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Spirit of the 1970's

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Articles, Photographies de Ludovic Bonneaud.
Sur une idée originale de Alexandre Lafréchoux.
"Je m'intéresse au passé
car c'est là que j'aurais aimé vivre."
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Le Pourquoipaspédia

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En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!

 

Les Dossiers D'antan...

14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 13:19

Pour autant, la proportionnelle intégrale est une solution encore pire!

Photo Assemblée Nationale.

Photo Assemblée Nationale.

L'opinion de Raymond Forni, ancien président PS de l'Assemblée Nationale de 2000 à 2002 sur le problème de l'inflation législative.

La session unique est-elle la cause de cette dérive? (NdPPP: l'incapacité de l'AN de faire le tri entre ce qui relève du domaine réglementaire et la loi).

"Ce qui est en cause,c'est la dévalorisation du travail parlementaire, en particulier lorsque la majorité est pléthorique. Que cette majorité soit de droite ou de gauche. La période qui a suivi la victoire de la gauche en 1981 n'a pas été la meilleure pour le travail législatif. Il est paradoxal que Jean-Pierre Raffarin,avec la majorité aussi forte qui est la sienne, en arrive à utiliser le 49-3. Sous le gouvernement de Lionel Jospin, l'obligation de négocier avec les partenaires de la gauche plurielle nous obligeait à aller à l'essentiel."

 

Raymond Forni interrogé par Pascale Sauvage pour le Figaro, Vendredi 6 Août 2004.

 

Alors 400 sièges au minimum sur 577, pas d'opposition, un décalage immense entre la cartographie présidentielle et la cartographie des législatives: est-ce que tout cela sera véritablement efficace à l'arrivée?

Parce que les rieurs de 2017 pourraient à leur tour devenir les pleureuses de 2022...

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 08:35

C'est l'histoire d'un mec amateur de nuggets qui un jour a demandé à la chaîne de nuggets Wendy's combien il fallait obtenir de RT pour obtenir une année gratuite de son mets favori.

Le CM de Wendy's lui a répondu sec: "18 millions".

L'amateur de nuggets a donc lancé son appel sur Twitter qui n'a pas manqué de lui donner le coup de main. Sans arriver pour autant aux 18 millions indiqués, depuis le 5 avril, Carter Wilkerson a juste, excusez du peu, battu le nombre de retweets record détenus jusque là par le fameux selfie d'Ellen DeGeneres lors de la cérémonie des Oscars 2014, avec à ce jour 3.447.107 RT.

Et malgré son déficit de plus de 14 millions de RT, Wendy's, beau joueur a accordé un an de nuggets gratuits à l'audacieux twittos. #LaBelleHistoire

Contre 3.637.830 RT pour Carter qui devance pour quelques temps quelques unes des grandes stars mondiales de Twitter comme Barack Obama, Katy Perry, ou encore Justin Bieber.

Le tweet pour l'histoire de Carter Wilkerson.

Le tweet pour l'histoire de Carter Wilkerson.

Si seulement Ellen DeGeneres avait demandé des nuggets gratuits...

Si seulement Ellen DeGeneres avait demandé des nuggets gratuits...

En France, "figurez-vous Arsène" que le record était détenu jusqu'en mai par...Cyril Hanouna. Et qu'il a été battu par le président Macron et son désormais fameux "Make Our Planet Great Again" du 2 juin dernier.

Mais il demeure bien loin de Carter Wilkerson avec seulement...près de 240.000 RT. Allez Manu, en claquant Trumpy au bras de fer, y a peut-être moyen de décrocher le million!

 

Merci à l'excellente émission Spam de Pulsar pour cette précieuse cyber-information.

Un bon slogan vaut meux qu'un long discours paraît-il...

Un bon slogan vaut meux qu'un long discours paraît-il...

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24 mai 2017 3 24 /05 /mai /2017 07:40

Rien que pour vos yeux (1981). Cascades : Rémy Julienne.

L'autre star du film, avec Roger Moore et Carole Bouquet évidemment...

La course poursuite improbable de Roger Moore : la 2CV contre les Peugeot 504
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20 mai 2017 6 20 /05 /mai /2017 07:55

Une nouvelle fois, l'entrée est gratuite!

Top départ à la Foire Expo de Poitiers 2017!
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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 07:20
Les 12 Travaux d'Astérix, 1976 (La Maison qui rend fou).

Les 12 Travaux d'Astérix, 1976 (La Maison qui rend fou).

Petit exercice de pédagogie à l'attention du pékin de base.

Nous avons donc un Premier Ministre, Edouard Philippe, qui est ancien socialiste passé à droite à l'UMP puis chez les Républicains de droite qui va être soutenu par d'anciens socialistes sous la présidence d'un ancien membre d'un gouvernement socialiste, tandis que le nouveau Premier Ministre va devoir soutenir les candidats macronistes contre ses "compagnons" des Républicains de droite qui refusent tout compromis avec le président Saint-Macron quand dans le même temps au PS on pense pour certains appartenir à la majorité présidentielle (tout en restant au PS) composée d'anciens socialistes alors que d'autres socialistes ne veulent ni s'allier, ni s'opposer en bloc aux anciens camarades qui eux mêmes imaginent travailler avec des Républicains de droite. Sans oublier ceux qui veulent s'opposer en bloc, sans pour autant s'allier à la France Insoumise de Méluch', qui présentera des candidats contre le Parti Communiste qui lui-même compte bien s'opposer au gouvernement. Dont les candidats battus au premier tour appelleront éventuellement à voter pour le candidat PS qui sera éventuellement au second tour, sachant que lui-même ne s'opposera peut-être pas forcément à chaque fois au gouvernement. Sauf si les Républicains de droite remportent les législatives.
C'est simple sauf si l'on se demande qui Edouard Philippe va-t-il soutenir pour les législatives. Vu qu'il demeure membre des Républicains de droite, dont certains accepteraient un ministère, alors que la direction du parti veut éviter une hémorragie de ses troupes. Et donc de son électorat. Risquant donc de perdre les législatives.

C'est un peu comme des oeufs. Un oeuf, c'est quoi? Du blanc et du jaune. Et quand vous mélangez le tout, il reste quoi? Du jaune!

Reste plus qu'à savoir qui seront les jaunes à l'arrivée. Est-ce que ce sera un "jaune cocu"? Je vous laisse libre de vous faire votre propre opinion sur le sujet...

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 07:32
Mac Mahon face à Gambetta (1877). Illustration prise sur Caricadoc.com

Mac Mahon face à Gambetta (1877). Illustration prise sur Caricadoc.com

140 ans. C'est le temps qui nous sépare de l'une des plus importantes crises de la III ème République. Il est amusant de constater que cette date anniversaire tombe au même moment que la "recomposition politique" qui est actuellement en train de s'opérer.

Que s'est il passé?

La République a été proclamée en septembre 1870 après la chute du Second Empire. La monarchie n'a pas été restaurée, mais l'idée du régime républicain ne s'est pas encore imposée dans le pays, dirigé par le Président Mac Mahon, orléaniste, qui souhaiterait favoriser le retour du roi.

Aux législatives de 1876, les Républicains ont la majorité à la Chambre des Députés. Jules Simon prend la tête d'un gouvernement républicain modéré.

Le 16 mai 1877, Mac Mahon envoie une lettre à Jules Simon lui demandant de démissionner (ce qu'il accepte), alors que ni la Chambre, ni le Sénat ne mettent en minorité son gouvernement. Albert de Broglie est nommé le 18 Président du Conseil, à la tête d'un gouvernement conservateur et "d'ordre moral". Pour le Président, le gouvernement de la France émane tout autant du Chef de l'Etat que du Parlement. Le même jour, 363 députés dénonce cet acte (le Manifeste des 363).

Le 16 juin, demande l'avis conforme du Sénat pour dissoudre la Chambre des Députés. Le 19, le gouvernement est renversé par les députés. La Chambre est dissoute le 25 juin.

S'ouvre alors une violente campagne électorale marquée par une intense propagande des deux camps, et notamment par cette phrase demeurée célèbre de Gambetta, leader du camp républicain (avec Thiers): " Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien, Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre ".

En octobre 1877, les républicains l'emporte avec 323 députés sur 523 sièges (le reste se divisant entre les bonapartistes, les orléanistes, les légitimistes et les divers). Après quelques tentatives de constitutions de "gouvernements d'affaires", Mac Mahon capitule en décembre 1877, en nommant un gouvernement de centre-gauche. Plus aucun Président de la IIIème République ne dissoudra la Chambre des Députés. En 1879, les Républicains s'imposent au Sénat et Mac Mahon, troisième président l'histoire de la République Française démissionne. C'est l'année décisive de l'implantation du régime républicain en France. Installant le Chef de l'Etat dans un rôle mineur au sein des institutions, c'est la bascule définitive de la IIIème République vers un parlementarisme absolu, fragilisant le gouvernement dans la mesure où la menace de la dissolution est anéantie, exposant les ministères aux humeurs et au coups d'éclat des parlementaires.

Il n'est pas question d'établir une quelconque similitude entre le contexte de 1877 et le notre, si ce n'est de constater que le régime républicain s'est constitué sur un choc entre deux lignes radicalement opposées. Cette victoire des républicains a donc été aux origines de près de 80 ans de pratique parlementarisme absolu (en retirant évidemment la période de l'Etat Français de 1940 à 1944), qui a connu son âge d'or sous la IVème République marquée par l'instabilité gouvernementale, et donc par opposition, a vu lui succéder en 1958 la Vè République, restaurant le parlementarisme rationalisé, mettant fin au "régime des partis" honnis par le Général de Gaulle. Enfin, en attendant de voir les résultats des législatives de juin prochain...

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 08:02

Renvoyé comme un malpropre

Vazquez, Le Canard Enchaîné, 13 Mai 1981.

Vazquez, Le Canard Enchaîné, 13 Mai 1981.

OUI, dimanche, c'était la fête. Comme un 14-Juillet électoral. Cette joie populaire spontanément éclose sur le pavé des rues, cette liesse soudaine, cette euphorie profonde après un si long accablement, ces cortèges, ces farandoles de gens heureux qui se congratulaient, qui voyaient la nuit en rose, tout ce bonheur d'un soir donne la mesure de l'espérance soulevée par la victoire de Mitterrand, comme celle du soulagement et du contentement provoqués par la défaite de Giscard.

Le président sorti, le monarque irrévocablement contrarié et renversé, qui aime tant les symboles, a dû apprécier celui-ci: il est tombé le jour du 207e anniversaire de la mort de Louis XV dont il se prétendait l'héritier naturel. Vive la République!

"J'ai été renvoyé comme un domestique", rageait Giscard, en janvier 1966, après avoir été expulsé du gouvernement par de Gaulle. Le 10 mai 1981 les Français l'ont chassé comme un mauvais maître. En 1974 il avait élu avec un peu plus de 400000 voix d'avance. Sept ans plus tard, alors qu'il avait à sa disposition l'Etat, l'argent, les médias et qu'il en usait sans vergogne, alors qu'il se croyait, avec sa modestie coutumière, le Français le plus intelligent de l'Hexagone et le chef d'Etat le plus capable du monde, il est battu de plus d'un million de voix. Ce n'est pas une défaite, c'est une débâcle. Ce n'est pas un échec, c'est une leçon.

De cette déroute, le vaincu, quelque commisération naturelle qu'on puisse avoir pour un vaincu, ne sort pas grandi. Les derniers temps de la campagne, Giscard les a passés dans la position du tireur dans le dos, multipliant vilenies et saloperies au fur et à mesure qu'il sentait le succès lui échapper. Tous les coups bas lui ont été bons. On ne fera même pas le déshonneur à cette ganache de De Boissieu de supposer que c'est dans sa cervelle épaisse qu'il a trouvé tout seul l'idée de faire parler les morts. Mais la prétendue voix d'outre-tombe de De Gaulle n'en a pas apporté plus à Giscard. Elle lui en a probablement par dégoût, retiré beaucoup.

La greffe du giscardisme n'a, heureusement pas pris sur l'organisme de Madame la France. Le 10 mai, le rejet a été brutal. Rejet salvateur...Les électrices et les électeurs ont condamné une politique qui consistait à fabriquer inlassablement, et dans la bonne conscience docte et diserte du barro-giscardisme, du chômage, de l'inflation, des injustices criantes, des inégalités flagrantes. Au-delà de la politique, ils ont condamné aussi un homme, son style, son arrogance, sa suffisance, sa prétention, sa méchanceté, ses fausses élégances, ses vraies hypocrisies, ses "affaires". Oui, ses "affaires".

Il était de bon ton, avant l'élection présidentielle, de prétendre que les "affaires", les diamants, n'étaient que bagatelles et futilités qui n'auraient aucune importance sur le jugement des électeurs. "Absolument aucune importance", tonitruait Poniatowski. Ah! mon prince! quelle erreur était la vôte! C'est aussi pour des raisons morales, par mesure d'hygiène publique, de salubrité civique, que les électeurs ont rejeté l'ingrat cousin de Bokassa.

Les défaites - et Mitterrand en a connu quelques unes avant de toucher au port - trompent des âmes fortes. Il ne semble pas que l'enfant gâté Giscard, au lendemain de son gros chagrin du 10 mai, soit dans l'état d'esprit d'un moraliste. Il a ressenti le verdict du peuple comme une "injustice intolérable". Si ce peuple avait eu quelque sens commun et un minimum de reconnaissance et de savoir-vivre, c'est à 60% des suffrages au moins qu'il aurait dû réélire son Louis XV du XXe siècle qui avait "accepté" (le mot figure dans son ultime adresse de la campagne électorale) de se laisser remettre en question.

Au lieu de se faire oublier, de prendre du champ, de la hauteur et le temps qu'il faut pour réfléchir, panser ses plaies et penser à ses erreurs et à ses fautes, le voilà qui veut conduire la bataille de la nouvelle opposition aux prochaine législatives, ne rêvant qu'à se venger de Mitterrand et surtout de Chirac. Comme ils sont drôles à observer, le maire de Paris et l'ex-maire de Chamalières, les deux candidats au "ministère de la parole"! Chirac c'est le Recours. Giscard ce sera la Revanche. On le sent déjà dans la peau de l'émigré de l'intérieur qui n'a rien appris et rien oublié.

C'est bon signe pour Mitterrand, cette bataille de chiffonniers dans les arrières-cours de l'ex-majorité. Mais quel travail il a devant lui, Mitterrand: dégiscardiser l'Etat, ne pas tomber dans les erreurs de tempérament de son prédécesseur, républicaniser la Cinquième. Vaste programme.

 

André Ribaud, Le Canard Enchaîné, Mercredi 13 Mai 1981.

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9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 12:18

Tout est dit!

La classe américaine.

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POITIERS

Le 7 Janvier 2015,
PPP a reçu
depuis sa création
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Radio Old School

 RADIO OLD SCHOOL

Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
 

DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 
(1972)

 

 
Le prix du pétrole à New York: 108$13

Pétrol Pop, Jean Yanne & Michel Magne, B.O. de Moi Y'en A Vouloir Des Sous (1972)

Vignette 1985

Vignette auto 1985

Vignette 1983

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