PPP 2000
Les jours passent. Et chacun d'eux, à quelques exceptions près, depuis un soir d'Octobre 2007, est accompagné d'un article de PPP. Les thèmes abordés sont multiples et variés, accompagnent la marche du temps, mais aussi, nous rappelle ce qu'il s'est passé, ce que nous avons été, ce que nous avons fait, aimé, détesté.
2000. Pour les uns, ce numéro évoque l'année, cette peur du grand bug qui a hanté tant d'esprits. Pour d'autres, c'est un magasin, une station de ski.
2000. Un cap d'articles franchit qu'il me fallait modestement célébrer, depuis le Loudunais, et non depuis Poitiers.
Pour moi il sera difficile, à l'instar d'une revue, de faire un numéro exceptionnel. J'en ai l'envie pour tout dire mais je n'en ai ni la compétence, ni le temps. Et puis, ma maquette de présentation, l'interface, n'a pas excessivement changé depuis les origines, et c'est très bien ainsi.
Tourné vers le passé, le présent et l'avenir, la gamme des articles proposés évoluent selon ce que j'ai d'archives disponibles (environ 20000 photos), mais aussi de l'actualité au jour le jour.
Vous aurez pu remarquer que depuis quelques temps, j'ai pris l'habitude de recopier des archives de presse, et je remercie la NR et Centre Presse de ne pas m'embêter la-dessus, et même par ailleurs, de me mentionner dans leur colonnes, ce qui me fait toujours très plaisir quand je m'en aperçois.
Mais ce que je fais, au quotidien, je ne le fais pas que pour moi (bien que j'y prenne énormément de plaisir), mais aussi pour toi, lectrice, lecteur, en ayant depuis le début, ce même et simple credo: ne pas proposer uniquement ce qui va plaire, mais essayer de jouer la carte de la découverte, et sans doute, celle qui me semble la plus belle, celle de la redécouverte, à savoir quelque chose que l'on a vu, vécu, apprécié, rejeté, mais qui a marqué nos existences, la vie de notre ville, de notre pays.
Et cela, toujours avec de modestes moyens (un appareil photo, un ordinateur pouvant s'inscrire au rang des anciens combattants, un esprit tordu). Parfois, il m'arrive de me dire que je ne ferais pas cela toute ma vie, mais pourtant, je redoute toujours un peu plus, le jour où il n'y aura rien sur PPP. La publication, le partage, c'est presque une drogue. Je peux passer une heure pour réussir à trouver un article. Et ne pas être satisfait de moi, car l'article aura été bâclé, pas forcément exploité à 100% de ses capacités. Mais un journal est-il toujours fier de sa Une, de son contenu?
2011 aura été une excellente année pour PPP, comme pour moi. 9% de visites uniques quotidiennes supplémentaires entre 2010 et 2011 (66688 à 72701) et +15% de pages vues (117101 en 2010 contre 134676 pages vues en 2011). Et les retours que j'en ai sont toujours aussi bon.
Globalement, les grandes lignes de 2012 seront les mêmes qu'auparavant: des archives( des années 1960 aux années 1990), des photos, des incohérences, du sport, mais aussi, et vu l'année qui s'annonce, de la politique. Objective et militante.
Alors comme toute séquence d'autocélébration, je conclus mon propos un peu à l'image des fins des histoires d'Astérix (le banquet), à savoir le poids de la tradition du remerciement, toujours aussi sincère, mais jamais excessif.
Merci à toi, lectrice, lecteur, fidèle ou visiteuse, visiteur égaré sur la Toile. Je le dis tel que je le pense, et je le pense tel que je le dis, mais oui, l'aventure continue, en toute liberté, en toute indépendance, avec le même plaisir, la même passion des débuts: cette flamme du partage, je la conserve en moi.
Car oui, au-delà des 3000, des 4000 articles, des différents caps à franchir, tout simplement, je vous l'affirme le plus directement: j'ai encore tellement de choses à vous dire. Merci.