Pan sur le bec du Canard sauce raffarinade de la Vienne

Raffarin "brindezingue"

Lors du petit-déjeuner des "connards" de la majorité, le 27 à l'Elysée, Gérard Larcher a confirmé qu'il "se présenterai[t]" le 1er octobre, à la présidence du Sénat, mais seulement pour témoigner (NdPPP: on appelle cela une "candidature de témoignage".). "Pour tourner la page, a-t-il précisé, car je serais battu. Chacun fera le plein de ses voix et il n'y aura pas de marchandage."

Sarkozy a approuvé d'un définitif "C'est ce qu'il faut faire".

La veille déjà, lors d'une rencontre avec Fillon et Copé, le Chef de l'Etat avait décidé de ne pas tenter un "hold-up" sur le Sénat. Ce qui aurait fait mauvais genre en période d'affaires de valises...

C'est Alain Juppé qui, dès le 25 au soir, a mis le premier la pression sur Sarko: il avait trouvé complètement "brindezingue" le scénario à la Raffarin. Au vu des résultats, le sénateur de la Haute-Vienne avait pronostiqué que "rien n'[était] joué".

"Il faut reconnaître que nous avons perdu, a martelé le ministre des Affaires étrangères. Magouiller dans ce contexte serait pire, comme effet, que la défaite."

Et, rappelons-le, Juppé est un expert en gamelles électorales.

Le Canard Enchaîné, Mercredi 28 Septembre 2011, N°4744.

Tout d'abord revenons sur "les connards de la majorité". Selon l'hebdo satirique, c'est le Président lui-même qui se serait exprimé en ces termes, après la déroute historique et unique sous la Vème République au Sénat. "Quand je pense qu'hier encore tous ces connards me disaient que ça serait juste mais que cela passerait. Ils connaissent autant la carte électorale que moi celle du Balouchistan", peut-on lire dans l'article au dessus.

Mais la pichenette sur le bec du Coin-Coin déchaîné concerne notre JPR, qui a laissé comme trace dans l'Histoire ces raffarinades, et sa Journée de Solidarité. En effet, et hélas, il n'est pas de la Haute-Vienne, mais de la Vienne, c'est-à-dire en haut de la Haute-Vienne. La Vienne, terre de Monory, président du Sénat, et JPR, candidat malheureux à la présidence en 2008 il me semble, tandis que la Haute-Vienne, terre de...Pas grand monde en fait. Alors vu que les journalistes parisiens ont une facheuse tendance à maltraiter la Charente-Maritime (les Charentes disent-ils pour ne pas prendre le risque de se planter), autant éviter que la Vienne devienne à son tour une sorte de Viet Nam de la géographie journalistique des Parisiens.

La Vienne, c'est très simple: c'est la terre du chabichou, du farci poitevin, en plein dans le Poitou, comme le baudet!

Sur le reste de l'article, j'ai la facheuse tendance de croire qu'il n'y a pas que des conneries dans le Canard, donc quand j'en vois une, et même une toute petite, je me permet de la rectifier, quand bien c'était ce même journal qui avait évoqué, en juin dernier, les problèmes culturels de l'inconnue Jeannette Bougrab.