ce monopole venait à être brisé? Pourquoi ne pas avoir une autre compagnie à dans la capitale régionale, que ce soit l'UGC, la Gaumont, ou une autre?
Sinon, le film était superbe, mais le second problème...ce sont les gens, qui ne savent pas se comporter en société: en effet, cela a débuté par deux dames qui s'étaient gourrées de salle (le film débutait, elles ont commencé par s'exclamer: "Mais, ce n'est pas l'opéra? On veut voir l'opéra nous!"). J'ai eu droit aux petites vessies (les sorties incéssantes, jamais agréables), des baillements poussés (un scandale devant un Leone), les bruits de papier de bonbons, et un enfin, des bruits de...bouteilles de verre! Rien que ça! Et le pire, c'est que je dois m'estimer heureux de ne pas avoir eu le droit à la traditionnelle sonnerie de portables!
La leçon que je retiens, c'est que je n'irais pas souvent au CGR si c'est pour suivre un film dans de telles conditions. Et puis chez moi, je peux suivre mon film confortablement installé dans mon fauteuil en sirotant une bière sans que cela ne dérange personne!
Bonus-vidéo: le trailer de Once Upon A Time In America (1983) dans le cadre de la rediffusion du film dans les cinémas en 2011.