L'Equipe Mag, Numéro 1409, 18 Juillet 2009.
Le bonus-vidéo: fin Octobre 2009, une sortie enflammée et homophobe de Nicollin contre Pédretti.(source: Canal+).
En Pro A comme en Pro B, PPP soutient eul' PB86!
L'Equipe Mag, Numéro 1409, 18 Juillet 2009.
Le bonus-vidéo: fin Octobre 2009, une sortie enflammée et homophobe de Nicollin contre Pédretti.(source: Canal+).
Jacques Santrot, Centre Presse, vers le 6 Janvier 2006.
Anecdote
La mondialisation par la chemise
Pour montrer que le système capitaliste ne profite pas qu'aux Chinois ou aux Indiens, Jacques Santrot a illustré ses propos par une expérience de vacances. Sur un marché de Figueras (Espagne), le retraité fait l'acquisition d'une belle chemise "made in China". Son prix affiché: "5€".Quelques semaines plus tard, Jacques Santrot découvre dans une boutique d'une station balnéaire de la côte Atlantique, la même chemise "à 29€". Conclusion: "Avec la mondialisation, et la production à bas coût, c'est tout le système économique et financier qui s'y retrouve". La critique du système par l'anecdote.
Centre Presse, mi-décembre 2010.
NdPPP: Jacques Santrot fut maire de Poitiers de 1977 à 2008, député de la Vienne de 1978 à 1993.
Bretagne et Pays de la Loire complètent le podium
Centre Presse, Mi-Juillet 1982.
Publié le 20/07/2012 à 06h00 | Mise à jour : 20/07/2012 à 10h20
Par Alain Babaud
En Une du Bigaro, Mercredi 23 Mai 2007.
«Qu'est-ce qu'on a fait, à Billère, de la photo officielle du président Sarkozy qui était en mairie ? Je ne sais pas ! » reconnaît volontiers le maire socialiste Jean-Yves Lalanne. « Mais c'est une bonne question » jubile l'élu, « et je vais me renseigner ! Ce qui est sûr, c'est qu'on ne va pas la garder car ça n'aurait aucun intérêt. Encore moins l'exposer ; on a assez vu Sarkozy comme ça. J'ai bien envie, en revanche, de « l'offrir » à l'un de mes opposants de l'UMP… Mais lequel ? »
La tradition républicaine veut que le portrait officiel du président de la République du moment soit affiché dans chaque mairie de France. Depuis début juillet, la photo de Nicolas Sarkozy se fait progressivement chasser des salles des mariages et du conseil par celle de François Hollande, son successeur. Pour quelle destination ?
À Pau, c'est le musée des Beaux-Arts qui en a hérité. Mais là non plus, « il n'est pas question de l'exposer ! » prévient-on d'emblée dans l'entourage politique de Martine Lignières-Cassou, la députée-maire PS de Pau.
La première est gratuite
Si le document a gagné les réserves du musée, c'est pour des raisons « uniquement techniques ». A Pau comme ailleurs, la préfecture des Pyrénées-Atlantiques, qui alimente toutes les communes du département, a livré la photo officielle du président Hollande sans son cadre. Et il se trouve, explique-t-on en mairie de Pau, que le cadre du président de droite déchu ne convient pas à la photo du nouveau chef de l'État de gauche. Il a donc fallu le changer. Question de format de photo ?
Sur le site de la Documentation Française qui édite les deux photos officielles, il n'y a en tout cas qu'une taille pour le modèle « grande affiche » prévu pour les mairies : 65cmx50cm. Les prix, en revanche, divergent. Pour Hollande en grand format, c'est 9,02 € - avec un rabais de 5 %. Pour Sarkozy, sans doute désormais moins demandé, c'est seulement 7,60 €.
Tout citoyen, toute collectivité peut en effet acquérir ces documents. Il arrive donc que des municipalités ne se contentent pas de l'exemplaire unique qui leur a été adressé gracieusement par l'État et passent commande.
Au changement de président, l'administration ne récupère pas ces documents officiels. Et chacun en fait ce qu'il veut. La photo de Sarkozy de la mairie de Pau devrait, à terme, finir dans l'obscurité de l'un des classeurs des archives communautaires. Même chose à Lons. « Pour le moment, elle attend dans le bureau de mon directeur de cabinet », assure le maire UMP, James Chambaud. « Mais attention, elle n'est bien sûr pas au mur (rires) ! Depuis que je suis maire, en 1984, on garde toutes les photos officielles du président. » Sans ostracisme politique, aucun.
Superposition d'images
Jacques Pedehontaà, le maire centriste de la petite commune rurale de Laàs conserve, également. Mais comme son collègue Christian Laine (PS) à Lescar, « la photo du nouveau président vient se mettre sur celle de l'ancien président. Depuis 30 ans, il n'y a que le cadre qui n'a pas changé ! » Tiens ?
À Laroin, le maire Bernard Soudar (PS) préfère pour sa part archiver soigneusement « dans une grande chemise cartonnée ». Depuis quelques jours, le portrait de François Hollande dans les jardins de l'Élysée a trouvé place dans la salle du conseil de sa mairie, comme ailleurs. Mais ce qu'attend désormais l'élu avec intérêt pour ses vertus pédagogiques, c'est l'affiche des 24 présidents de la République française qui se sont succédé depuis Louis Napoléon Bonaparte pour l'afficher dans le hall d'accueil de la mairie. La version 2005, vendue par La Documentation Française, s'arrêtait à Jacques Chirac. La toute dernière intègre Nicolas Sarkozy (2007-2012) et François Hollande (élu en mai dernier). De quoi ne fâcher personne.
Publié le 03/07/2012 à 06h00 Par Christian Seguin | 35 | commentaire(s) |
Il fut le premier dessinateur d'actualité de la presse régionale. Notre ami Michel Iturria prend du recul…. Il continuera à de croquer l'actu dans Sud Ouest Dimanche, à la rentrée
Entendons-nous : ceci n'est pas une nécrologie, mais un constat lucide. Michel Iturria (1974-2012) est en voie de disparition dans les colonnes de « Sud Ouest ». Il avait annoncé qu'il partirait en même temps que Sarkozy. Dont acte. L'ensemble de la rédaction prie les lecteurs de comprendre que notre dessinateur dispose de tous ses trimestres. Un vieux couple se défait à l'issue de quarante ans de vie commune et, dans ce cas précis, ce n'est simple pour personne. Il y a quand même entre les deux près de 13 000 enfants. Il était arrivé à « Sud Ouest » à l'âge de 16 ans, les bras chargés de croquis, onze années avant d'être embauché. Il s'en va, la tête modestement inclinée, comme le soliste retenu par la salle qui peine à quitter la scène.
Le porte-voix
Du moins part-il avec le bonheur de voir que deux garçons de talent, Urbs et Gasset, vont poursuivre à « Sud Ouest » l'ouvrage qu'il a placé au rang de nécessité, alors que le dessin se raréfie partout. Il attend d'eux qu'ils nous surprennent, comme il s'est surpris lui-même en creusant une discipline monacale et solitaire, depuis son grenier, dans un métier qui compte peu d'ermites.
Michel Iturria a trouvé tout de suite sa première centurie d'amis lecteurs au cœur de « Sud Ouest », où étaient passés Chaval, Sempé, Bosc et tant d'autres. Il n'a jamais été concerné par cette époque où la presse écrite, dont « SO », interrogeait les sémiologues sur son déficit d'affectivité auprès du lecteur inconnu.
Pour une raison simple : en prise directe avec des pans entiers dudit lectorat, il en était devenu le porte-voix.
Son dessin, c'était votre tribune libre. Le dessinateur, dans une fenêtre quotidienne de tir, s'il sait traduire une réaction collective, fait l'objet d'un furieux engouement. Pareille incandescence se trouve chez les avants-centres, les tribuns ou les ténors, ensevelis sous les demandes en mariage.
Ainsi l'ami du café-crème a-t-il inventé un rendez-vous de connivence, cimenté une adhésion, dirigé vers lui de multiples élans ruraux et urbains. On appelle cela « avoir son public ». Comme si, en marge des grandes orgues de l'information, il avait tenu seul sa guinguette du bon plaisir. Michel Iturria a tout joué à sa main. C'est la réussite profonde d'un artisan fidèle, sincère, perfectionniste et pudique. Un jour, une femme de la communication, légère comme les plumes d'oie qu'on y croise, avisant l'artiste avec sa pipe, sa moustache et son velours côtelé, eut ce mot délicieux : « Il fait très province. Si cela suggère de défendre des particularités et l'identité d'un pays où les députés ont accessoirement perdu la tête face aux Jacobins, oui, ma chère, il en est. Michel Iturria est girondin au sens politique du terme, par le goût de la nuance, de la contradiction et la sensibilité aux coutumes locales, qu'il tient en haute estime.
Un journaliste qui dessine
C'était posé en principe au commencement : il dessine depuis un territoire à moelle qu'il a choisi, quand l'expression « vivre et travailler au pays » avait du poids. Hors des travers du régionalisme et des aigreurs du communautarisme
Avoir avec soi le boucher de Samatan, le dentiste de Bayonne, la peña Los Caracoles Aunis y Saintonge, la chorale de Peyrehorade et la faculté des sciences n'interdit pas de triturer incongruités et stupidités universelles. Si la province est à prendre par sa culture, ses usages, ses jeux, ses gourmandises et ses mots, et que tout cela met au monde des Rubipèdes, un Grabouillot inventeur du « conomètre » ou de savoureux albums d'actualité, oui, il en est. Nous avons eu le temps de comprendre que le champ d'Iturria tenait plus du village global que du lieu-dit. Il n'a jamais échappé à cet homme très sensible à la langue, tripoteur de dictionnaires et amateur de mots chantournés, que la pire erreur de son numéro eût été de pontifier. En cela, Iturria est un anti-Plantu.
Il est surtout pour nous un journaliste qui dessine, dont la jubilation à passer la politique au tamis a fait naître un véritable cercle d'aficionados.
Pour châtier, il faut aimer, et Dieu sait que le spécimen, chevauchant deux siècles, a aimé les hommes politiques désormais concassés par les marchés et les crises bancaires.
Que dit-il ? « "Sud Ouest" a été pour moi une fabuleuse terre de liberté. J'ai eu le privilège d'y dessiner, plutôt que de ferrailler au bistrot. Oui, je veux remercier tous les lecteurs qui ont donné valeur à mon travail. »
Et nous, que dire ? Merci, Maestro, pour cet arc-en-ciel peint à la main. Merci pour la fenêtre, le soleil, l'oxygène et la vue. Merci, Michel, d'exister dans nos paysages de porcelaine et nos châteaux de papier.
SudOuest.fr, Mardi 3 Juillet 2012.
La Une du premier journal du XXIème siècle reservée à Iturria, Luindi 1er Janvier 2001.
Paru dans Sud Ouest en Juillet 2000. Sud Ouest, Lundi 1er Janvier 2001.
Il joue aux échecs, boit au robinet: un chat qui sait tout faire!Dimanche 1er Avril 2012, vers 16H30.
Enfin la bonne vieille guerre des chefs que l'on attendait!
Le Monde.fr | 21.06.2012 à 14h33 • Mis à jour le 21.06.2012 à 14h33
Par Patrick Roger
Illustrations (choix PPP): Copé en 2003 trouvée sur ForumHardware; Fillon en 1981 sur bonnieparcoeur.com
Premier épisode, en fin de matinée, dans l'immeuble Chaban-Delmas qui fait face au Palais-Bourbon. Les 197 députés enregistrés au groupe UMP sont appelés à départager Christian Jacob, Xavier Bertrand et Hervé Gaymard pour la présidence du groupe. Un seul tour sera nécessaire. M. Jacob, qui présidait le groupe depuis novembre 2010, est réélu haut la main avec 117 voix. M. Bertrand en recueille 63 et M. Gaymard, 17.
Le vainqueur sort accompagné de ses fidèles, se félicite du "vote de confiance des parlementaires qui marque la reconnaissance du travail réalisé". Il prend bien soin de préciser que ce vote ne préfigure "en rien" la bataille annoncée pour la présidence de l'UMP. "Le groupe est une chose, le congrès de l'UMP en est une autre", insiste-t-il, appelant à se concentrer sur "un seul objectif, la session extraordinaire" qui va s'ouvrir au Parlement.
"IL Y A LE TEMPS DU PARTI ET LE TEMPS DU GROUPE"
Consigne a été donnée, chez les "copéistes", d'éviter de présenter cette élection au groupe comme la première manche de la bataille pour la présidence. Jean-François Copé ne veut pas s'exposer aux reproches d'avoir ouvert les hostilités et d'instrumentaliser le groupe pour la conquête du parti. Ses amis l'ont mis en garde, qui préparent leur repositionnement tactique. François Baroin adresse cet avertissement à ses compères "mousquetaires" : "Il appartient maintenant à Christian de se tenir à distance des affaires du parti, juge le député de l'Aube. Le groupe, c'est le groupe. Il y a le temps du parti et le temps du groupe."
François Fillon, lui, ne fera aucune déclaration. Il ne veut pas que la défaite de M. Bertrand - dont il était supposé être l'allié - soit portée à son débit. Quand son ancien ministre du travail s'est porté candidat à la présidence du groupe, il s'est gardé de lui apporter le moindre soutien public. Il lui a même fait part de son "hésitation" à ce qu'il y aille.
"Fillon s'est planqué, comme d'habitude, commente un proche de M. Copé, mais il ne s'est pas fait que des amis." M. Bertrand, de son côté, a commencé à faire les comptes. Et à solder ce qui doit l'être.
Les proches du député de l'Aisne estiment que ce dernier a été "lâché en rase campagne par Fillon". "Maintenant, quand tu n'attends rien, tu ne peux pas être déçu", confie un membre de son entourage."Ce combat, cela valait la peine de l'engager, dit M. Bertrand. On me disait que je n'avais aucune chance, j'ai eu le courage d'y aller et je n'ai pas demandé l'autorisation à Fillon. Je ne recherchais le soutien de personne. Je ne cherche pas à être encore le numéro deux de quelqu'un. Là, je me mets à mon compte."
DÉBALLAGES À HUIS CLOS
L'ancien ministre du travail se félicite, en revanche, d'avoir trouvé dans cette brève campagne des appuis francs. "On s'est beaucoup parlé avec Laurent Wauquiez. Il a joué à fond le jeu avec moi", confie-t-il. Il en tire des leçons. "A l'arrivée, je réunis en trois jours un tiers des suffrages des députés. Je considère que j'ai effectué un acte fondateur et un acte d'émancipation", affirme-t-il.
Le prédécesseur de M. Copé au secrétariat général de l'UMP ne manque pas, par ailleurs, d'attirer l'attention sur le "vrai bilan" des législatives : "La vérité, c'est qu'on est passé en dessous des deux cents députés, il ne faut pas l'oublier." Convaincu, cependant, que, dans la bataille pour la présidence, il n'y aura "pas d'espace" en dehors de M. Copé et de M. Fillon, sauf éventuellement pour Alain Juppé, il entend se consacrer au groupe où "une fenêtre est en train de s'ouvrir". "Il va falloir incarner une autre opposition", estime-t-il.
Après la réunion du groupe - jouée sur le registre de l'"unité" et du "travail de reconstruction d'une opposition constructive" -, vient l'heure des déballages, dans le huis clos du bureau politique. Nadine Morano, battue dimanche dans sa circonscription de Meurthe-et-Moselle, est la première à ouvrir le feu. Elle s'en prend sans ménagement à M. Fillon, qu'elle accuse de lui avoir "tiré une balle dans la nuque" quand ce dernier lui a reproché de s'être fait piéger dans un faux dialogue avec un dirigeant du Front national.
DÉBAT SUR L'ATTITUDE VIS-À-VIS DU FN
"Pendant que certains paradaient dans un champ de pâquerettes, moi j'étais sur un champ de mines", lance-t-elle, mettant en cause implicitement le choix de l'ancien premier ministre d'aller briguer à Paris un siège confortable. Un peu plus tard, M. Fillon, resté le regard éperdument fixé dans le vide pendant toute la durée de l'intervention de son ancienne ministre, se dira conscient d'"avoir pu blesser certains".
Au cours du même bureau politique, le débat s'est aussi engagé sur l'attitude vis-à-vis du FN. M. Baroin, une nouvelle fois, a dit regretter les "clins d'œil" trop appuyés en direction de son électorat. Bruno Le Maire, de son côté, entend aussi faire entendre sa propre musique, quand Valérie Pécrese déclare dans Le Figaro que "le meilleur pour nous faire gagner en 2017, c'est Fillon". Le "un pour tous" des mousquetaires commence à prendre sérieusement l'allure de "chacun pour soi".
Patrick Roger
Les Guignols
"Pol Fiction" (1994)
Les Guignols
"Gangs Of RPR" (2001)
Les Guignols
"Droite City" (2004/5)
RADIO OLD SCHOOL
Une rubrique exclusivement consacrée à de la musique "à l'ancienne" type Disco Soul Funk Electro 1990's et autres
perles auditives.
Histoire pour les amateurs de découvrir un genre musical de qualité hélas disparu.
A l'écoute:
DEODATO
Skyscrappers
Album:
OS CATEDRATICOS/73 (1972)